Les comprimés d'iode stable, c'est-à-dire non radioactif, protègent la glande thyroïde contre une contamination radioactive. Un accident grave dans une installation nucléaire peut entraîner le rejet dans l'atmosphère d'iode radioactif.
L'administration de comprimés d'iode stable (ou iodure de potassium - KI) protège de manière temporaire la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement en cas d'accident nucléaire.
Les comprimés d'iode stable (iodure de potassium) protègent la glande thyroïde contre une contamination radioactive. Un évènement grave comme un accident ou une attaque nucléaire peut entrainer le rejet dans l'atmosphère d'iode radioactif.
Saturer et protéger la thyroïde
En cas d'attaque nucléaire, ou d'explosion d'une centrale nucléaire, de l'iode radioactif peut être libéré dans l'air. Il se retrouve alors presque inévitablement dans le corps humain, inhalé par les voies respiratoires ou consommé via des aliments contaminés.
Rendez-vous dans votre pharmacie habituelle avec votre carte d'identité. Votre pharmacien vous remettra alors une boîte de comprimés par 4 personnes.
Pour les adultes après l'âge de 40 ans, les conséquences potentiellement délétères d'une saturation massive en iode stable de la thyroïde dépassent les bénéfices. En effet, elle peut conduire à une dérégulation de l'organe et de sa production d'hormones.
À l'abri d'un bâtiment en béton armé
Ainsi, les chercheurs recommandent, en cas d'attaque nucléaire, d'éviter la proximité de portes, de fenêtres et de couloirs. Précisant qu'à partir de là, même la pièce la plus proche de l'explosion peut constituer un bon refuge.
Pour éviter que la thyroïde ne fixe l'iode radioactif, une prise d'iode stable (iode naturel, non radioactif), en saturant cette glande, constitue un moyen de prévention efficace pour protéger la santé des populations exposées.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Le sel iodé contient quant à lui 15 à 20 mg d'iode par kg. Pour absorber autant d'iode que dans un comprimé d'iodure de potassium, il faudrait donc ingérer 4.97 kg de sel dosé à 20 mg d'iode par kilogramme.
La meilleure façon de vous protéger, vous et votre famille, avant, pendant et après une explosion nucléaire est vous réfugier au centre d'un bâtiment ou dans un sous-sol. Le 6 août 1945, M. Eizo Nomura se trouvait dans le sous-sol d'un immeuble à Hiroshima, à environ 170 mètres du point zéro.
"Il faut prendre l'iode deux heures avant, idéalement deux heures avant l'exposition à l'iode 131 et jusqu'à vingt-quatre heures après maximum. Au delà de vingt-quatre heures, c'est inutile.
Nous venons de le voir, pour aider son corps à évacuer les déchets radioactifs, il est conseillé de favoriser certains aliments comme les aliments alcalinisants, les fruits et légumes riches en antioxydants et minéraux ou encore les aliments riches en iode et alginate de sodium comme les algues.
La perte d'appétit (anorexie), la léthargie, la nausée et les vomissements peuvent apparaître entre 1 et 6 heures suivant l'exposition à des rayonnements de 1 à 6 Gy. Ces symptômes se résolvent en 24 à 48 heures après l'exposition, et les personnes se sentent bien pendant une semaine ou plus.
Se mettre à l'abri
Les murs des constructions constituent en général une protection suffisante aux rayonnements. Il est nécessaire également de calfeutrer les ouvertures, comme l'encadrement des fenêtres, avec du ruban adhésif par exemple.
Dans les installations nucléaires, des murs et parois en béton, en verre et en plomb permettent de confiner les matières radioactives. Ils protègent les travailleurs dans leurs tâches quotidiennes des rayonnements. De plus, ces personnels respirent une atmosphère contrôlée grâce à des radiamètres.
Cependant, ingérer des niveaux extrêmement élevés d'iode peut s'avérer dangereux et notamment entraîner des goitres qui entravent le fonctionnement de la thyroïde (mais il faudrait probablement prendre, pendant plusieurs semaines, la dose d'iodure de potassium recommandée pour que ces troubles se produisent).
L'iode est nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes T3 et T4, qui jouent un rôle important dans la régulation du métabolisme cellulaire. Par l'intermédiaire des hormones thyroïdiennes, l'iode contribue à la croissance des enfants. Elle a un rôle dans le métabolisme énergétique.
Les comprimés d'iode préconisés en cas d'accident nucléaire, dosés à 65 milligrammes (mg) (50 mg d'iode), sont pour la plupart fabriqués en France par la Pharmacie centrale des armées. Le laboratoire français Serb dispose également d'une autorisation de mise sur le marché pour ce médicament depuis novembre 2021.
La Russie, première puissance nucléaire mondiale
Selon les estimations de la Federation of American scientists (FAS) pour l'année 2022, la Russie détiendrait au total 5 977 ogives nucléaires. Conjointement avec les États-Unis (5 428 armes nucléaires disponibles), elle possède 90 % des armes nucléaires mondiales.
Les cafards seraient les seuls à survivre en cas de guerre nucléaire.
Selon ces spécialistes français et américains, l'antimissile peut, sous certaines conditions, neutraliser l'engin intercontinental, mais il ne condamne pas le missile à courte ou moyenne portée, et notamment le sous-marin stratégique. A l'appui de cette thèse, ils font généralement valoir plusieurs arguments.
Symptômes de la carence en iode
Chez les adultes, une hypothyroïdie peut avoir pour effet une peau bouffie, une voix rauque, une altération des fonctions mentales, une peau sèche et squameuse, des cheveux raréfiés et rêches, une intolérance au froid et un gain de poids.
Les comprimés d'iode peuvent provoquer des effets indésirables : goût métallique dans la bouche, nausées et vomissements. D'autres troubles digestifs comme des diarrhées et des maux d'estomac peuvent survenir. Agitation, palpitations cardiaques et éruptions cutanés font aussi partis des effets secondaires possibles.