Le scepticisme a eu une grande influence sur des philosophes modernes comme Michel de Montaigne, David Hume, Friedrich Nietzsche, Bertrand Russell (qui prône un « scepticisme modéré » par opposition à celui de Pyrrhon), ou Ludwig Wittgenstein, qui ont redéfini le terme et l'ont séparé de la recherche antique de l' ...
Courant de pensée qui estime que la vérité est inaccessible et qu'il faut donc adopter une attitude critique à l'égard de toutes les opinions dogmatiques en les « examinant » (skeptikos signifiant « celui qui examine » en grec).
Le fondateur du scepticisme grec est Pyrrhon (fin du iv e s. av. J. -C.).
scepticisme
Système philosophique qui repose sur la suspension du jugement. (Son fondateur est le philosophe grec Pyrrhon d'Élis, dont l'œuvre a été continuée par Sextus Empiricus.)
Résumés. Dans ses Méditations, Descartes introduit le doute sceptique : il possible que ce que je vis ne soit en réalité qu'un rêve ou que je sois la victime d'un imposteur, un malin génie. Ces idées se retrouvent constamment dans le genre de la science-fiction, et notamment dans les comics de super-héros.
Le scepticisme de Montaigne découle de l'évolution perpétuelle du monde. En effet, l'idée fondamentale qui l'irrigue est que tout change en permanence, que rien n'est fixe parce que le monde est en perpétuel devenir. « Le monde, pose Montaigne, n'est qu'une branloire pérenne.
septique. Personne incrédule, peu convaincue.
2. Qui a tendance à mettre en doute les croyances et les vérités couramment admises : C'est un esprit sceptique et destructeur. 3. Qui doute de quelque chose, qui refuse de se prononcer et réserve son jugement sur une question particulière : Être sceptique sur un programme économique.
[Corresp. à scepticisme A 1 b] Philosophe qui nie la possibilité de la connaissance de l'absolu, qui refuse d'admettre une chose sans examen critique.
Pour Descartes, le doute est un procédé de méthode et un acte de volonté. Toute connaissance implique une croyance à la réalité des objets connus. Cette croyance vient de la volonté et non de l'entendement. L'entendement voit et perçoit; la volonté affirme et nie.
sceptique (adj.) 1. qui fait preuve de scepticisme, qui doute; incrédule.
Le doute acquiert un sens philosophique avec l'école sceptique qui, considérant que la vérité, si elle existe, est inaccessible, recommande de suspendre son jugement (epochè) et de n'adhérer à aucune opinion afin d'être libre. Ce doute existentiel que l'on retrouve chez Montaigne devient méthodique chez Descartes.
Non, car son doute est provisoire et volontaire (doute méthodique). Le doute sceptique est permanent.
Doute philosophique, doute méthodique de Descartes. Attitude du sujet pensant qui considère tout jugement sur tout objet de connaissance comme douteux afin de tendre vers la plus grande certitude possible, la certitude première étant celle du sujet pensant lui-même (cf.
Le sceptique est celui qui voulait trancher les débats par la vérité, afin d'atteindre le bonheur, qui est la tranquillité de l'âme. Parce qu'il n'y parvient pas, il suspend son jugement: il découvre alors accidentellement que la paix de l'âme est essentiellement liée à la suspension du jugement.
Pour les sceptiques donc : il ne peut accepter cette vérité démonstrative, car il n'y aucune vérité fondée. Le doute méthodique est à distinguer du doute naturel (celui que l'on a nous.
1. Qui met en doute une croyance. Synonyme : blasé, incrédule, incroyant, indifférent, irréligieux.
Synonyme : défiance, doute, incertitude, incrédulité, méfiance.
Qui hésite dans une situation confuse, indécise, qui est dans le doute ; qui manifeste cet embarras : Rester perplexe devant une réponse confuse.
1. Qui est susceptible d'application pratique, qui a une valeur pratique. 2. Qui est orienté vers l'action pratique : Une politique pragmatique.
1. Attitude philosophique ou religieuse qui, se fondant sur un dogme, rejette catégoriquement le doute et la critique. 2. Caractère d'une personne dogmatique, de son comportement.
Avec ses Essais, il a ouvert la voie à la philosophie française. Conservateur dans sa pratique, mais humaniste avant tout, il privilégiait un raisonnement basé sur l'expérience et le raisonnement critique plutôt qu'une obéissance aveugle de la tradition, de l'autorité et des textes anciens.
Dans cette œuvre écrite au XVIe siècle, l'écrivain français aborde des thèmes aussi éternels et familiers que l'amitié, l'identité, la solitude et l'éducation des enfants.