Illimitée : La grève est illimitée au sens où sa fin n'est pas définie. Elle perdure tant et aussi longtemps que le gouvernement n'a pas répondu favorablement aux revendications des grévistes. La décision de poursuivre ou non la grève se prend généralement lors d'assemblée générale de reconduction de la grève.
C'est quoi, une grève générale illimitée (GGI)?
La GGI est l'arrêt de toute prestation de travail pour une durée indéterminée par toutes les travailleuses et tous les travailleurs d'une même accréditation syndicale.
C'est quoi, une grève générale illimitée (GGI)?
Dans le cas des profs des écoles publiques du Québec, il s'agit donc de toutes celles et tous ceux qui enseignent dans un même centre de services scolaires francophone.
la grève tournante, qui correspond à la cessation du travail par roulement concerté des différents secteurs ou catégories professionnelles d'une même administration ; la grève politique, non justifiée par des revendications professionnelles ; la grève sur le tas avec occupation et blocage des locaux de travail.
C'est possible à travers la grève de 59 minutes notamment. C'est un mode de protestation développé par les syndicats français pour utiliser une faille de la législation sur le service minimum. La loi prévoit qu'au-delà d'une heure de grève en France c'est une journée de salaire qui est retranchée.
Sur la période 2020-2021, les données manquent pour certains pays. Depuis 2020, la France comptabilise le plus de jours perdus pour cause de grève en moyenne (79 jours), suivi par la Belgique (57 jours), la Norvège (50 jours), le Danemark et la Finlande (tous deux 49 jours).
L'absence de service fait donne lieu à une retenue égale à 1/30me de la rémunération par jour de grève, même si la durée de la grève est inférieure à la journée complète. La retenue est calculée sur l'ensemble de la rémunération : traitement indiciaire, indemnité de résidence, primes et indemnités.
Quels effets la grève a-t-elle sur la rémunération ? Dans le privé : l'employeur retient sur la paye du salarié gréviste une rémunération proportionnelle à la durée de l'arrêt du travail. Toute retenue supérieure est interdite. On perd ainsi une heure de salaire pour une heure de grève, une journée pour un jour, etc.
Peut-on faire grève sur son lieu de travail ? Oui, absolument, à condition de ne pas entraver le travail de non-gréviste et de ne pas bloquer l'entreprise. Il est également possible de la faire en dehors du lieu de travail, par exemple pour se rendre à une manifestation.
ENQUÊTE - Depuis 1947, pas une seule année ne s'est écoulée sans que des mouvements sociaux ne viennent perturber le réseau ferré national. À la clé, un nombre impressionnant de jours de travail perdu. Le Figaro a fait les comptes.
Un appel à la grève au jeudi 1er février est lancé par les différents syndicats enseignants. Outre une revalorisation de leurs salaires et une hausse des recrutements, les personnels de l'Education nationale visent leur ministre Amélie Oudéa-Castéra dont certains syndicats demandent la démission.
Ils réclament aussi une revalorisation des salaires, un statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH et une amélioration de leurs conditions de travail, via un plan de recrutement pluriannuel et la baisse du nombre d'élèves par classe.
Les revendications concernent deux volets principaux, soit le salaire et la tâche des enseignantes et enseignants. «Nous voulons que les conditions d'exercice soient améliorées en ayant une tâche plus équilibrée, avec du temps pour préparer, enseigner et corriger.
Dans le privé, le personnel d'éducation est un salarié de droit privé, géré par une convention collective propre à l'établissement : à ce titre, les revendications des enseignants ne le concernent pas.
Bernard Thibault, secrétaire général de la fédération CGT Cheminots, est le très médiatique meneur des grèves de 1995 qui paralysent le pays pendant près d'un mois.
Pour être qualifié de grève, le mouvement doit être suivi par au moins 2 salariés. Toutefois, un salarié peut faire grève seul au sein de l'entreprise dans les conditions suivantes : Soit le salarié accompagne un appel à la grève lancé au niveau national. Soit il est l'unique salarié dans l'entreprise.
- Cessation concertée
Les salariés doivent avoir la volonté commune de cesser le travail pour appuyer leurs revendications professionnelles. A la différence du secteur public, la grève ne doit pas obligatoirement être déclenchée par l'appel d'un syndicat dans le secteur privé.
Outre les magistrats et les militaires, certains agents publics ne disposent pas du droit de grève : les policiers, les CRS, les personnels des transmissions du ministère de l'Intérieur, les agents déconcentrés de l'administration pénitentiaire et les personnels de la navigation aérienne pour certaines de leurs ...
Les salarié·es du secteur privé ne sont pas tenu·es de déposer un préavis de grève. Ils sont tenus d'informer l'employeur du motif de l'absence, il n'y a pas de délai de prévenance pour cette information; au plus tard le lendemain du jour de grève.
L'absence de service fait donne lieu à une retenue égale à 1/30me de la rémunération par jour de grève, même si la durée de la grève est inférieure à la journée complète. La retenue est calculée sur l'ensemble de la rémunération : traitement indiciaire, indemnité de résidence, primes et indemnités.
Salaire des grévistes
La grève suspend le contrat de travail. L'employeur est donc dispensé de payer le salaire. La retenue sur salaire à opérer doit être strictement proportionnelle à la durée de l'arrêt de travail. Néanmoins, un accord en fin de grève peut prévoir le paiement de tout ou partie du salaire.
Retards, absences : informer son employeur
Un salarié doit informer de son retard ou de son absence son employeur, par tout moyen (SMS, courriel, appel). Il doit aussi pouvoir justifier ce retard ou cette absence, par la consultation des sites des transporteurs publics par exemple.
Tout salarié·e du privé, tout agent·e du public peut donc faire grève sauf exceptions concernant certains services (les policiers, les CRS, les militaires, les personnels de l'administration pénitentiaire, les personnels des transmissions du Ministère de l'Intérieur, les magistrats de l'ordre judiciaire et certains ...
Le législateur en a fait de même avec les policiers puisqu'ils disposent de tous les droits syndicaux à l'exception du droit de grève. Dès lors, le caractère absolu du principe d'interdiction de l'exercice du droit de grève semble non seulement une apparence (I) mais est également remis en cause (II).
Les étudiants ne travaillant pas, ce droit ne leur est donc pas destiné. «D'un point de vue juridique, les étudiants ne peuvent pas faire grève. Ils peuvent pour autant décider de ne pas assister à leurs cours, ce qui est un manquement à l'obligation d'assiduité», explique Me Valérie Piau.