Une geisha (芸者), aussi appelée geiko (芸子/芸妓) ou geigi (芸妓), est au Japon une artiste et une dame de compagnie, qui consacre sa vie à la pratique artistique raffinée des arts traditionnels japonais pour des prestations d'accompagnement et de divertissement, pour une clientèle très aisée.
Il n'est pas dit formellement que les geisha ne peuvent pas avoir de relations sexuelles avec leurs clients, mais cela est toujours resté officieux pour des questions de prestige et d'élégance.
Elles n'ont pas le droit de se marier ni d'avoir des enfants, mais elles peuvent se choisir un amant (ou plusieurs), sans forcément qu'il s'agisse d'un client. «Certains Japonais se figurent que les geikos continuent d'avoir un danna, un protecteur riche, explique Komomo. Mais ce n'est plus forcément nécessaire.
Danseuse et chanteuse japonaise. (Après avoir appris le chant, la poésie, la musique, l'art de servir le thé, les geishas deviennent entraîneuses et artistes dans des maisons de thé.)
Ce phénomène typiquement japonais se distingue de la prostitution « classique » par les motivations supposées des jeunes filles impliquées : plutôt qu'une source stable d'argent, c'est une source occasionnelle d'argent de poche ou d'appoint qui serait visée, souvent stigmatisée par le désir de se procurer des produits ...
Le terme oiran est alors apparu : les oiran sont également des courtisanes de haut niveau, mais sans connaissance particulière de la danse ou du chant, car sont alors apparues les geishas (« personne qui pratique les arts »), qui, sans être des courtisanes elles-mêmes, ont repris à leur compte danse et chant.
Le Yoshiwara (吉原) était un quartier célèbre d'Edo (aujourd'hui Tokyo), au Japon. Il était connu pour être le quartier des plaisirs, célèbre pour ses artistes, ses courtisanes et ses prostituées.
Un chignon de cheveux lisses noirs, réalisé par un coiffeur pour une semaine (les geishas dorment pour cela sur un repose-nuque !), ou une perruque.
Les Geishas sont célèbres pour le maquillage blanc de leur visage, symbole de pureté. La poudre qu'elles appliquent, par-dessus une huile à base de camomille et de clous de girofle appelée bintsuke-abura, est obtenue après broyage de grains de riz.
La tenue d'une geisha se compose principalement d'un kimono de soie, fait à la main et de grande valeur (il peut coûter plusieurs milliers d'euros), fermé dans le dos par un obi, cette large ceinture traditionnelle japonaise. Selon l'âge de la geisha, le nœud du obi ne se fera pas de la même manière.
Une okiya (置屋, maison de geisha) est l'endroit, au Japon, où logent les geishas et leurs apprenties (maiko) le temps de leur contrat (nenki), et parfois même après.
Il est possible de voir des geisha et des maiko dans les villes de Tokyo et de Kyoto, là où s'établissent les quartiers où elles vivent et où elles sont formées. Les quartiers de Gion, Pontocho, Miyagawacho, Kamishichiken et Shimabara sont les quartiers principaux des geisha.
Protecteurs, patrons et financier d'une geisha, le mot lui-même signifie « mari ». Dans le monde des geisha (芸者), chacune bénéficie d'un protecteur financier appelé son danna.
Le kimono des geishas est porté avec l'obi, ou la ceinture de soie qui accompagne généralement les habillements nippons. L'obi se ferme par un nœud dans le dos, c'est très important, car cela permettait de les différencier des prostituées qui nouaient la ceinture de leur habit sur le devant.
L'ORIGINE DES GEISHAS
Très nombreuses aux 18e et 19e siècles, les geishas sont avant tout des femmes raffinées et très cultivées, qui offrent leurs services aux hommes aisés en tant que femmes de compagnie, dédiant l'essentiel de leur temps à la pratique des arts traditionnels japonais.
La peau parfaite des Japonaises tient aussi à leur consommation de poisson. En cause, la richesse du poisson en acides gras omégas-3, de puissants hydratants et assouplissants. Autres atouts belle peau de l'alimentation à la japonaise : les algues ! Certaines sont anti-âge, d'autres sont anti-oxydantes.
Un oiran doit être bien éduqué, hautement formé à différentes compétences telles que le chado, la calligraphie, l'ikebana et le shamisen. Ils sont censés être bien versés et élégants.
Un yakuza (ヤクザ) est un membre d'un groupe du crime organisé au Japon (mafia). Les yakuzas sont représentés par quatre principaux syndicats, présents sur tout l'archipel, et possèdent également des ramifications dans la zone Pacifique, et même en Allemagne et aux États-Unis.
Le second cour commence le 5 décembre et couvre l'arc du Quartier des plaisirs.
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Il faut dire que, pour mieux leur plaire, des prostituées se prétendaient geishas. Pourtant, ce n'est pas le cas. Dès 1779, le gouvernement reconnaît officiellement le statut de geisha comme différent de celui de prostituée. Ces artistes femmes étaient considérées comme des modèles de goût et de savoir vivre.
Le quartier Golden-gai à Shinjuku : un haut lieu de la prostitution devenu le paradis des buveurs. La partie ouest de l'arrondissement de Shinjuku à Tokyo abrite un petit quartier unique en son genre appelé Shinjuku Golden-gai.
Les Oiran sont des courtisanes/prostituées de haut rang, elles ont le nœud du kimono à l'avant et un habillement ostentatoire (coiffure, kimono et hauts Geta), on peut en voir défiler une lors d'un Matsuri qui se tient chaque année au début de printemps dans le quartier de Taito Nord (au dessus de Asakusa).
Lorsqu'un samouraï se teignait les dents en noir, cela reflétait sa décision de ne plus servir un autre daimyo pour le reste de sa vie, et depuis l'époque des shikken, les nobles appliquaient cette coutume avec une signification similaire de loyauté envers le shogun.
Ce sont dans les hanamachi que vous aurez le plus de chances de croiser des geishas, puisque ce sont les quartiers où elles sont formées et où sont basés les restaurants et maisons de thé dans lesquels elles se produisent. Il en existe 6 à Tokyo : Shinbashi, Yoshicho, Hachioji, Mukojima, Kagurazaka et Asakusa.