Un taux de participation différent en fonction du degré de parenté de l'obligé alimentaire avec le bénéficiaire de l'aide sociale est proposé sur la base du SMIC net : conjoint ou partenaire de PACS : 100 % enfants : 25 % beaux-enfants veufs avec enfant(s) : 12,5 %
Vous pouvez soumettre votre demande d'aide en vous adressant au service social. Vous pouvez également faire votre demande auprès du Centre communal d'action sociale de la mairie de l'établissement accueillant votre parent.
En effet, la loi ne fixe pas le barème de l'obligation alimentaire. Seul le juge aux affaires familiales est compétent pour fixer la contribution individuelle de chaque obligé alimentaire en fonction de sa situation familiale et économique.
Le prix facturé en EHPAD est basé sur deux composantes : le prix hébergement/par jour/par personne x par le nombre de jours de présence dans l'établissement. + le tarif dépendance/par jour/par personne (selon le niveau de GIR de la personne) x par le nombre de jours de présence dans l'établissement.
conjoint ou partenaire de PACS : 100 % enfants : 25 % beaux-enfants veufs avec enfant(s) : 12,5 % petits-enfants : 12,5 %
Chacun est tenu d'apporter une aide à ses père, mère, grands-parents et même à ses arrière-grands-parents… C'est-à-dire à tous ses ascendants en ligne directe qui se trouvent dans le besoin. Ainsi, des petits-enfants peuvent être appelés à contribuer à payer la maison de retraite de leur arrière-grand-mère.
Les ressources du parent qui verse la pension alimentaire (le débiteur) Les ressources imposables et les revenus de remplacement après déduction d'un minimum vital équivalent au montant du RSA sont pris en compte.
Si votre ascendant peut rester seul à son domicile, mais qu'il a besoin d'un soutien financier, vous pouvez lui verser une pension alimentaire – sous forme de chèque ou de virement – ou financer directement certaines de ses dépenses (frais médicaux, factures d'électricité, nourriture…).
Des grands-parents ne pouvant plus faire face à leurs dépenses peuvent demander à leurs enfants et petits-enfants de participer à cette obligation alimentaire.
Qui peut en être dispensé ? Les personnes suivantes peuvent être dispensées de l'obligation alimentaire par le juge aux affaires familiales (Jaf) : Enfant dont le père ou la mère a manqué gravement à cette obligation à son égard (exemples : violence, abandon de famille)
Quelle prise en charge de l'EHPAD par la mutuelle ? Les coûts facturés par un EHPAD ne bénéficient d'aucune prise en charge par la Sécurité sociale, ni par la mutuelle santé.
Entre les frères et sœurs, il n'y a qu'une obligation morale, c'est –à-dire sans impact juridique coercitif. En effet, le juge ne peut pas contraindre un frère ou une sœur, même richissime, à participer au financement de la maison de retraite de son frère ou de sa sœur.
Exemple de calcul : pour un parent ayant un revenu mensuel de 2000€, avec garde classique (un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires), la pension alimentaire s'élèvera à titre indicatif à 205€ par mois pour un seul enfant, à 174€ par mois et par enfant s'il y a 2 enfants, à 152€ par mois et par enfant s' ...
L'obligation alimentaire est réciproque entre les ascendants et les descendants. Elle s'applique aussi bien aux parents qui ont le devoir d'aider leurs enfants qu'aux enfants qui ont le devoir d'aider leurs parents. Entre époux, il ne s'agit pas d'une obligation alimentaire mais d'un devoir de secours.
L'hébergement en maison de retraite est toujours à la charge de la personne retraitée et ce coût est bien souvent supérieur au montant de la retraite du pensionnaire.
Vous pouvez déduire de vos revenus une pension alimentaire si elle remplit les 3 conditions suivantes : Destinée à un ascendant : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... dans le besoin, envers lequel vous avez une obligation alimentaire.
Ainsi, un ascendant qui est dans le besoin peut demander le versement d'une pension alimentaire à ses descendants en ligne directe, c'est-à-dire ses enfants, ses petits-enfants, ses gendres et belles-filles. En revanche, l'obligation alimentaire ne pèse pas sur les parents collatéraux à savoir les frères et les sœurs.
Une autre forme d'aide matérielle existe, plus solide et plus facile à tracer: la donation. De même qu'un parent peut donner à chacun de ses enfants jusqu'à 100 000 euros en franchise de droits de transmission, un enfant peut aussi donner 100 000 euros à chacun de ses parents.
Si le couple a deux enfants en garde alternée, le pourcentage à appliquer se monte à 7,8%. Ainsi le montant de référence de la pension alimentaire mensuelle par enfant s'élève à 1.424,48 euros x 7,8% = 111,11 euros (soit 222,22 euros pour les deux enfants).
Ainsi, à titre d'exemple, si le jugement date de juin 2021, que la date de révision est établie au 22 juin 2022 et que vous percevez jusqu'alors 200 €, la pension va passer à 210,65 €. Cela signifie une hausse totale de 127,80 € pour les 12 prochains mois, avant une possible revalorisation en fonction de l'inflation.
Vous pouvez bénéficier d'une déduction fiscale
Si vous hébergez gracieusement à votre domicile un de vos parents (père ou mère ou beaux-parents) qui ne dispose pas de ressources suffisantes, vous pouvez déduire, au titre des pensions alimentaires, une somme correspondant à l'hébergement et à la nourriture.
La réduction d'impôt est de 25 % des dépenses supportées, dans une limite annuelle de 10 000 € par personne hébergée. La réduction d'impôt maximale est donc de 2 500 € par personne hébergée.
Lorsque vous les aidez à subvenir aux besoins essentiels de la vie courante, vous pouvez déduire les dépenses correspondantes (nourriture, logement, habillement, santé…) selon l'article 156 II. 2° du Code Général des Impôts (CGI).