L'apnée du sommeil ou syndrome d'apnées–hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est un trouble de la ventilation nocturne dû à la survenue anormalement fréquente de pauses respiratoires. Ce syndrome est dû à des épisodes répétés d'obstruction des conduits respiratoires de l'arrière gorge.
L'apnée du sommeil est un trouble du sommeil grave qui peut aggraver votre risque de développer d'autres pathologies chroniques et potentiellement fatales. La bonne nouvelle est que l'apnée du sommeil est traitable. La première étape pour améliorer votre santé consiste à établir votre profil de risque.
Ce traitement des apnées du sommeil consiste en l'utilisation d'un appareil qui, pendant la nuit, envoie l'air dans les voies respiratoires avec une légère surpression. On parle de PPC (pression positive continue) ou de CPAP (pour l'anglais Continuous Positive Airway Pressure, de même signification).
Les médecins considèrent qu'elles sont problématiques lorsqu'il y en a plus de 5 par heure. Dans les cas graves, elles surviennent jusqu'à plus de 30 fois par heure. Ces apnées perturbent le sommeil et se traduisent principalement par une fatigue au réveil, des maux de tête ou une somnolence pendant la journée.
Oui, guérir de l'apnée du sommeil est possible. Non, le SAOS, ou Syndrome d'Apnée Obstructive du Sommeil, n'est pas une fatalité.
Le syndrome d'apnées-hypopnées du sommeil altère la qualité de vie en raison des troubles de la vigilance dans la journée, la somnolence diurne, la difficulté à exécuter les tâches quotidiennes, les problèmes de mémoire et de concentration et les troubles de l'humeur...
Les facteurs favorisant l'apnée du sommeil
Les facteurs qui empêchent le bon fonctionnement des voies aériennes supérieures favorisent l'apnée du sommeil. Il s'agit : du surpoids et de l'obésité. C'est le facteur de risque majeur.
L'apnée du sommeil peut également jouer un rôle dans l'apparition d'une insuffisance cardiaque. Ainsi, lorsqu'elle n'est pas traitée, l'AOS peut mener à l'insuffisance cardiaque, mais également en aggraver les symptômes.
L'incidence du syndrome d'apnées du sommeil augmente de façon quasiment linéaire en fonction de l'âge chez les adultes : 7,9% des personnes âgées de 20 à 44 ans, 19,7% des 45–64 ans et 30,5% des personnes de plus de 65 ans sont concernées.
Vous pouvez surélever la tête du lit de quelques centimètres, pour avoir le cou et le torse légèrement inclinés pendant la nuit (par exemple, en mettant des cales sous les pattes du lit). Cela facilite l'ouverture des voies respiratoires et peut être efficace en cas d'apnées légères.
Lorsque l'apnée du sommeil n'est pas traitée, le risque d'un second AVC décuple et limite le rétablissement post-AVC.
À un stade sévère des apnées, le risque d'accident cardiovasculaire est au moins triplé. De plus, les apnées obstructives du sommeil représentent un facteur de risque de mort subite cardiaque (3). Les apnées du sommeil multiplient le risque de mort subite de minuit à six heures par 2,57 (IC 95 %=1,87-3,52) (4).
Dormir sur le côté droit empêche d'avoir cet excès de pression au niveau du cœur, cependant, il semble favoriser l'apparition de sensation de remontées acides ou encore des inconforts dans l'estomac.
En moyenne, l'être humain peut retenir son souffle entre 30 et 90 secondes. Et avec un peu d'entraînement, il est possible d'étendre cette durée. Comme l'explique Science Focus, prendre de longues et profondes respirations peut être un bon début.
Certaines activités favorisent la respiration, la détente, la relaxation. Se mettre à les pratiquer est un bon moyen de lutter contre les apnées du sommeil. Le yoga et le taï-chi sont des techniques anciennes qui se concentrent sur le souffle. Quelques minutes par jour suffisent à améliorer les capacités respiratoires.
Sans une telle assistance d'oxygène, le record du monde masculin d'apnée, détenu par l'apnéiste Stéphane Mifsud, est de 11 minutes et 35 secondes. Chez les femmes, il est détenu par Natalia Molchanova, avec neuf minutes et 2 secondes.
[Quatre pictogrammes – Essoufflement inhabituel, Prise de poids rapide, Pieds et chevilles gonflés, Fatigue excessive – apparaissent à l'écran.] Ces 4 symptômes ne doivent pas être pris à la légère. C'est peut-être le signe que votre cœur ne fonctionne plus correctement.
Le pneumologue pour l'apnée du sommeil
La nuit, pendant son sommeil, le patient fait fréquemment des pauses respiratoires. La qualité du sommeil en est fortement impactée. Le pneumologue est compétent pour diagnostiquer et traiter l'apnée du sommeil.
L'ouverture des voies respiratoires peut être facilitée si vous inclinez votre lit afin de dormir en position légèrement surélevée : votre cou et votre torse sont donc légèrement inclinés. Le traitement par ventilation à pression positive continue (PPC) est le principal traitement de l'apnée du sommeil.
Survenant parfois durant le sommeil, ces symptômes peuvent apparaître de manière brutale ou au contraire s'affirmer en quelques minutes ou quelques heures. Parmi les symptômes les plus courants, on note : Une faiblesse musculaire ou un engourdissement du visage, d'un bras ou d'une jambe.
SOMMEIL - C'est une nouvelle qui ne va pas faire plaisir aux plus gros dormeurs d'entre vous. Selon des chercheurs chinois, rester au lit trop longtemps chaque nuit ou faire de longues siestes augmenterait significativement les risques d'AVC.
"Oui, on peut faire un AVC pendant la nuit sans s'en rendre compte. La personne est alors découverte à son réveil ou s'en rend compte à son réveil.
Il s'avère que les appareils PPC consomment très peu d'électricité lorsqu'ils sont en veille, on note entre 2 et 5W en moyenne. Pour avoir un meilleur point de comparaison, on peut calculer la « consommation en veille annuelle » en KW/h, une donnée souvent utilisée dans les études.