« Porter un costume est autorisé, même si l'on s'attend à ce que la majorité des détenus opte pour des vêtements de sport », sourit Mme Van De Vijver. Les uniformes de prisonniers ne disparaîtront pas pour autant : si le détenu choisi de ne pas porter ses propres vêtements, il portera alors l'uniforme pénitentiaire.
Cette couleur est choisie en raison de sa forte visibilité, permettant de distinguer les prisonniers au milieu de civils. En effet, cet uniforme orange n'est généralement pas porté à l'intérieur de la prison mais lors de transferts, du procès ou de travaux en extérieur.
L'uniforme orange date des années 1970 et est surtout utilisé lors de transferts ou de travaux en extérieur. L'orange étant une couleur très voyante, il est plus facile de repérer les prisonniers au milieu de civils. L'orange est loin de faire l'unanimité dans les établissements carcérals américains.
Une tenue qui ne fait pas sonner le portique du parloir
Généralement, il n'y a pas de tenue vestimentaire exigée pour une visite dans une prison, qu'il s'agisse des femmes ou des enfants. Le règlement d'une maison d'arrêt n'interdit en effet aucune tenue aux visiteurs.
Seuls les établissement pour longue peine disposent d'une laverie avec un système de jetons, pas les maisons d'arrêt. De ce fait les détenus doivent laver leur linge à la main en cellule ou dans les douches. Il est donc possible, pour la famille, de demander à récupérer le linge du détenu pour le laver.
(ne pas oublier que bretelles, ceinture ou soutien-gorge à armatures métalliques peuvent faire déclencher l'alarme du portique de détecteur de métaux. Il est préférable d'en tenir compte avant d'entrer au parloir...)
Les vêtements des prisonniers contribuent à la sécurité des pénitenciers. Les détenus de la prison ont commencé à porter des combinaisons standards cette année au lieu de leurs propres vêtements afin de diminuer la contrebande et l'intimidation liée à l'apparence.
Aucune torture physique ou morale ni aucune contrainte ne pourra être exercée sur les prisonniers de guerre pour obtenir d'eux des renseignements de quelque sorte que ce soit.
Tous les détenus sont traités avec le respect dû à la dignité et à la valeur inhérentes à l'être humain.
Le business carcéral
Et pour cause, l'univers carcéral américain représente un véritable marché économique, où le nombre de prisonniers est proportionnel aux profits. En effet, la particularité des Etats-Unis tient au recours à des prisons dont la gestion est entièrement privée.
Particularité américaine, la gestion des prisons est soit du ressort des acteurs publics, soit dévolue à des entreprises privées. Si ce mode de gestion dual est ancien, la privatisation des établissements pénitenciers a connu un net essor à partir des années Reagan.
La peine de travaux forcés est une peine de détention assortie de travail obligatoire qui peut être infligée aux individus condamnés à l'emprisonnement pour des crimes ou des délits. La peine de travaux forcés est encore en vigueur dans certains pays.
le dépôt du linge
Inscrivez sur le sac le nom du détenu, son numéro d'écrou et éventuellement son numéro de cellule. Faites une liste en double exemplaire, en indiquant le nombre de chaque objet déposé. Vous pouvez scotcher l'une de ces listes directement sur le sac.
La torture conduit inévitablement à une escalade de la violence. Les personnes qui ont du pouvoir sur les détenus et peuvent leur causer douleur la souffrance, sont souvent elles-mêmes brutalisées. Elles abusent de leur pouvoir pour se venger ou pour satisfaire des intentions sadiques.
Le statut de prisonnier de guerre s'applique uniquement dans les situations de conflit armé international. Par prisonniers de guerre on entend généralement les membres des forces armées d'une des parties à un conflit étant tombés aux mains de la partie adverse.
Dans les parloirs ordinaires, où ont lieu la majorité des visites, les rencontres se déroulent dans un espace réduit, souvent mal isolé du bruit, pour une durée brève et sous la surveillance "continue et directe" du personnel pénitentiaire.
Emmanuel Caldier. de sécurité, c'est facile. Pour le détonateur, il faut cacher un petit engin dans un objet métallique, un stylo par exemple, qu'on dépose à côté du portique pour que celui-ci ne sonne pas.
Ils coûtent 150 euros en prison, mais ils sont nuls. En revanche, eux ne sonnent pas au parloir.
La chose la plus importante que vous pouvez faire pour votre proche c'est de rester en contact avec lui. Ce qui pèse souvent le plus aux personnes incarcérées c'est l'isolement et la peur qu'une fois sorti vous ne soyez plus là pour elles. La façon la plus simple de rester en contact c'est par téléphone et au parloir.
Une journée de détention est rythmée par un emploi du temps précis. Si les horaires sont fixes, le contenu de la journée peut être très différent d'un détenu à l'autre : aux mêmes heures, certains restent en cellule, d'autres participent aux activités de l'établissement, d'autres encore sont en promenade.
Le travail contraint est un concept général qui embrasse plusieurs formes d'exploitation de main-d'œuvre. Parmi ces formes, on trouve la servitude, le travail temporaire obligatoire, la dépendance, l'assujettissement, la corvée et, peut-être, l'esclavage.
M'B. : Juridiquement, les statuts sont différents. L'esclave est le bien de son maître. Le travailleur forcé, lui, reste libre en droit. Cela dit, dans les faits, les travailleurs forcés sont réquisitionnés et maintenus au travail sous la contrainte.
Réclusion criminelle,
peine criminelle de droit commun qui consiste en une privation de liberté avec, en principe, assujettissement au travail. (Elle est prononcée pour 10 ans au moins et peut, selon la gravité, atteindre quatre limites : la perpétuité, 30 ans, 20 ans, 15 ans.