Le pus est un exsudat pathologique, liquide séreux résultant d'une inflammation par des bactéries ou des champignons dits pyogènes (provoquant une formation de pus ou suppuration). Il peut se présenter au cours d'infections superficielles (plaies, boutons, pustules, etc.) ou profondes.
Les pustules, ce sont ces fameux boutons surmontés en leur centre d'une goutte de liquide purulent. «Ce pus est composé de sébum, de cellules de la peau et de bactéries qui ne sont pas infectieuses car elles sont présentes habituellement dans le sébum», explique le dermatologue.
Différents types de pus
Le pus contenant des germes est dû à des microbes dits pyogènes, qui provoquent des infections suppurantes (génératrices de pus). L'examen direct et la mise en culture du pus permettent d'identifier le microbe en cause.
"Il s'agit d'une accumulation de pus sous la peau, le plus souvent d'origine infectieuse", décrit le Dr Roux. S'il peut correspondre à plusieurs pathologies, il s'agit le plus souvent d'une pustule, à savoir une collection de pus dans le derme, liée généralement à un microbe.
Le pus est un liquide épais de couleur blanche ou jaunâtre qui peut s'accumuler puis éventuellement s'écouler au niveau des zones subissant une infection. Il est composé d'un mélange de fibrine, de globules blancs altérés, de débris de cellules mortes et de bactéries.
Quelles sont les causes du furoncle? Particulièrement douloureux, le furoncle est en fait une infection causée, dans la majorité des cas, par une bactérie qui s'appelle le staphylocoque doré. C'est la multiplication de cette bactérie qui explique l'apparition du furoncle.
Un pus liquide trouble ou louche, brun ou sanguinolent, d'odeur fétide, fait penser à des bactéries anaérobies.
"Des témoignages suggèrent que ce type de comportement agressif envers soi-même libère des endorphines qui jouent le rôle de récompenses." Un sentiment de bien-être qui peut atteindre jusqu'à la jouissance. "Ces actes peuvent réduire les tensions avec la même efficacité qu'un orgasme.
Un bouton blanc est composé de sébum et de bactéries et guérit plus rapidement lorsqu'il se rompt naturellement. Cependant, si vous le percez par vous-même, vous risquez d'abîmer votre peau, d'étendre l'infection sur d'autres zones de votre visage et de faire pénétrer de nouvelles bactéries.
Le bon geste pour bien percer un bouton : avec une aiguille
Commencez par vous laver les mains, désinfectez une aiguille fine et percez délicatement votre bouton (ou utilisez l'aiguille pour décoller délicatement la peau qui recouvre le pus).
Sans drainage, l'abcès se résorbe parfois lentement après digestion protéolytique transformant le pus en un liquide stérile et liquide qui s'évacue dans la circulation sanguine. La résorption incomplète peut laisser un cloisonnement kystique dans une coque fibreuse qui peut se calcifier.
Balayer à l'aide d'un hémostat ou d'une pince la région située autour de la cavité de l'abcès pour rompre les loculations. Envisager d'utiliser un dispositif d'aspiration rigide et à extrémité émoussée pour extraire le pus des abcès volumineux ou profonds, ce qui permet également de briser les loculations.
En cas de plaie sans gravité, un simple lavage soigneux à l'eau tiède et au savon permet d'éliminer la majorité des germes. Cette étape doit être suivie d'un rinçage tout aussi soigneux car certains antiseptiques peuvent être inactivés par la présence de savon.
Pourquoi ne faut-il pas pincer, presser ou percer les points noirs et les boutons blancs ? En les perçant, on risque d'infecter la peau, de propager l'acné et de laisser des cicatrices.
Le pus est composé de globules blancs vivants et morts, de germes, de liquide et de tissus morts.
L'acné se développe sous l'influence des hormones à la puberté et peut persister à l'âge adulte. Mais d'autres éléments entrent également en jeu : stress, tabac, alimentation...
La pathologie dure en moyenne 4 à 6 ans, puis les lésions disparaissent le plus souvent entre 18 et 20 ans. Dans certains cas, elles subsistent à l'âge adulte mais les mécanismes de l'acné adulte sont assez différents.
Les points noirs, que l'on appelle des comédons ouverts, sont souvent un signe précurseur de l'acné. Malgré la gêne qu'ils occasionnent, il faut éviter de les percer soi-même, car cela risque d'aggraver la situation.
Pour les adultes, cela n'est pas très différent : on ressent un sentiment de satisfaction via les points noirs et le pus des boutons. Slate cite ainsi la docteure en sciences de l'information et de la communication Justine Marillonnet, qui évoque "cette fierté très puérile, au sens enfantin, envers nos sécrétions".
Explications. Explications : vous avez deux boutons, un pour chaque personne. Dès que vous avez une petite envie, il vous suffit d'appuyer dessus. Si votre partenaire appuie quasiment au même moment, les boutons s'allument et la suite vous appartient.
Appelées aussi bosses de bikou, elles se produisent lorsqu'un pore ou un follicule pileux (aussi appelé comédon) est obstrué par de l'huile, de la peau morte et des impuretés. Lorsque ces pores obstrués restent fermés, ces imperfections semblent blanches ou de couleur claire.
Voilà pourquoi : lorsque vous pressez sur un bouton pour le faire sortir, vous vous détruisez littéralement la peau, et ainsi vous pouvez abîmer le follicule pileux infecté, mais aussi aggraver l'inflammation.
Et concernant la mauvaise odeur du nombril, un nombril creux sera davantage exposé à ce problème puisqu'il s'agit d'une cavité chaude et humide dans laquelle on trouve du sébum, des squames… c'est-à-dire des petites cellules de peau, des bactéries, et tout cela macère ce qui peut générer une odeur nauséabonde.
Si les conditions d'hygiène ne sont pas bonnes, ces germes peuvent infecter l'ombilic (autre nom du nombril). La zone qui l'entoure devient alors rouge et chaude, un érythème se développe sur la peau, du pus peut s'écouler à la base du cordon.
Description. Les abcès cutanés sont une accumulation de pus constituée sous la forme d'une tuméfaction. C'est une infection cutanée primaire, ils résultent d'une infection bactérienne provoquant l'afflux de globules blancs (polynucléaires) et de cellules de l'inflammation puis leur destruction.