Vous devez respecter la règle d'or de la peinture à l'huile : peindre « gras sur maigre ». Chaque couche superposée doit être légèrement plus « grasse », donc riche en huile, que la précédente. Pour cela, diluez fortement les premières couches et de moins en moins les suivantes.
Diluez fortement la peinture avec de l'essence de térébenthine ou du white spirit pour diminuer sa part d'huile et la rendre plus fluide. Attendez que la couche soit bien sèche avant d'appliquer la suivante. Utilisez une peinture ne contenant pas d'huile, comme l'acrylique : elle offre l'avantage de sécher très vite.
Peignez de haut en bas en utilisant un pinceau. Utilisez une échelle si la surface à peindre est assez haute. Malaxez de temps en temps le mélange avec un bâton afin qu'il ne se détériore pas. Quand toute la surface est peinte, laissez reposer pendant 48 heures avant de penser à la deuxième couche.
1. Diluants : Essence de térébenthine ou white-spirit ? L'un comme l'autre servent à fluidifier la couleur et à nettoyer les pinceaux. L'essence de térébenthine : transparente, incolore, compatible avec tous les médiums, elle reste le meilleur diluant.
On pense souvent que tout ce qui est extrait des plantes est moins nocif que les produits pétroliers. Cependant, l'essence de térébenthine (vraie) végétale est nettement plus toxique que ses succédanés (synonymes : white spirit, essence minéral).
Cette technique est l'un des fondamentaux de la peinture à l'huile. Le glacis est une fine pellicule de peinture transparente superposée à une couche de peinture plus épaisse.
Pour la peinture glycérophtalique (“à l'huile”), le temps de séchage est généralement long. Il peut prendre entre 6 heures et 8 heures.
Le gesso va alors permettre de créer une couche étanche entre le coton et l'huile. Pas besoin pour le lin, mais surtout pensez y, lorsque vous travaillez sur du coton ! Mettez plusieurs couches de gesso pour éviter que l'huile n'abime votre toile surtout si vous avez acheté des toiles d'entrée de gamme.
En général les traces de pinceau sont dues au fait que la peinture est trop épaisse et les poils du pinceau aussi. Donc pour les éviter, on peut utiliser un pinceau à poils fins dit "pinceau laqueur" (c'est celui que l'on utilise pour étendre les vernis) mais, surtout, diluer correctement sa peinture.
Une huile ne sèche pas, elle durcit
Par conséquent, plus la pâte picturale est épaisse, plus long sera le processus de durcissement. On dit alors que l'huile siccative. Raison pour laquelle une peinture à l'huile doit être aérée, ne devant pas être mise sous verre ou isolée par une couche prématurée de vernis.
Vous commencerez donc par peindre par exemple votre première couche de peinture avec juste de l'essence de térébenthine, puis la deuxième avec un mélange huile/térébenthine et enfin juste à l'huile. Vous pouvez multipliez les couches intermédiaires en dosant toujours un peu plus gras que la précédente couche.
1 – Le support à peindre
La première chose à considérer c'est le support à peindre. Pour vos premiers tableaux, inutiles de mettre beaucoup d'argent dans une toile. Je recommande un bloc papier pour peinture à l'huile ou acrylique avec un grain toilé ou bien des cartons entoilés. Ces derniers sont très pratiques.
Si la sous-couche est bleue, posez un glacis jaune pour obtenir un vert brillant. Si la sous-couche est rouge, appliquez une fine couche de glacis bleu pour faire apparaître du violet.
- le pinceau pour étaler le glacis. Optez pour un pinceau souple dont les poils sont en fibres synthétiques et évitez celui en soie de porc.