☞ L'indice de sécurité représente le pourcentage de chiffre d'affaires qui peut être supprimé sans entraîner de pertes pour l'entreprise.
Plus celui-ci est élevé et moins l'entreprise encourt un risque. Par exemple, une entreprise avec un indice de sécurité de 0,255 signifie qu'elle peut subir une perte de chiffre d'affaires de 25 % avant qu'il n'y ait d'incidence, hormis une perte de bénéfices.
"Pour une entreprise, la marge de sécurité représente son chiffre d'affaires moins son seuil de rentabilité. Supposons qu'une entreprise réalise 100 millions d'euros de CA, alors que son seuil de rentabilité est de 90. Sa marge de sécurité est donc de 10 %.
La marge de sécurité
Lorsque l'entreprise a connaissance de son seuil de rentabilité, elle peut déterminer l'avance monétaire dont elle dispose afin de financier des frais fixes supplémentaires éventuels. La marge de sécurité est donc la différence entre le chiffre d'affaires réalisé et le seuil de rentabilité.
Le seuil de rentabilité correspond au niveau de chiffre d'affaires au-delà duquel l'entreprise commence à réaliser un bénéfice.
Le point mort se calcule à partir du seuil de rentabilité, il s'agit du seuil d'activité minimum que doit atteindre l'entreprise pour commencer à gagner de l'argent. Il symbolise le moment où elle réalise ni gains ni pertes sur son activité, c'est le niveau d'équilibre, la position 'neutre'.
Le point mort
NB : 360 est le nombre de jours annuels de chiffre d'affaires généralement retenu dans ce calcul. Supposons que l'entreprise réalise un chiffre d'affaires annuel de 250 000 euros. Le calcul du point mort donne : (130 000 / 250 000) * 360 = 187,2 jours.
Ainsi, le levier d'exploitation est l'incidence d'une variation en pourcentage du chiffre d'affaires sur la variation en pourcentage du résultat. Par exemple, si une variation du chiffre d'affaires de 10 % entraîne une variation du résultat de 30 %, le levier d'exploitation sera de 3 %.
Le seuil de rentabilité représente le niveau de chiffre d'affaires que l'entreprise doit réaliser au cours de l'exercice comptable pour obtenir un résultat nul. En dessous du seuil de rentabilité, l'entreprise est déficitaire. Au-dessus du seuil de rentabilité, elle est bénéficiaire.
La volatilité d'un titre financier (action, obligation, etc.) représente l'amplitude de sa variation à la hausse comme à la baisse. Cette volatilité est mesurée par le coefficient bêta. Il permet de mesurer le degré de dépendance d'un titre vis-à-vis de son cours moyen ou par rapport aux fluctuations du marché.
Un levier opérationnel de 2 signifie par exemple que si le chiffre d'affaires baisse de 2 %, le résultat opérationnel baissera également de 2 %. De façon générale, plus la part des coûts fixes dans le total des coûts d'une entreprise est élevée, plus le levier opérationnel est fort.
Comment faire ? Seuil de rentabilité = Charges fixes / Taux de marge sur coûts variables, soit le chiffre d'affaires minimum à réaliser pour ne pas perdre d'argent. Le chiffre d'affaires minimum à réaliser pour être rentable est de 80 000 euros.
Pour diminuer les risques résultant d'un levier d'exploitation élevé, certaines firmes sont amenées à diminuer leurs coûts fixes : recourir à la sous-traitance, désinvestir. – l'approximation du point mort part rapport au niveau de production effectif.
Si l'entreprise se situe en phase d'introduction ou de croissance, sa position n'est pas encore établie. Le bénéfice et la rentabilité sont très variables. Le risque d'exploitation est donc élevé. Si l'entreprise se situe en phase de croissance, elle sera relativement peu affectée par le cycle économique.
Une fois que vous aurez réalisé la répartition de vos coûts, voici comment calculer votre coût variable. Vous allez voir, la méthode est vraiment très simple ! – Additionnez tous les frais variables de votre entreprise sur une période donnée. – Divisez ensuite ce total par votre volume de production.
Soit un CA de 500 M€ et des charges de 350 M€ dont 150 sont fixes. Quelle tête a notre LO ? La marge sur coûts variables (MCV) s'établissant à 500 – 200 = 300 M€, on obtient LO = 300 / (500 – 350) = 2.
À l'issue de la construction de ce tableau, on va calculer le seuil de résultat différentiel, selon la formule suivante : Charges fixes / (Marge sur coûts variables / Chiffre d'affaires). Ainsi, lorsque l'entreprise réalise un chiffre d'affaires de 309 066 €, elle génère un résultat nul.
La rentabilité économique mesure la rentabilité d'exploitation (activité) de l'entreprise indépendamment de son mode de financement. Elle se mesure en rapportant l'excédent brut d'exploitation à la somme des immobilisations brutes corporelles et incorporelles et du besoin de fonds de foulement.
Pour que l'activité soit rentable, cette marge sur coût variable doit couvrir l'ensemble des charges fixes. Si lorsqu'en soustrayant les charges fixes de cette marge sur coût variable on arrive à 0, c'est donc que l'on a atteint le seuil de rentabilité.
Définition du Point mort
D'un point de vu financier, le point mort peut donc être atteint plus rapidement dès lors que l'entreprise parvient à produire soit plus vite, soit moins cher. Le calcul du point mort étant basé sur des prévisions, il ne reflète pas toujours la réalité.
Pour améliorer son seuil de rentabilité, la méthode est simple : il faut diminuer les coûts fixes et/ou augmenter son taux de marge sur coûts variables.
Le seuil de fermeture (SF) correspond au prix le plus bas pour lequel il y a une quantité offerte. Il est atteint pour un prix correspondant au minimum du CVM. Au seuil de fermeture, tous les coûts variables sont couverts.
La formule de calcul du taux de marge nette est la suivante : Taux de marge nette = marge nette / prix d'achat HT = (prix de vente HT - coût de revient HT) / prix d'achat HT.
Le seuil de rentabilité est exprimé en chiffre d'affaires selon la formule suivante : Seuil de rentabilité = charges fixes / [ ( chiffre d'affaires – charges variables ) / chiffre d'affaires ] ou, plus simplement, Seuil de rentabilité = charges fixes / taux de marge sur coûts variables.