Vous pouvez acheter un fonds de commerce en liquidation dans une vente aux enchères organisée par le tribunal de commerce ou en faisant une proposition directe au liquidateur. Attention, pour une liquidation judiciaire, le paiement est toujours comptant.
En pratique, il y a deux acteurs incontournables qui interviennent systématiquement dans un projet de reprise d'entreprise : l'expert-comptable et l'avocat. Mais ce n'est pas suffisant ! Il ne faut pas se limiter strictement aux aspects juridiques, fiscaux et financiers.
Toute offre doit être écrite et comporter l'indication :
1° De la désignation précise des biens, des droits et des contrats inclus dans l'offre ; 2° Des prévisions d'activité et de financement ; 3° Du prix offert, des modalités de règlement, de la qualité des apporteurs de capitaux et, le cas échéant, de leurs garants.
En cas de liquidation judiciaire, les dettes fournisseurs seront réglées en fonction des actifs qui seront vendus par le liquidateur et du rang de privilège des autres créanciers. Si les actifs sont insuffisants, le Tribunal prononcera la clôture de la procédure pour insuffisance d'actifs et les dettes seront éteintes.
Sa durée maximale est de 10 ans. Il est essentiel pour l'entreprise de suivre le plan, à défaut de quoi la liquidation judiciaire est prononcée d'office. Lorsqu'il apparaît que l'entreprise ne pourra pas se redresser, la procédure peut être transformée en procédure de liquidation judiciaire.
La liquidation judiciaire est une procédure collective à l'encontre d'un débiteur qui se trouve dans l'impossibilité de faire face à ses dettes. L'objectif principal est de stopper l'endettement du débiteur et de pouvoir rembourser les créanciers si cela est encore possible.
Pour les dirigeants de l'entreprise, les conséquences de la liquidation judiciaire sont simples mais massives : ils ne peuvent plus exercer d'activité artisanale, commerciale, libérale, indépendante. Le liquidateur engage y compris leur patrimoine selon la forme juridique de l'entreprise.
La possibilité de sauver l'entreprise : le dépôt de bilan. L'impossibilité de sauver l'entreprise : la liquidation judiciaire.
Au lieu créer son entreprise, l'entrepreneur peut décider de racheter une entreprise existante. Cette méthode, qui est sauf exception plus coûteuse pour un porteur de projet, permet de se lancer dans un projet avec une entreprise déjà en état de marche.
Créer ou reprendre une entreprise sans apport est possible dans la mesure où vous pouvez emprunter ou faire entrer des investisseurs dans le capital de votre société. Afin de trouver l'argent nécessaire au lancement de votre projet, il faudra convaincre le prêteur ou l'investisseur de la viabilité de votre projet.
Fitness, beauté... les spécialisations sont variées et nécessitent selon les enseignes un apport souvent compris entre 30 000 et 50 000 euros, qui s'explique par l'obligation de disposer d'un local et d'un équipement spécifique. Pour le fitness, l'apport moyen est de 50 000 euros.
Généralement, la valeur de l'entreprise est évaluée à partir de la formule suivante : Valeur des capitaux propres + valeur de l'endettement financier net = valeur de l'entreprise. Bon à savoir : la valeur d'entreprise est un indicateur transparent, car elle inclut la dette due aux créanciers.
Si vous achetez le fonds de commerce d'une entreprise individuelle ou d'une société, vous n'êtes pas tenu des dettes de votre prédécesseur. Vous achetez uniquement l'actif, c'est-à-dire : la clientèle, le nom commercial, le droit au bail, le matériel et éventuellement des marchandises.
Lorsqu'il est éligible, le travailleur indépendant dont l'entreprise a fait l'objet d'une liquidation judiciaire doit s'inscrire à Pôle emploi dans les 12 mois. Qui suivent la date de la liquidation judiciaire. Par la suite, il pourra prétendre à une allocation chômage de 800 euros par mois pour une durée de 6 mois.
Pour obtenir des informations, le créancier doit se rapprocher du greffe du tribunal de commerce du lieu du siège de l'entreprise.
Il peut s'adresser au premier président de la cour d'appel pour demander l'arrêt de l'exécution provisoire, ce qui a pour effet de suspendre les effets du jugement de liquidation et d'interrompre l'intervention du liquidateur.
Lorsqu'une entreprise se trouve en situation de cessation de paiements, c'est-à-dire dans l'impossibilité de régler ses dettes avec son actif, elle doit effectuer une déclaration de cessation des paiements, appelée communément « dépôt de bilan », auprès du tribunal de commerce ou du tribunal de grande instance.
La liquidation judiciaire s'ouvre dès que la SARL est en cessation des paiements depuis moins de 45 jours. Elle doit également être dans l'impossibilité manifeste de se redresser. Cette procédure est donc réservée aux entreprises rencontrant de grosses difficulté.
La clôture de la liquidation judiciaire passe par 3 étapes : la saisine du tribunal (par le dirigeant, le liquidateur, etc.), l'examen du rapport du liquidateur par le juge et l'envoi de la convocation par le greffier à l'intention du dirigeant.