Pour faciliter l'aération de votre salle de bain sans VMC, vous pouvez : user de la raclette : en voilà une qui gagnerait à être connue ! Un passage de raclette sur les parois de votre douche aide à évacuer l'eau stagnante sur les joints, et diminue ainsi la formation de moisissures.
Pour ventiler sans VMC, l'alternative la plus courante est l'installation d'une ventilation naturelle. Économique, écologique, et peu coûteuse, la ventilation naturelle est particulièrement recommandée pour les nouvelles constructions, et parfois même en rénovation.
Afin de compenser le manque de ventilation dans une salle de bains sans fenêtre, il faut se tourner vers une solution mécanique. La VMC est le moyen le plus simple de renouveler l'air et d'évacuer l'humidité dans la pièce d'eau. Marine Nollet précise qu'elle est "obligatoire dans les maisons neuves depuis 1982".
La ventilation naturelle repose sur un principe physique simple : l'air chaud, plus léger que l'air froid, monte et génère un tirage d'air naturel dans le logement. Un balayage permanent est ainsi créé dans le logement et l'aération naturelle est mise en place.
Installez une VMC
Pour assainir et évacuer l'air des pièces humides, il est indispensable d'installer une Ventilation mécanique Contrôlée (VMC). Vous pouvez aussi choisir d'installer une VMC double flux afin d'éviter les pertes de chaleur.
Un arrêté du 24 mars 1982 précise que la ventilation générale des logements neufs, par une VMC ou par tirage naturel est devenue une obligation légale, sachant que l'entrée d'air doit se faire par les pièces principales et l'évacuation de l'air vicié par les pièces humides : salle de bains, toilettes, cuisine.
Pour éviter cela, la première chose à faire est d'aérer votre pièce pour éviter à la condensation de stagner sur le plafond de votre salle de bain. Il s'agit d'évacuer l'air humide pour faire entrer un air plus sec et donc moins propice à la formation de spores.
En effet, à chaque douche, de la vapeur d'eau est produite. Lorsque cette vapeur d'eau chaude entre en contact avec les surfaces plus froides comme les murs, elle se condense pour se retransformer en eau. Le phénomène de condensation est tout à fait normal dans une salle de bain.
L'extracteur, alternative à la VMC
Lorsque l'ensemble du logement est ainsi équipé, le système s'appelle une Ventilation Mécanique Répartie (VMR). Le principal intérêt de l'extracteur est la faible place qu'il requiert. Il en existe de deux types : l'extracteur intermittent et l'extracteur permanent.
Il doit être installé le plus haut possible sur un mur, un plafond, voire une fenêtre, et idéalement dans un angle au-dessus d'une sortie d'eau (évier, douche, baignoire...).
Une maison non ventilée est une habitation humide où stagne toutes sortes de polluants, tous plus dangereux les uns que les autres pour la santé. Mais une mauvaise ventilation c'est aussi l'apparition de moisissures, champignons et autres nuisibles qui dégradent profondément le logement.
Pour ceux qui ne souhaitent pas réaliser une installation de ventilation, on vous conseille tout simplement d'adopter de simples gestes afin d'aérer facilement votre maison. Pour cela, il vous suffit d'ouvrir 5 à 10 minutes par jour votre appartement. Pensez également à votre salle de bain.
La ventilation manuelle
Généralement, les fenêtres oscillo-battantes sont particulièrement recommandées dans les pièces humides, comme la salle de bain. Grâce à leur mécanisme de basculement, elles permettent de renouveler l'air de votre salle de bain de façon efficace.
Dans la salle de bains (le plus efficace)
Ouvrez la douche en grand au maximum de température. Même une température peu élevée permet de produire un minimum de vapeur. Projetez la douche chaude sur les parois froides de la douche ou du mur au dessus de la baignoire : la vaporisation sera quasi instantanée.
Le plus efficace consiste à réaliser un courant d'air en ouvrant une autre fenêtre située à l'opposé de la première. Mais attention, chaque utilisateur de la salle de bains doit s'attacher à ouvrir la fenêtre et à la refermer ensuite, afin d'éviter que la pièce ne se refroidisse trop.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, quand il s'agit d'humidité, tout n'est pas que de la responsabilité du propriétaire. Le locataire est lui aussi soumis à certaines responsabilités. Entretenir les locaux : A charge pour le locataire – à qui il a été remis un bien salubre – d'entretenir ce bien.
Pour aérer une pièce fermée et renouveler l'air intérieur, la VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) est une solution indispensable et plutôt performante. Système simple flux ou double flux, auto ou hygroréglable… De nombreux modèles existent selon son budget et ses besoins.
Très simple également à réaliser, ce déshumidificateur se confectionne avec une bouteille en plastique de 1,5 l vide et du gros sel, qui a la capacité d'absorber l'humidité. Commencez par enlever le bouchon de la bouteille et remplacez-le par un morceau de chiffon fin maintenu par un élastique.
Les inconvénients de la VMC hydroreglable :
Tend à surchauffer durant l'été et sous les fortes températures. Crée des courants d'air un peu moins dérangeants qu'une VMC autoréglable. Ne s'adapte qu'à l'humidité, et pas à la pureté de l'air ou aux polluants.
Toutefois, certains experts estiment qu'elle est impactée essentiellement par sa puissance: la puissance maximale d'une VMC varie de 20 à 40 watts, en fonction du modèle choisi, ce qui représente environ 0,72 kW par jour en cas d'utilisation permanente, soit environ 263 kWh par an.
entre 600 € et 1 200 € pour une VMC simple flux ; entre 400 € et 1 200 € pour une VMC simple flux autoréglable ; entre 600 € et 1 700 € pour une VMC simple flux hygroréglable ; entre 3 500 € et 5 500 € pour une VMC double flux.