La socialisation inversée fait donc référence à l'influence des enfants sur les connaissances, savoir-faire et attitudes des parents relativement à la consommation (Ward, 1974).
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
La socialisation horizontale est un processus qui se tient non plus entre les générations (entre adultes et enfants), mais au sein d'une même génération. Par exemple, les adolescents entrent en contact sur les réseaux sociaux pour partager leurs expériences, conseils et ainsi se socialiser entre eux.
A) La socialisation est un processus d'incorporation des normes et des valeurs. deux mécanismes d'incorporation : l'imprégnation (transmission implicite) essentiellement par imitation et interaction. l'inculcation (transmission explicite c'est-à-dire par conditionnement)
-Socialisation par imitation (les enfants imitent leurs parents et les adultes en général). -Socialisation par injoction (les adultes donnent des ordres au enfants).
La socialisation est également possible par l'inculcation. Dans ce cas, les valeurs ou les normes sont imposées par des individus à d'autres individus. Les règles de politesse ou d'hygiène sont transmises par l'inculcation. Enfin, la socialisation peut passer par l'interaction.
Qu'est-ce que la socialisation différenciée ? Le processus de socialisation différenciée transmet des valeurs et des normes adaptées à différentes catégories de la population en fonction de leur genre ou de leur milieu social notamment.
Pourquoi la socialisation est-elle dite « plurielle » ? La socialisation est dite « plurielle » car le contact avec les différentes instances de socialisation peut introduire des valeurs, des normes différentes voire contradictoires avec celles apprises lors de la socialisation primaire.
La socialisation secondaire peut aller dans le même sens que la socialisation primaire : c'est la socialisation de renforcement. Par exemple, le groupe de pairs à l'adolescence peut faire pression pour que l'adolescent se conforme à des normes de masculinité ou de féminité qu'il a déjà intériorisées pendant l'enfance.
La socialisation passe par deux groupes d'intermédiaires : ceux par lesquels s'opère une socialisation verticale « adultes → enfants » : parents, professionnels de l'enfance, enseignants ; ceux par lesquels s'opère une socialisation horizontale « enfants → enfants du même âge » : pairs.
La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus. La socialisation permet donc à la fois de se sentir membre d'une société et de « faire société ».
Dans l'approche durkheimienne, la socialisation est un processus par lequel la société attire à elle l'individu, à travers l'apprentissage méthodique de règles et de normes par les jeunes générations ; elle favorise et renforce l'homogénéité de la société.
La socialisation des élèves par le vivre ensemble en apprenant nécessite simultanément de les aider à se structurer vis-à-vis de la loi par l'explicitation du non négociable et de la hiérarchie des normes juridiques, la coélaboration et la négociation de règles communes, une pédagogie du contrat et du projet, la ...
Une première occurrence de la notion de socialisation surgit, en 1902, dans la leçon inaugurale prononcée par Durkheim à la Sorbonne. Un second emploi se retrouve, en 1911, dans l'article « Éducation » du Nouveau dictionnaire de pédagogie.
Qu'est-ce qui distingue la socialisation primaire de la socialisation secondaire ? La socialisation primaire se déroule au cours de la première partie de la vie d'un individu, avant son entrée dans l'âge adulte. La socialisation secondaire débute à partir de l'âge adulte.
La socialisation n'est pas identique pour tous les individus, elle dépend notamment du milieu social et du sexe. La socialisation est différente aussi selon le genre. Les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société.
Une trajectoire individuelle improbable correspond à des individus qui par rapport à leurs parents ont vécu un changement de milieu social, une rupture avec l'héritage culturel. Un synonyme du concept « trajectoire individuelle improbable » est le terme de transfuge de classe.
Socialisation genrée et stéréotypes
La socialisation genrée est un processus de socialisation qui amène à intérioriser des normes selon les attentes sociales relatives aux différents sexes. C'est à travers elle que les identités de genre se développent.
Notre socialisation est fortement différenciée selon le genre et le milieu social. Nous naissons fille ou garçon. Face à cette différence naturelle liée à notre sexe biologique, les instances de socialisation attachent un rôle social spécifique : c'est le genre.
I L'effet de la famille et du lieu de vie
Les familles, qui disposent de ressources économiques et culturelles différentes, socialisent de manière différenciée. Ainsi, on n'intègre pas les mêmes normes selon que l'on est élevé dans une famille d'ouvriers ou dans une famille de cadres supérieurs.
La troisième forme est la socialisation tertiaire. Les enfants la connaissent très tôt : ce sont les pairs, les amis, la sociabilité juvénile. Ces trois socialisations construisent l'identité de l'individu.
La socialisation primaire commence dès la naissance et permet à l'enfant d'intérioriser les normes et valeurs de sa société. Lors de la socialisation primaire, les « autrui significatifs » transmettent les normes et valeurs que l'enfant va intérioriser.
La socialisation secondaire se caractérise par une prise de distance progressive avec la famille et par l'entrée dans le monde académique puis professionnel. Les principaux acteurs socialisateurs à ce stade sont habituellement les amis et les collègues de l'individu.