La morphine peut réduire la réponse médullaire à l'accumulation du dioxyde de carbone ou à la baisse de l'oxygène, réduisant la dyspnée et l'anxiété sans provoquer de dépression respiratoire importante.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine.
Le bruit court que la morphine est toxique pour le coeur : c'est pourtant un mythe. Il est impérieux de le corriger, car cela mène à un traitement sous optimal des patients souffrants, victimes des pressions des familles sur les soignants.
Ces étapes sont les suivantes : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation. Chaque personne vit habituellement toutes ces étapes, peu importe l'ordre, en s'adaptant au meilleur de ses capacités et de son rythme.
Elles peuvent se manifester à travers : Attitudes ou comportements : repli sur soi, agressivité, irritabilité, agitation, tension, hypervigilance, etc. Troubles du sommeil, de la digestion, respiratoires, etc. Répétition de certaines paroles comme « je vais mourir », etc.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Tolérance et hyperalgésie. La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de l'effet antalgique, une dose plus importante est nécessaire pour obtenir un effet équivalent. L'hyperalgésie induite par les opioïdes est définie comme un état de sensibilisation nociceptive causée par l'exposition aux opiacés.
La morphine et la codéine, les substances actives de l'opium (Papaver somniferum), agissent dans le cerveau et la moelle épinière et ont des effets anti-douleurs, sédatifs et euphorisants. Elles miment les opiacés naturellement produits dans le cerveau, les endorphines.
En effet, la morphine exerce toujours son effet inhibiteur sur les neurones de la tVTA [21] malgré l'absence de réponse dopaminergique. Il semble donc qu'il y ait une déconnexion entre les neurones GABAergiques de la tVTA et les neurones dopaminergiques de la VTA.
Les êtres chers décédés nous entendent-ils ou nous voient-ils ? Non. Quand on est mort, on entend et on ne voit rien.
Le Littré propose : « état dans lequel le malade lutte contre la mort. L'agonie n'a lieu que dans les maladies où la vie s'éteint par degrés. L'agonie des adultes est ordinairement pénible et douloureuse… »
La perfusion sous cutanée, si elle est mieux tolérée, peut aussi susciter des hématomes, des douleurs au point de ponction, des œdèmes, ou un encombrement. Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique.
L'oxygène peut également améliorer le confort psychologique du patient et des membres de la famille, même s'il ne corrige pas l'hypoxémie. Les patients préfèrent généralement l'oxygène administré par une canule nasale. Un masque oxygène peut augmenter l'agitation d'un patient mourant.
En d'autres termes, tout patient a droit à une sédation profonde et continue jusqu'au décès, associé à une analgésie. Cela permet ainsi de soulager une personne en situation de souffrance extrême, alors même que son décès est à la fois inévitable et imminent.
Envisager la possibilité de mettre en place des techniques complémentaires : acupuncture, relaxation, sophrologie, hypnose, auriculothérapie, etc. Penser aux remèdes maison pour soulager certains types de douleur : la chaleur, le froid, des cataplasmes d'argile verte, etc.
Le fentanyl est cent fois plus puissant que la morphine. On l'administre par des dispositifs transdermiques (patch) qui diffusent la substance pendant 72 heures, ou bien, pour obtenir un effet rapide, par diffusion à travers la paroi interne (muqueuse) de la bouche ou du nez.
La morphine est dotée d'une action analgésique dose-dépendante. Elle peut agir sur le comportement psychomoteur et provoquer, selon les doses et le terrain, sédation ou excitation. Sur les centres respiratoires et celui de la toux, la morphine exerce, dès les doses thérapeutiques, une action dépressive.
Effets indésirables possibles du médicament MORPHINE LAVOISIER. Le plus fréquemment : somnolence, nausées, vomissements qui souvent régressent spontanément ; constipation qui nécessite la prise régulière d'un laxatif.
La morphine est utilisée depuis plusieurs siècles pour soulager les douleurs intenses. Ses propriétés antidouleur sont toutefois accompagnées d'effets secondaires importants.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
La morphine est glucuronoconjuguée au niveau hépatique avec un important effet de premier passage hépatique qui réduit sa biodisponibilité orale à 20-40% chez les sujets sains.
Voilà le moment idéal pour le réconforter doucement en disant : « Comment vas-tu? Tu as l'air un peu différent aujourd'hui. » Cela peut être une façon d'aborder une personne qui éprouve du stress et qui a besoin d'appui. Il arrive que le mourant semble vouloir se rassurer qu'il est acceptable de mourir.
C'est une douleur en plus pour la personne en deuil, alors que celle-ci a besoin avant tout que l'on respecte ce qu'elle vit, son état quel qu'il soit ! Lui faire confiance, être présent, parler avec elle, l'écouter est la meilleure façon de lui apporter du soutien, conseille le pédopsychiatre.