Par définition, un mythomane est une personne qui : Ment de manière systématique ; N'a pas conscience de la frontière entre ce qu'elle dit et la réalité ; N'est pas capable de réaliser le caractère mensonger de ses déclarations, même quand on la confronte.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif. Ils sont excessifs, exagérés et constants.
Le mythomane ne se rend pas compte qu'il ment, incapable de faire la différence entre son imagination et la réalité. Ses mensonges ne sont pas intentionnels et n'ont pas pour objectif de tromper l'autre. Ils permettent au mythomane d'être reconnu pour ce qu'il n'est pas.
Le seul traitement qui permet aujourd'hui de soigner la mythomanie, c'est la psychothérapie.
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
1) Pose-lui des questions surprenantes
En effet tu pourras facilement prendre au dépourvu un menteur, en lui posant des questions plutôt embarrassantes auxquelles il ne pourra pas s'attendre, afin de réduire en pièces ses soi-disant alibis.
Une astuce pour déstabiliser un menteur : L'effet de surprise est une technique qui a fait ses preuves. «La meilleure technique consiste à faire croire au menteur qu'on prend tout ce qu'il dit pour argent comptant.
Lorsque le menteur s'exprime, son discours contient généralement plus d'hésitations, moins de mots, moins de détails contextuels, plus d'omissions. Ses réponses sont plus évasives, moins plausibles, moins structurées et manquent parfois de cohérences.
S'ils sentent que quelqu'un se referme sur leurs mensonges et soulève des questions, les menteurs ont tendance à se mettre en colère et à se mettre sur la défensive. Même si personne ne les accuse carrément, ils ont une réaction exagérée en raison de leur peur d'être pris.
Il peut devenir dangereux
Il peut être dangereux de confronter un mythomane à la vérité, autant pour sa sécurité que la vôtre, car on peut observer un phénomène dit de “décompensation”. Le mythomane peut alors chercher à s'autodétruire ou à détruire son entourage.
La mythomanie désigne un trouble pathologique caractérisé par une tendance au mensonge et la fabulation.
Qu'est-ce que le mensonge compulsif ? Le mensonge compulsif, c'est quand quelqu'un a l'habitude de dire des choses qui ne sont pas vraies. Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter.
Il cherche peut-être simplement à vous simplifier la vie à tous les deux. Si au contraire il vous ment sur des sujets essentiels (addiction, dettes...), c'est peut-être car il ne veut pas se l'avouer à lui-même. Ses promesses de ne pas recommencer en font un menteur pathologique dont il faut se méfier.
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
La théorie des cadrans est fausse
Il existe une théorie selon laquelle le mouvement de nos yeux nous trahirait quand nous mentons. On lui a même donné le nom de « théorie des cadrans ». A noter qu'il existe une variante où l'orientation gauche / droite dépendrait de si on est droitier ou gaucher.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Par conséquent, selon l'IEDRS, l'Institut européen pour le développement des relations sociales, "lorsqu'un droitier (et à l'inverse pour les gauchers) regarde à droite, cette personne est en train d'imaginer, de construire une image ou un dialogue et donc de mentir.
L'amygdale est incontestablement la structure du cerveau qui est directement liée à ces comportements malhonnêtes. Le cerveau du menteur passerait par un processus sophistiqué d'auto-entraînement où l'individu finirait par mettre de côté toute émotion ou tout sentiment de culpabilité.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Un menteur démasqué a du mal à contrôler sa voix. Elle peut devenir tremblante ou agressive... et monter dans les aiguës. Le débit de parole peut aussi changer. Il faut surtout se concentrer sur la mélodie de la voix.
Les gestes d'inconfort comme se gratter le cou, se recoiffer ou lisser ses vêtements sont souvent révélateurs et signes d'un certain malaise ou manque de confiance. La plupart des gens ont une petite manie lorsqu'ils mentent (voix plus aiguë, ou ils pianotent par exemple).
Une personne souffrant de trouble bipolaire peut présenter n'importe laquelle d'un certain nombre de changements d'humeur et des périodes de dépression. Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi.
nom Personne qui ment, qui a l'habitude de mentir. C'est un grand menteur, un vrai mythomane. adjectif Qui ment. ➙ faux, hypocrite.