Pourquoi en Belgique un pain au chocolat est appelé une couque ?
« Chocolatine » est réservé aux régions bordelaises et toulousaines. En Belgique, on emploie plus volontiers le mot « Couque au chocolat », mais « pain au chocolat » est aussi connu, alors que « chocolatine » est très marginal.
Le pain au chocolat, aussi appelé chocolatine, couque au chocolat, croissant au chocolat ou encore petit pain et petit pain au chocolat, est une viennoiserie constituée d'une pâte levée feuilletée, identique à celle du croissant, rectangulaire et enroulée sur une ou plusieurs barres de chocolat.
Dans le Nord aussi, on y apporte une petite spécificité : on dit « petit pain au chocolat », voire « couque au chocolat », aussi répandu en Belgique. A l'Est, une petite zone frontalière évoque ainsi le « croissant au chocolat ».
Faut-il dire pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat sur l'appellation de cette viennoiserie agite la France depuis de nombreuses décennies. D'un côté, les Français du Sud-Ouest pour qui "chocolatine" est le terme correct, de l'autre, le reste du pays, qui opte plutôt pour "pain au chocolat".
Pourquoi dit-on chocolatine alors ? Ces pâtisseries viennoises sont à l'époque faites à base de pâte à brioche et de chocolat.
S'excluant du débat, les Alsaciens l'appellent petit pain, tout comme les habitants du Nord-Pas-de-Calais. Autre originalité de la région, le petit pain est parfois saupoudré de sucre glace ou glacé au sucre.
À Marseille, comme dans une grande partie du pays, le pain au chocolat est roi. Mais attention, dans le sud-ouest, si vous vous y rendez, notre meilleur ami du petit déjeuner se dit "chocolatine".
Le Gang des Chocolatines - En Corse c'est Ni Chocolatine, Ni pain au chocolat. Ils ont beugué les amis de l'île de beauté ! | Facebook.
Autrement dit : à Paris, faites comme les Parisiens et dites « pain au chocolat » ; et à Toulouse faites comme les Toulousains en disant « chocolatine » !
Selon d'autres théories le pain au chocolat serait arrivé en France au XIXe siècle grâce au boulanger autrichien Auguste Zang, qui aurait importé ces viennoiseries à Paris sous le terme de « Schokoladencroissant », abrégé en « schokoladen » par les français puis transformé en « chocolatine » par défaut de prononciation ...
Une appellation qui aurait été très vite abrégée en "schokoladen" par les Français, puis déformée en "chocolatine" à force d'erreurs de prononciation. Les pâtissiers français se seraient par la suite réappropriés la recette en remplaçant la pâte briochée par une pâte feuilletée.
De plus selon le chocolatier Nicolas Berger, le pain au chocolat consistait, au début, en France, en un petit pain que l'on fourrait d'un morceau de tablette de chocolat noir. Les écoliers en étaient friands pour le goûter.
Il y aurait plusieurs origine du nom de couque suisse. La première serait que la couque suisse serait en fait un couronne formée de 7 escargots. Le seconde, en Belgique, dit que le nom viendrait de la couille suisse, boule de pâte à brioche cuite dans de l'eau et servie avec du beurre et de la cassonade.
En effet, les croissants fourrés au chocolat s'y vendaient sous le nom de Schokoladencroissant, nom que les Français auraient petit à petit déformé en Schokoladen puis finalement en… chocolatine.
Une tradition fait de Marie-Antoinette d'Autriche, originaire de Vienne, celle qui aurait officiellement introduit et popularisé en France le croissant à partir de 1770, d'où le nom de viennoiserie.
“Les boulangers qui vendaient cette viennoiserie l'ont rebaptisée pain au chocolat pour qu'un lien soit fait avec leur métier. Ils ont également décidé de la renommer ainsi car elle se consommait au goûter et à cette heure-là, les gens mangeaient du pain avec un bout de chocolat”, dit le boulanger toulousain.
En effet, toujours selon le livre de Jim Chevalier, ce serait le boulanger autrichien Auguste Zang, qui aurait importé les viennoiseries dans la capitale française, et notamment le "Schokoladencroissant". C'est la sonorité de ce dernier qui aurait donné le mot chocolatine.
Une chocolatine est un terme employé au Canada et dans certaines régions françaises pour désigner une pâtisserie fourrée au chocolat. C'est en fait une pâte feuilletée contenant deux barres de chocolat. En France, on parle plutôt de pain au chocolat.
C'est un officier autrichien, August Zang, associé à un noble viennois, Ernest Schwarzer, introduisit à Paris le kipferl (brioche en forme de croissant) et le kaisersemmel (pain viennois) entre 1837 et 1839, en ouvrant une Boulangerie viennoise (installée au 92, rue de Richelieu) et dont le succès a vite inspiré une ...
Selon un sondage IFOP mené auprès d'un échantillon de 1009 personnes, âgées de 18 ans et plus, 84% des Français préfèrent déguster des «pains au chocolat». Les «chocolatines», elles, ne retiennent que 16% des suffrages.
Le petit pain porte différents noms selon les pays : Kaiserkemmel en Autriche, Brötchen en Allemagne, houska en République tchèque, chipa en Argentine et au Paraguay, pão de queijo au Brésil... Les petits pains chinois ont souvent une forme de cône et de rond, voire de rose.
C'est 2 sucres. Le croissant, de même que le pain au chocolat, rebutent les nutritionnistes ? Et pour cause : à la fois gras et sucrés, ils sont très caloriques (300 calories par viennoiserie).
L'histoire du chocolat remonte à 4 000 ans, dans l'antique Méso-Amérique qui incluait entre autres le Mexique d'aujourd'hui, où les premiers cacaoyers ont été trouvés. La civilisation Olmèque, l'une des plus anciennes d'Amérique latine, a été la première à transformer le cacao en chocolat.
Pour les boulangers autrichiens, le « pain au chocolat » évoque tout autre chose, c'est le Schokoladebrot, qui ressemble plus à un cake au chocolat. Il est donc probable que le premier terme pour désigner une viennoiserie fourrée au chocolat ait été « Chocolatine », à cause de cette déformation linguistique.