Turbomoteur dont la puissance est prise sur la partie basse pression (turbine libre, aussi désignée Nf), laquelle n'est pas liée mécaniquement à la partie haute pression (compresseur/ générateur de gaz, aussi désigné Ng).
Le rotor est entrainé en rotation par un groupe moto-propulseur, constitué d'un moteur (à pistons ou turbine), d'un embrayage et d'un réducteur aussi appelé BTP (boitier de transmission principal). Comme pour l'hélice, le rotor exerce sur l'air un couple dû à son mouvement.
Un turbopropulseur fournit une puissance pour faire tourner l'hélice, tandis que le turboréacteur fournit une poussée.
Le principe est simple :
Les gaz sortent à très grande vitesse car ils traversent un réacteur dont la forme se rétrécit. De plus, en sortant du réacteur, les gaz font tourner une turbine, située sur le même axe que le compresseur, juste après la chambre de combustion.
Le fonctionnement des turboréacteurs s'appuie sur le principe d'action-réaction : il s'agit d'accélérer une masse d'air pour créer une force de poussée qui, par réaction, va propulser l'avion. Toutes les architectures de turboréacteurs reposent sur les 3 mêmes étapes, à savoir : Compression - Combustion - Détente.
L'autorité américaine (FAA) vient de certifier le réacteur du Boeing 777X, le GE9X. Avec un diamètre de soufflante de 3,40 m c'est le moteur d'avion le plus gros du monde, le plus puissant aussi.
Turbine : l'air va passer dans une turbine (sorte d'hélice, comme le compresseur) qui va se mettre en rotation. Cette turbine est reliée par un arbre au compresseur et va donc l'entrainer dans son mouvement.
Le rôle de la turbine est de transformer l'énergie de l'eau, de la vapeur ou du vent en énergie mécanique, de manière à faire tourner un alternateur. L'alternateur, à son tour, transforme l'énergie mécanique en énergie électrique.
Quand l'air frappe les ailes de l'avion, il change de direction : il est dévié vers le bas. L'aile exerce une force et pousse l'air vers le bas. En réaction, l'air exerce une force dans le sens opposé et pousse l'aile vers le haut : ça la fait monter. C'est aussi grâce à ça que l'avion s'élève et peut rester en l'air.
Les avions légers ont des hélices bipales de 1,50 à 2 m de diamètre, pour des puissances de l'ordre de 80 à 160 ch . Les plus gros moteurs à pistons ont des hélices à 4 pales, parfois 5, d'un diamètre allant jusqu'à 4,20 m (Chance Vought F4U Corsair, moteur Pratt & Whitney R-4360).
Le choix d'un turbopropulseur, c'est-à-dire d'un système de propulsion à hélices, provient en particulier de la nécessité d'éviter, lors d'utilisation de terrains sommaires, l'ingestion de corps étrangers susceptibles d'endommager le moteur, comme cela se produirait avec un turbofan.
Admission. Le vent relatif fait entrer l'air dans la chambre de combustion à travers les clapets ouverts. En amont de la chambre, du carburant est pulvérisé dans le flux d'air. Lorsque la chambre de combustion est froide, les bougies provoquent la combustion du mélange avant qu'il ne sorte de la chambre.
Le Heinkle He 178 est le premier avion a turboréacteur par la société allemande Heinkle . Il vola pour la première fois le 20 juin 1939 au début de la guerre mondiale . L'avion a été piloté par Erich Warsitzle 27 août 1939.
Le kérosène est le carburant pour avions le plus utilisé. Il sert aux jets civils et militaires, aux avions à turbopropulsion et aux hélicoptères entraînés par des moteurs à turbines. Il entre en ébullition autour de 150 °C –250 °C et, comme le diesel, appartient à la catégorie des distillats de densité moyenne.
Deux rotors sont nécessaires pour équilibrer la force de couple, sans un deuxième rotor, appelé rotor anticouple et situé à l'arrière de l'appareil, l'hélicoptère serait impossible à piloter, car il tournerait sur lui-même. C'est grâce aux rotors que les hélicoptères peuvent décoller et atterrir à peu près partout.
Réponse du Guichet. Si vous prenez un jour un hélicoptère, vous vous rendrez compte que se baisser, s'il ne s'agissait d'une obligation, est un pur réflexe pour se protéger du souffle violent dégagé par les pales.
L'air passe sur ses ailes bombées et quand la vitesse est suffisante, l'accélération les fait monter comme si elles étaient aspirées vers le haut. En même temps, le dessous de chaque aile étant plat, l'air qui arrive par en-dessous “pousse” l'appareil.
Que ça soit pour rouler au sol ou voler, un avion utilise la même source de poussée : ses moteurs. Certes, le régime des moteurs au sol est très faible mais c'est bien lui qui permet d'avancer, et non une quelconque motorisation située dans les roues, d'où la problématique de la marche arrière.
AVIAT. Personne qui conduit un aéronef; aviateur qui conduit un avion. Pilote d'hélicoptère, de planeur, de dirigeable; premier, second pilote; pilote de l'aviation civile, de guerre; brevet de pilote.
turbine[ClasseHyper.] turboréacteur[DomainDescrip.] roue[DomainDescrip.] moteur rotatif[Hyper.]
Une turbine est un dispositif rotatif convertissant partiellement l'énergie interne d'un fluide, liquide (comme l'eau) ou gazeux (vapeur, air, gaz de combustion), en énergie mécanique au moyen d'aubes disposées sur un arbre tournant à grande vitesse.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
La capacité de planer d'un avion s'appelle la finesse, et les avions de ligne comme les Airbus A320 ou les Boeing 737 ont une finesse autour de 20. Cela signifie que lorsque l'avion descend de 1 mètre, il avance de 20 mètres. Quand l'avion vole à 10km d'altitude, il peut donc planer sur environ 200 km.