Pays dans lequel l'Etat et la religion sont séparés, l'Etat est neutre sur le plan religieux et les citoyens bénéficient de la liberté de conscience.
Qui concerne la vie civile, par opposition à la vie religieuse : Habit laïque. 2. Indépendant des organisations religieuses ; qui relève de la laïcité : État laïque.
De même, le Togo, la République démocratique du Congo, le Cameroun, le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Tchad, la République centrafricaine, la Tanzanie et la Namibie ont inscrit la laïcité dans leur Constitution.
Un décret du 3 ventôse an III établit un régime de séparation des églises et de l'État. Tout en affirmant le principe du libre exercice des cultes, le décret précise que l'État n'en salarie aucun, ne fournit aucun local et ne reconnaît aucun ministre du culte.
Les interdits et les limites aux libertés individuelles dans le cadre laïc. Le principe de laïcité a pour conséquence la séparation de l'État et des organisations religieuses. Il n'y a donc pas de service public du culte. L'État ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie, aucun culte.
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
Faire respecter le principe de laïcité à l'école. La laïcité est un principe de liberté, liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est au fondement de notre société et de notre école qui doit préserver les élèves de tout prosélytisme idéologique, économique et religieux.
Brésil. Le Brésil est un pays laïc depuis 1891 (art. 72, §3º à 7º de la Constitution de 1891) confirmé par la constitution de 1988 établissant clairement la séparation entre État et religion (art. 19, I ).
Article 1 de la Constitution du 4 octobre 1958 : «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.
Personne qui n'appartient à aucune confession religieuse.
Dans l'Église catholique, on désigne comme « laïcs » les personnes qui, tout en appartenant à la communauté des fidèles, n'ont pas la responsabilité du sacerdoce ministériel comme le « clergé ».
Le laïcat consacré est une forme de vie chrétienne dans laquelle la personne baptisée s'engage par vœu privé, à vivre la chasteté dans le célibat à cause et en vue du Royaume. Il s'agit d'une authentique consécration officiellement reconnue par l'Église.
La laïcité est un principe, selon lequel la religion et l'État sont clairement séparés. L'Église ne peut pas intervenir dans les décisions de l'État, et l'État ne peut pas intervenir dans la vie religieuse. En France, une loi a été votée en 1905 pour faire appliquer cette séparation.
141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Le règlement intérieur rappelle que la mise en oeuvre d'une procédure disciplinaire est précédée d'un dialogue avec l'élève. »
Cette neutralité s'applique aux agents du service public et non à ses usagers, à l'exception des élèves des écoles, collèges et lycées publics, usagers du service public de l'éducation, pour lesquels la loi du 15 mars 2004, encadre « le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse ».
Les Etats-Unis : une démocratie laïque, mais une société très religieuse. Il y a un paradoxe dans la situation américaine : une religiosité à fleur de peau, des présidents ou des candidats aux présidentielles qui font étalage de leur conversion à l'évangélisme (Jimmy Carter, Bush-fils, Ted Cruz, Carsons, Perry).
Le Royaume-Uni n'est officiellement pas un pays laïc à l'image par exemple de la France, mais présente une synthèse audacieuse entre affirmation du caractère religieux de l'État britannique et liberté de conscience et de culte.
Il faut attendre le début des années 1870 pour qu'il ne soit plus simplement un adjectif définissant ce qui n'est ni religieux, ni ecclésiastique. La première définition argumentée en sera fournie par Ferdinand Buisson, en 1887 dans son Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire.
Première charte de la laïcité à l'école (septembre 2013)
Le port de signes ou tenues par lesquelles les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ». Cette charte devra être visible dans les établissements d'enseignement public : écoles primaires, collèges, lycées.
Elle nous unit et permet de vivre libres et égaux au quotidien, quelles que soient nos convictions. En France, la laïcité est l'un des grands principes de la République : chacun est libre de croire en un dieu ou plusieurs, de ne pas croire, de changer de religion, d'adopter ou d'abandonner une religion.
La laïcité est ensuite institutionnalisée avec la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État. Cette loi proclame en effet la neutralité de l'État à l'égard des différentes religions : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte (…) » (article 2).
De la loi de 1905 à nos jours
La loi du 9 décembre 1905 met un terme au concordat et institue la séparation des églises et de l'État. Elle traite de la question des lieux du culte, des associations cultuelles et de la police des cultes. Cette loi devient le pilier des institutions laïques.
L'État suisse n'est pas pour autant un État laïc, car il n'impose pas une neutralité dans l'espace public : il n'interdit pas le port de signes distinctifs religieux (comme le voile islamique) à l'école ou dans l'administration, ni le catéchisme chrétien ou le cours d'histoire biblique à l'école, appelé cours d'éthique ...
Inscrite dans la Constitution, la laïcité constitue aujourd'hui un des fondements de la République française. Elle repose sur deux principes : l'obligation de l'État de ne pas intervenir dans les convictions de chacun et l'égalité de tous devant la loi, quelle que soit leur religion.