Revenu foncier imposable = 70 % des revenus locatifs. Si tu encaisses 10 000 € de loyers, l'abattement de 30 % correspond à 3000 €. Ton revenu foncier imposable est calculé ainsi : 10000 € – 3000 € = 7000 €. C'est sur cette somme que nous appliquerons le taux d'imposition.
Que l'on relève du régime forfaitaire ou du régime réel, le montant annuel à déclarer, dit « revenu brut foncier » est toujours constitué par le montant des loyers hors charges que vous avez réellement perçus au cours d'une même année civile.
On appelle revenus fonciers (ou revenus locatifs) les recettes qu'un particulier retire de la mise en location d'un bien immobilier. Lorsqu'on entend "revenus fonciers" on pense de suite aux loyers payés par un locataire à son et ou ses bailleurs (pour les biens gérés en indivision).
Le revenu cadastral constitue la base d'imposition de la taxe foncière : il est égal à la valeur locative cadastrale diminuée d'un abattement de 50 %. La valeur locative cadastrale correspond à un loyer annuel théorique que le propriétaire pourrait tirer du bien s'il était loué.
Vous pouvez déduire de vos revenus fonciers les charges suivantes : les frais de gestion et d'administration du bien (rémunération d'un concierge ou frais d'une agence immobilière ou d'un syndic de copropriété par exemple) les impôts liés au logement et non récupérables auprès du locataire telle que la taxe foncière.
Les charges de copropriété non déductibles des revenus fonciers. Les dépenses de construction, de reconstruction ou d'agrandissement ne sont pas déductibles des revenus fonciers.
Il existe deux régimes d'imposition des revenus fonciers : le régime micro-foncier et le régime réel d'imposition. Ces revenus sont par ailleurs soumis aux cotisations sociales, et, dans certains cas, à la contribution sur les revenus locatifs.
Les revenus issus de la location sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des « revenus fonciers » (Annexe 2044), ainsi qu'aux contributions sociales (15,5% répartis entre 8,2% de CSG, 0,5% de CRDS et 6,8% de prélèvement social).
En plus des salaires, le futur propriétaire pourra également prendre en compte vos revenus passifs, comme les revenus fonciers, locatifs, les revenus de votre conjoint(e), et bien sûr les prestations de la caisse d'allocations familiales, comme l'APL, l'ALF, ou autre ALS.
Fiscalité immobilier locatif en location vide
Vous déclarez vos revenus sur le formulaire 2042 et l'administration fiscale calcule un abattement forfaitaire de forfaitaire de 30%. Au delà de 15.000€ de revenus fonciers annuels, vous devrez déclarez au réel.
Les loyers ne constituent une charge déductible que si le local loué n'est pas compris dans le patrimoine de l'entreprise, qu'il est utilisé dans l'intérêt de l'exploitation et que le montant des loyers n'est pas excessif.
Les dépenses d'entretien, de réparation et d'amélioration du logement sont également des charges déductibles. On peut également déduire les frais de gestion et de garde ainsi que les primes d'assurance, de même pour les intérêts d'emprunt.
Le contribuable doit simplement reporter le montant de ses revenus de location perçus sur l'année sur sa déclaration d'impôt n° 2042, cadre 4 “revenus fonciers”, case 4BE. L'administration fiscale applique ensuite un abattement de 30 % pour tenir des charges foncières liées au bien loué.
Le déficit imputable sur les revenus fonciers ou déficit foncier est un mécanisme fiscal qui s'inscrit dans le cadre de l'investissement locatif. Il permet aux propriétaires bailleurs ou aux investisseurs de bénéficier d'une baisse d'impôt par déduction de certaines charges du revenu global imposable.
Déclaration annexe à la déclaration des revenus n°2042. Permet de déclarer les revenus provenant de la location de locaux non meublés (loyers, fermages) ou de certaines parts de sociétés immobilières (ou fonds de placement immobilier).
Les charges déductibles
Les impôts locaux ; Les frais de gestion et d'assurances ; Les intérêts d'emprunt ; L'amortissement du mobilier et des améliorations : il se pratique sur une durée allant de 5 à 10 ans, soit un taux compris entre 10 et 20 % par an.
Pour calculer les revenus nets fonciers dans le régime micro-foncier, la procédure est relativement simple. Il convient de prendre la totalité des revenus bruts et d'appliquer l'abattement de 30% soit : 14 000 – (14 000 x 0,3) = 9 800 euros de revenus nets fonciers imposables.
Pour faire une déclaration en ligne, il faut se connecter à son espace particulier avec son numéro fiscal, et cliquer sur la rubrique "Déclarer". En choisissant l'option "Revenus fonciers", la déclaration 2044 est proposée.
La taxe foncière est déductible des revenus locatifs
Si la taxe foncière et les taxes qui lui sont annexes sont déductibles des revenus, ce n'est pas le cas pour les taxes immobilières locatives, soit celles qui incombent aux personnes qui sont locataires d'un bien et non propriétaires.
L'octroi de l'APL n'a aucune incidence sur les impôts des parents puisque cette attribution est seulement conditionnée aux revenus de l'enfant et non du foyer fiscal de ses parents.
Au regard de l'administration fiscale, vous ne pouvez pas avoir deux résidences principales. Si vous possédez deux logements, il vous revient de signaler lequel est votre résidence principale lors de votre déclaration annuelle de revenus. Cette décision a des conséquences fiscales non négligeables.
En général, la rentabilité d'un investissement locatif varie de 2 à 8 %. Dans certains cas, elle peut aller au-delà de ce taux et atteindre 10 %. Ainsi, comparé aux autres types de placement, l'immobilier assure une rentabilité élevée et un cash-flow positif.