En France, l’adoption plénière est une forme d'adoption qui, à l'opposé de l'adoption simple, rompt tout lien de filiation et tout contact entre l'enfant et ses parents de naissance. Elle est irrévocable, soumise à conditions, et doit faire l'objet d'un jugement.
A la différence de l'adoption plénière qui supprime tout lien juridique avec la famille d'origine, l'adoption simple confère à l'adopté une filiation qui s'ajoute à sa filiation d'origine (364 C. civ.. L'adopté conserve ses droits dans sa famille d'origine; il est donc lié aux deux familles.
Vous devez avoir au moins 26 ans et 15 ans de plus que l'adopté. Vous pouvez être marié ou non, vivre seul ou être en couple. Si vous êtes marié ou lié par un Pacs, l'autre membre du couple devra donner son consentement devant notaire ou sur papier libre.
L'adoption simple permet d'adopter un enfant sans pour autant rompre les liens juridiques avec sa famille d'origine. Par opposition à l'adoption plénière, qui n'est possible en principe que pour un enfant de moins de 15 ans, l'adoption simple est possible à tout âge. L'adoption ne doit pas avoir un but purement fiscal.
L'adopté hérite des 2 familles : de sa famille d'origine et de sa famille adoptive. L'adopté ne bénéficie pas des droits de mutation : Sommes payées auprès des services fiscaux lors d'un transfert de propriété (pour une vente), ou gratuit (pour une succession ou donation) gratuits dans sa famille adoptive.
Le prix d'une adoption simple chez le notaire est de 290 € ; En dehors des frais de notaire, des honoraires d'un avocat et des frais de consultation d'un psychiatre, la procédure d'adoption n'engendre aucun coût.
LES INCONVENIENTS
L'adoption est définitive : le divorce des époux ne met pas fin à l'adoption et celle-ci ne peut pas être révoquée (seule l'adoption simple peut être révoquée pour motifs graves, tels que des actes violences sur l'adoptant).
En vertu de l'article 370 alinéa 2 du Code civil, l'adoption simple peut être révoquée par l'adoptant si l'adopté a plus de 15 ans ; pendant sa minorité, le parquet les père et mère de l'adopté ou un membre de sa famille d'origine peuvent également solliciter la révocation de l'adoption simple.
Conditions à remplir. Vous devez avoir au moins 26 ans et 10 ans de plus que l'adopté. s'il y a de justes motifs, le tribunal peut prononcer l'adoption lorsque la différence d'âge est inférieure à 10 ans (enfant délaissé par le père et élevé par le beau-père par exemple).
En l'absence de déclaration commune de choix du nom, le tribunal chargé de la procédure d'adoption fixe le nom de l'enfant. L'enfant prend le nom de l'adoptant et de la personne avec laquelle il vit en couple, dans la limite du 1er nom en cas de double nom, accolés selon l'ordre alphabétique.
L'adoption, plénière ou simple, de l'enfant du conjoint n'est possible que dans le cadre du mariage (elle n'est pas possible dans le cadre d'un concubinage ou d'un PACS). Le mariage n'est soumis à aucune condition de durée minimale. L'instance en divorce et, a fortiori le divorce prononcé, empêchent l'adoption.
vous pouvez adopter seul mais, si vous êtes marié et non séparé de corps ou uni par un Pacs, l'autre membre du couple doit consentir à cette adoption. L'adoption entre grands-parents et petits-enfants et entre frères et sœurs est en principe interdite, sauf s'il existe des motifs graves.
Le beau-parent adoptant est marié au parent biologique de l'enfant. L'adoption est possible ! Toutefois, il faut répondre à plusieurs critères. D'abord, l'accord du parent biologique est obligatoire.
Un avocat en droit de la famille doit vous éclairer sur les différents régimes d'adoption et sur leur conséquences. Il rédige pour vous des actes administratifs. Un avocat est obligatoire pour une adoption si l'enfant est accueilli après l'âge de 15 ans.
Votre époux, partenaire de Pacs ou concubin en tant que parent de l'enfant doit donner son consentement à l'adoption devant un notaire qui établit un acte authentique. Si l'enfant a plus de 13 ans, il doit donner son accord devant un notaire, qui établit un acte authentique.
Les adoptants doivent être en mesure d'apporter la preuve d'une communauté de vie d'au moins un an ou bien d'être âgés l'un et l'autre de plus de 26 ans. Avant la réforme, les époux devaient justifier de deux ans de mariage ou être âgés de 28 ans.
Adoption de l'enfant mineur de l'époux, du partenaire de Pacs ou du concubin. Si vous vivez en couple avec le père ou la mère d'un enfant, vous pouvez adopter cet enfant sous certaines conditions. La procédure se déroule devant le tribunal judiciaire. C'est l'adoptant qui doit faire la demande de l'adoption.
Pourquoi adopter un adulte ? Cela répond à un besoin de créer un lien de parenté entre deux personnes (voire plus si l'adoption est réalisée par un couple). L'adoption peut être réalisée pour des raisons sentimentales. Par exemple, vous amis décèdent et vous souhaitez adopter leur enfant majeur, c'est possible.
Elle peut avoir lieu quel que soit l'âge de l'enfant. Toutefois, s'il a plus de treize ans, il doit donner son autorisation. S'il est mineur, il faut également le consentement du parent biologique vivant avec l'adoptant, mais surtout celui de l'autre parent, qui ne vit plus avec l'enfant.
Si l'enfant a une filiation paternelle établie, comme dans votre cas, enfant reconnu, et si ce père est vivant, l'adoption ne peut être qu'une adoption simple et nécessite son consentement.
Vous devez tous les 2 avoir 15 ans de plus que l'adopté. L'adoption d'un majeur se fait par adoption simple. Le lien de filiation avec la famille d'origine n'est pas rompu et coexiste avec le nouveau lien créé avec la famille adoptive.
Adopter, c'est un choix de vie avant d'être une bonne action ! De l'envie à la prise de décision, il se passe parfois un peu de temps : l'adoption n'est pas anodine, elle met en jeu la vie d'un couple, d'un enfant, d'une famille entière. C'est pourquoi cette décision est souvent mûrement réfléchie.
Alors que l'adoption plénière fait entrer l'enfant entièrement dans la famille de l'adoptant, ce qui coupe tout lien avec sa famille d'origine, l'adoption simple, quant à elle, ne rompt pas les liens de filiation entre la famille biologique de l'enfant et l'enfant.
Les organismes facturent des coûts qui servent à couvrir leurs frais de fonctionnement, l'évaluation psychosociale, les frais d'entretien de l'enfant et toute une foule de dépenses de la sorte. Au final, vous pouvez vous attendre à payer jusqu'à 50 000 $ pour adopter un enfant à l'étranger.
L'adoption en France est gratuite. L'agrément et la procédure qu'il implique ne donnent lieu à aucun frais, en dehors des frais de courrier et de déplacement de l'adoptant jusqu'aux bureaux de l'Aide sociale à l'enfance du Conseil départemental (ASE).