Je répète souvent aux parents qui me consultent : les cris sont souvent générés par excès de stress. Ils expriment un besoin d'être entendu pour stopper le processus. On crie parce qu'on vit une situation d'urgence qu'on a du mal à gérer.
C'est ainsi que quand on est agressif avec un enfant, on ne lui apprend pas à être sage et patient, mais – par l'intermédiaire des neurones miroirs – on lui montre l'exemple de l'agressivité, c'est-à-dire qu'on lui apprend à être agressif à son tour.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant. Ce souvenir libère dans votre cerveau de la dopamine et de l'ocytocine, des hormones de bien-être qui vous calmeront. Donner un câlin à votre tout-petit produit le même effet.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.
On peut aussi mettre en place des petites actions pour faire baisser la tension aux moments clés de la journée. Mettre un réveil un quart d'heure plus tôt le matin pour ne pas presser les enfants. Organiser un temps de récréation avec un livre, de la musique ou une séance de câlins avant de commencer les devoirs.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
Bonjour, Si vous éprouvez soudain le besoin incontrôlé de "tout casser" face à une frustration c'est probablement qu'il y a une situation primordiale sous-jacente que vous rejouez et sur laquelle vous n'arrivez pas à mettre de mots.
Certains troubles hormonaux, une hypocalcémie (taux de calcium dans le sang trop faible), un état dépressif peuvent se traduire par de l'irritabilité. Parlez-en à votre médecin.
Plutôt que de l'écouter, regardez le désespoir et la frustration qu'il subit en ce moment. Souvenez-vous que vous ne validez pas les actes de cette personne. Vous sympathisez avec lui afin de voir les parties de sa vie dont vous pouvez prendre pitié lorsque le moment de réagir viendra.
Pourquoi ? Parce que ce son strident arrive au cerveau par l'amygdale, structure cérébrale impliquée dans la perception des émotions, et notamment de la peur. Ainsi, « les cris ne sont pas seulement considérés comme des sons mais aussi comme des déclencheurs d'une sensibilisation accrue […].
L'Empathie et la flexibilité sont d'autres clés
Mettez-vous un instant à la place de votre enfant et essayez de comprendre ce qu'il ressent (colère, rage, peur, tristesse ou frustration). Si l'on est capables de comprendre ces sentiments, on pourra alors mieux canaliser la situation.
Symptômes physiques et psychosomatiques :
– Hématome, Griffures, Brulures, Morsures, Fractures – Maux de ventre, vomissement – Fatigue – Maux de tête – Eruptions cutanées – Plaies, Lésions Des changements comportementaux et émotionnels peuvent questionner par rapport à l'âge chronologique ou développemental.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Pour cela vous pouvez par exemple compter jusqu'à 10, respirer profondément, observer votre environnement, écouter de la musique, ou même téléphoner à votre partenaire. Vous pouvez aussi dire à votre enfant que vous vous sentez en colère et que vous faites cela pour vous calmer et trouver une solution.