La fibrillation et le flutter auriculaires sont dus à une atteinte de l'activité électrique des oreillettes du coeur. Cela provoque chez celles-ci des battements très rapides qui entraînent une tachycardie tet souvent une arythmie (battements irréguliers du coeur).
La régulation du rythme cardiaque se fait avec des médicaments, par un choc électrique externe ou une ablation par radiofréquence. L'ablation par radiofréquence est le seul traitement curatif du flutter auriculaire, celui-ci récidivant le plus souvent après un traitement pharmacologique.
Que faire si vous avez des symptômes
Si votre rythme cardiaque est irrégulier ou rapide, ou si vous avez des étourdissements : Assoyez-vous ou étendez-vous immédiatement; Demandez l'aide de votre famille, d'un aidant ou d'un voisin; Prenez votre pouls pour déterminer s'il est rapide, régulier ou irrégulier.
L'ablation de flutter consiste à détruire les tissus cardiaques malades qui sont à l'origine des troubles du rythme cardiaque (palpitations, tachycardie ou accélération anormale du rythme cardiaque) afin de régulariser votre rythme cardiaque.
Le flutter auriculaire est souvent provoqué par l'hypertension artérielle, une maladie des artères coronaires, une cardiopathie congénitale ou des pathologies des valvules cardiaques. "C'est le reflet d'une atteinte cardiaque entraînant une dilatation de l'oreillette qui favorise la survenue de cette arythmie.
La fibrillation auriculaire augmente le risque d'accident vasculaire cérébral, surtout chez les personnes de 65 ans et plus, chez les personnes qui ont déjà subi un accident vasculaire cérébral, ou chez les personnes qui souffrent , de diabète ou d'insuffisance cardiaque congestive.
Aujourd'hui les recommandations françaises, européennes et américaines placent majoritairement l'ablation par radiofréquence ou par cryothérapie en première intention de traitement, car elle seule garantit une guérison définitive de l'arythmie cardiaque et notamment de la fibrillation atriale.
Le flutter est un trouble du rythme atrial défini par son aspect souvent bien reconnaissable sur l'électrocardiogramme. Il s'agit d'une tachycardie régulière des oreillettes, qui ont généralement une fréquence en flutter entre 200 et 300 par minute.
Au cours de l'ablation cardiaque chirurgicale, de petites incisions sont pratiquées dans le tissu cardiaque au niveau des oreillettes (les cavités supérieures du cœur). En bloquant la voie de signalisation anormale, ces incisions permettent de rétablir un rythme cardiaque normal.
L'anxiété accroît le risque de palpitations, d'arythmie, de spasmes et d'emballement du cœur, des symptômes qui peuvent mener à des complications cardiaques. L'anxiété favorise aussi les comportements malsains, comme le tabagisme, la suralimentation, une mauvaise qualité de sommeil et une baisse de l'activité physique.
La fibrillation auriculaire (ou atriale) peut rester asymptomatique ou provoquer des palpitations cardiaques, des douleurs à la poitrine, une fatigue... Cette maladie est diagnostiquée par un électrocardiogramme.
La fibrillation auriculaire peut faire battre le cœur très vite, à plus de 150 battements par minute. Quand le cœur bat plus vite que la normale, on parle de tachycardie.
La fibrillation ventriculaire est la forme d'arythmie la plus dangereuse. Sous cette forme, les ventricules du cœur perdent leur capacité de se contracter, ce qui interrompt la circulation du sang dans le corps et le cerveau.
La cohérence cardiaque en pratique
Pour entrer en cohérence cardiaque, rien de plus simple : il suffit de respirer 6 fois 6 inspirations/expirations par minute (soit un inspir de 5 secondes et un expir de 5 secondes) et de le faire pendant 3 minutes au moins.
Réalisation d'une ablation par radiofréquence :
Il n'est pas pratiqué d'anesthésie générale mais une simple anesthésie locale au niveau des points de ponction vasculaire associée parfois à un traitement sédatif, l'intervention pouvant se prolonger au-delà d'une heure.
Le traitement par ablation s'adresse aux patients présentant des symptômes invalidants liés à la fibrillation atriale (FA). Le taux de succès varie selon la présence d'une cardiopathie associée et selon le type de FA : une FA paroxystique (intermittente) est efficacement traitée dans 70% des cas.
La cause la plus fréquente de l'insuffisance cardiaque est l'infarctus du myocarde. Celui-ci crée une lésion irréversible d'une partie du muscle cardiaque et ne permet plus au cœur de fonctionner normalement. L'angine de poitrine grave peut également se compliquer d'insuffisance cardiaque.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Lorsque la fréquence cardiaque est au-dessus de la barre des 100 battements par minute. Une fréquence cardiaque au-dessus de 100 n'est pas signe de bonne santé.
L'arythmie peut ralentir la circulation du sang vers le cerveau et le reste du corps, provoquant des palpitations cardiaques, des étourdissements, des évanouissements ou même la mort. Si vous souffrez de bradycardie, vous pouvez vous sentir fatigué, essoufflé ou étourdi, ou vous évanouir.
Pour réduire le flutter auriculaire, des médicaments antiarythmiques peuvent être administrés. Des traitements à l'aide de stimulation électrique existent également. L'administration de médicaments anticoagulants a pour but de diminuer le risque de formation de caillots de sang (thrombus).
Le caractère typique du flutter est identifiable sur l'ECG de surface. En cas de flutter typique antihoraire, l'aspect classique est celui d'ondes F s'inscrivant à 300/min, négatives dans les dérivations inférieures («dents de scie») et en V6 et positives en V1 (figure 4b).
La tachycardie est une maladie qui fait battre le cœur trop vite. Un cœur en bonne santé bat entre 50 et 80 fois par minute. L'exercice physique, le stress ou la peur peuvent faire accélérer le cœur, mais c'est une réaction normale.