La consommation des ménages en biens augmente légèrement en juin 2021 (+0,3 %)Dépenses de consommation des ménages en biens - juin 2021. Les dépenses de consommation des ménages en biens augmentent légèrement en juin (+0,3 % en volume* par rapport à mai 2021), après le vif rebond de mai (+10,6 %) lié au déconfinement.
Les grands changements de la consommation de 1960 à 2014
L'alimentation, l'habillement, l'équipement du logement sont plus élevé en 1960 qu'en 2014. Cela peut aller jusqu'à 25% de plus. A l'inverse, les dépenses de logement, santé, transport, communication et loisirs étaient moins élevés en 1960.
< 15 % du budget
Entre 1959 et 2019, la consommation des Français a augmenté chaque année sauf en 1993 et en 2012. De ce fait, le volume annuel de consommation par personne est maintenant quatre fois plus élevé qu'en 1960. L'augmentation n'a pas été continuellement la même.
Les ménages consacrent à l'alimentation une part de plus en plus réduite de leur dépense de consommation : 38 % en 1959 contre 23 % en 2018. Le montant consacré à l'alimentation a certes augmenté, mais cette augmentation est plus faible que celle des autres postes de consommation.
Cinquante ans de consommation alimentaire : une croissance modérée, mais de profonds changements. Depuis 1960, les ménages consacrent à l'alimentation une part de plus en plus réduite de leur dépense de consommation : 20 % en 2014 contre 35 % en 1960.
En 2020, la dépense de consommation finale des ménages chute de 7,1 % en volume, après une hausse de 1,8 % en 2019 (figures 1 et 2). Cette chute est sans précédent dans l'histoire des comptes nationaux français, établis depuis 1949.
Le pouvoir d'achat reçu par l'ensemble des ménages progresse de 2 % par an en moyenne (moyenne stable, sur 1974-2006). Au cours des Trente Glorieuses, le pouvoir d'achat progressait plus rapidement, de 4 ou 5 % par an.
La consommation effective des ménages inclut tous les biens et les services acquis par les ménages résidents pour la satisfaction de leurs besoins, que ces acquisitions aient fait, ou non, l'objet d'une dépense de leur part.
Les transports, la communication, les loisirs et la culture forment un autre quart de la consommation totale des Français. Un coefficient budgétaire est le rapport de la dépense consacrée à un poste ou à une catégorie de biens ou services, (par exemple l'alimentation, le logement...) à la dépense totale.
Elle est déterminée notamment par leniveau du revenu disponible, l'élasticité-revenu, le taux d'intérêt, le taux d'inflation et l'élasticité-prix. Des facteurs culturels et sociaux viennent également compléter l'explication des modes de consommation des ménages.
L'alimentation représentait 29 % du total du budget de consommation des ménages en 1960 et seulement 17 % en 2019. L'évolution du coefficient budgétaire d'un poste dépend de l'évolution du volume de la consommation de ce poste ou de cette catégorie et de celle de son prix relatif.
A) Les déterminants économiques de la consommation
Les besoins : les biens permettent de satisfaire les besoins (voir pyramide de Maslow). Les revenus : l'élasticité-revenu mesure la variation de la demande par rapport à la variation du revenu.
La consommation des ménages est une donnée essentielle pour la santé économique de notre pays puisqu'elle représente traditionnellement la principale source de croissance de l'économie française. En 2019, elle représentait 52 % du PIB et avait connu une progression de 1,5 % en volume par rapport à 2018.
Dépense de consommation des ménages (en volume aux prix de l'année précédente chaînés). Les dépenses de consommation des ménages s'élèvent à 304,3 milliards d'euros au 4ème trimestre 2021, soit une hausse de + 0,4 % par rapport au trimestre précédent.
Les dépenses de consommation des ménages représentent 301,4 milliards d'euros au 3ème trimestre 2021. Sur l'année 2021, les niveaux des dépenses de consommation des ménages ont évolué à la hausse chaque trimestre. En volume, le 3ème trimestre a été le plus élevé avec une hausse de +5% par rapport au trimestre précédent ...
Cela est lié à une réduction de 1 % des dépenses sur les carburants, en particulier l'essence. Par rapport à juillet 2021, les dépenses de consommation des ménages affichent une baisse de 4,3 %.
En comptabilité nationale, il s'agit d'un roupe d'agents économiques ou secteur institutionnel, dont la fonction principale est la consommation. Il comprend les ménages en tant que personnes physiques et les entreprises individuelles.
En 2017, en France, le logement représente en moyenne 22 % des dépenses des 20 % des ménages les plus modestes (1er quintile de niveau de vie) et constitue ainsi leur premier poste de consommation, devant l'alimentation à domicile (18 %), les transports (14 %) et les biens et services divers, tels que les assurances, ...
2. Évolution déflatée à l'aide de l'indice du prix des dépenses de consommation non « pré-engagées » des ménages. Lecture : en 2021, la dépense de consommation finale des ménages augmente de 5,2 % en volume ; le pouvoir d'achat du revenu disponible brut augmente de 2,3 %.
Pour l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), sur le long terme comme dans les 5 dernières années, le pouvoir d'achat a augmenté de 0,9 % en moyenne par an. En fait, ces 25 ans se décomposent en périodes très différentes en raison de la crise financière et économique à partir de 2007.
Le pouvoir d'achat dépend alors du niveau du revenu et du niveau des prix. L'évolution du pouvoir d'achat correspond donc à la différence entre l'évolution des revenus des ménages et l'évolution des prix. Si la hausse des revenus est supérieure à celle des prix, le pouvoir d'achat augmente.
Selon l'OCDE, le pouvoir d'achat du revenu disponible brut a progressé de 8,5% en France entre 2007 et 2021. Le retour de l'inflation a propulsé le thème du pouvoir d'achat en tête des préoccupations des Français.
Quels sont les différents types de consommation en économie ? Dans le cas des biens durables, la comptabilité nationale dissocie la consommation intermédiaire (matières premières ou énergie, frais marketing, dépenses de gestion, etc.) et la consommation finale.
En lien notamment avec un faible niveau de vie, l'alimentation y constitue le plus gros poste de dépenses (24 % du budget de consommation), devant les transports et le logement.