Lorsque Camus parle de l'absurde, il fait référence à l'absurdité de la condition humaine. Selon Camus, l'homme cherche toujours un sens au monde, un sens à son existence sur terre, un sens à ses actions. Or le monde dans lequel nous vivons, selon Camus, n'a pas de sens.
L'absurde est avant tout une prise de conscience de ce que le monde ne se raisonne pas. Avant, c'est l'illusion de la vérité, telle la théorie. Ainsi, prendre conscience d'être confronté au non-sens du monde et de l'existence, c'est prendre conscience des particularités des existences individuelles (ibid.).
C'est ce qui est contraire et échappe à toute logique ou qui ne respecte pas les règles de la logique. C'est la difficulté de l'Homme à comprendre le monde dans lequel il vit. L'absurde peut être lié à une réaction comique ou tragique.
La philosophie de l'absurde procède du sentiment d'une existence injustifiée. La conscience alors du défaut d'être se substitue à celle de la plénitude, toute finalité s'absente et le langage, privé de ses fins communicatives et signifiantes, se consume en lui-même et se défait.
Selon le concept logique donc, tout contradictoire est absurde mais tel n'est pas le cas de tout faux. Quant au non-sens, celui-ci n'a pas à être traité d'absurde.
Qu'est-ce que l'absurde selon Camus ? Lorsque Camus parle de l'absurde, il fait référence à l'absurdité de la condition humaine. Selon Camus, l'homme cherche toujours un sens au monde, un sens à son existence sur terre, un sens à ses actions. Or le monde dans lequel nous vivons n'a pas de sens.
Contraire : conséquent, juste, logique, normal, raisonnable, raisonné, rationnel, sensé, suivi, sûr. 2. Qui se montre déraisonnable.
L'existence est absurde – il faut accepter que la question du sens de la vie n'a pas de réponse – mais ce n'est pas pour autant une raison d'en mourir. C'est une absurdité encore plus grande que de prétendre juger la vie à l'aune de la mort, « l'absurdité la plus évidente » contre laquelle il faut se révolter.
Eugène Ionesco, père du théâtre de l'absurde.
Lorsque Camus parle de l'absurde, il fait référence à l'absurdité de la condition humaine. Selon Camus, l'homme cherche toujours un sens au monde, un sens à son existence sur terre, un sens à ses actions. Or le monde dans lequel nous vivons, selon Camus, n'a pas de sens.
L'absurde prend sa source dans la Seconde Guerre mondiale, qui laisse les hommes désemparés quant au sens de leur existence. Il se caractérise par le sentiment d'être étranger au monde et par le constat de l'absurdité de la condition humaine.
Caractère de ce qui manque de logique, de ce qui est absurde. Chose, propos ou comportement inepte.
Dans le langage courant, le mot “absurde” désigne ce qui n'a pas de sens (par exemple, une décision absurde). Ce concept a été défini par Camus dans Le Mythe de Sisyphe (1942), repris dans L'Etranger (1942), puis au théâtre dans Caligula et Le Malentendu (1944).
Or l'absurde ne doit pas être résolu, puisqu'il est générateur d'une énergie. Selon Camus, il y a à tirer de l'absurde trois conséquences : la révolte, la liberté et la passion. Le refus du suicide, c'est l'exaltation de la vie, la passion de l'homme absurde, qui n'abdique pas, mais se révolte.
Une chose n'est pas absurde simplement parce qu'elle est dénuée de sens. Ainsi n'y a-t-il d'absurde que pour quelqu'un qui cherche le sens des choses, le sens de la vie, et qui, certes, va renoncer à le trouver de manière dogmatique, mais ne va néanmoins pas renoncer à sa quête de sens.
Oui, et à partir de cette prise de conscience de l'absurde, il est possible de construire une philosophie et une morale. Car c'est quand il a reconnu les murs de l'absurde qui l'enserrent que l'homme connaît son domaine et peut tenter d'y organiser valablement son existence.
Selon le théâtre de l'absurde la peur, l'ennui, l'aliénation, l'absurde, sont les éléments fondamentaux de l'existence humaine (paura, noia, alienazione, assurdo, sono i temi fondamentali dell'esistenza umana).
L'absurde est un mouvement littéraire du milieu du XXème siècle, de 1938 à 1960 environ. La notion d'absurde est empruntée à la philosophie : c'est l'expression de l'impuissance de l'homme à trouver un sens à l'existence, et de la confrontation de l'homme avec un monde qu'il ne comprend pas.
➙ déraisonnable, inepte, insensé.
La condition humaine est définie comme « les caractéristiques, événements majeurs et situations qui composent l'essentiel de l'existence humaine, tels que la naissance, la croissance, l'aptitude à ressentir des émotions ou à former des aspirations, le conflit, la mortalité ».
Mais Albert Camus avait une réponse claire : la vie est une absurdité, elle n'a absolument aucun sens et l'univers est totalement indifférent à nos questions existentielles. Camus va qualifier d'absurde la distance entre la recherche de sens par les êtres humains et l'indifférence absolue de l'univers à cette question.
L'existence ainsi pensée désigne donc le statut de la créature par rapport à l'acte créateur qui la fait passer du statut de possible à celui de réel. Ainsi, en ce premier sens, « exister » signifie essentiellement « être créé », « être réalisé » ou « avoir été conduit à être ».
L'absurde permet d'éviter le poids de l'intelligence qui fige les choses. Le paradoxe est toujours un déclencheur et on le retrouve autant dans l'exercice de l'illumination que dans les rimes d'Alphonse Allais.» John Armleder aime s'arrêter sur les lectures du monde différentes de celles données de prime abord.
On s'intéresse à deux propositions A et B et on veut démontrer que A implique B (autrement dit, si A est vraie, alors B l'est aussi). Le raisonnement par l'absurde consiste à supposer que A est vraie et que B est fausse. On aboutit alors à une contradiction, ce qui entraîne que B doit être nécessairement vraie.
Samuel Beckett, le dramaturge de l'absurde.