Une supplémentation en zinc, fer et magnésium pourrait aider à diminuer certains symptômes de l'hyperactivité. Plusieurs études indiquent que les enfants atteints de TDAH souffrent de carences en ces minéraux et qu'une supplémentation durant trois mois peut permettre de réduire des troubles liés à l'hyperactivité.
En cas de trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), l'équipe médicale met en place d'abord un traitement non médicamenteux (psychothérapie, rééducation, guidance des parents). Si celui-ci reste insuffisant, un médicament psychostimulant peut être prescrit dans certains cas.
Le déficit de l'attention/hyperactivité est un syndrome associant inattention, hyperactivité et impulsivité. Les 3 types de déficit de l'attention/hyperactivité sont à dominante d'inattention, d'hyperactivité/impulsivité ou sont mixtes.
Pour confirmer le diagnostic, plusieurs consultations sont nécessaires auprès du médecin traitant, puis auprès d'un médecin spécialiste du TDAH : pédiatre, neurologue, psychiatre pour enfant, neuropsychologue (spécialiste des troubles du fonctionnement cérébral).
L'attention est un processus cognitif qui nous permet de sélectionner et de nous concentrer sur des stimuli pertinents. Selon le modèle hiérarchique de Sohlberg et Mateer, il en existe différents types : l'alerte, la vigilance, l'attention soutenue, l'attention sélective, l'attention alternée et l'attention divisée.
Quelle est la différence entre attention et concentration ? La concentration consiste à focaliser son attention sur une tâche. Elle demande un effort, elle va mobiliser la mémoire de travail ; tandis que l'attention demande un état de vigilance sans effort.
Autrefois appelé hystérie, l'histrionisme est aujourd'hui défini comme un trouble de la personnalité très expansif qui vise à combler ou entretenir un besoin permanent d'attention. C'est l'amélioration de l'image de soi qui, dans la plupart des cas, permet au patient de sortir de ce trouble.
L'exposition à des carence affective, du stress, des infections, de la pauvreté et des traumatismes sont des facteurs qui augmentent le risque de TDAH.
Tout le monde a de la difficulté de temps à autre à concentrer son attention. Cela peut se produire pour plusieurs raisons différentes : s'ennuyer ou être fatigué, ne pas comprendre ce qui se passe, avoir peur, cacher un problème auquel on est confronté, ou ne pas s'estimer beaucoup soi-même.
L'âge moyen du diagnostic par un spécialiste se situe à 9-10 ans.
Le TDAH est héréditaire : les gènes influent fortement sur le développement de ce trouble. Si un parent est atteint de TDAH, il est probable qu'un ou plusieurs de ses enfants développent aussi un TDAH. Si un enfant est atteint de TDAH, il est probable qu'un de ses frères ou sœurs développe aussi un TDAH.
Professionnellement, les adultes TDAH réussissent particulièrement dans les métiers créatifs (dessin, informatique, politique), les métiers à risque ou d'urgence (pompier, infirmière, militaire) ou les métiers indépendants (médecins, dentistes…)… Par contre, les métiers plus conventionnels (fonctionnaire, comptable…)
Au sens premier, la concentration est l'action qui consiste à tout ramener au centre, mais par extension elle désigne la capacité à centrer et mobiliser ses facultés mentales et physiques sur un sujet et une action.
L'attention divisée ou partagée
La capacité à diviser son attention, c'est-à-dire à partager son attention entre plusieurs activités, est essentielle à la réalisation simultanée de plusieurs tâches. Cela nécessite de répartir logiquement ses ressources attentionnelles en fonction des exigences de chaque activité.
Notre capacité de concentration avoisinerait les 90 minutes. Au-delà, le cerveau se fatigue et se disperse. Sur cette plage de 90 minutes, notre attention est à son maximum après 25 minutes d'une même activité. Puis, elle baisse peu à peu, la lassitude commençant à nous envahir au bout de 75 minutes.
Pour faire travailler son attention divisée :
Demander à votre proche de faire ses exercices de mémoire et en même temps de taper des mains chaque fois que vous prononcez le mot « bien » par exemple. Mais c'est vraiment un exercice très difficile, et c'est rarement la priorité de travailler cette fonction !
Pour favoriser l'attention, il faut : ◗ Proposer un objet de perception bien élaboré et clair (un tableau bien construit, un discours achevé, une figure bien construite, etc). On se détourne et on détourne l'attention, de ce qu'on aime ni voir, ni entendre ! que si l'on cherche quelque chose.
L'exercice : L'exercice contribue à l'attention et à l'humeur. Les enfants qui ont un TDAH profitent de pauses pour bouger pendant la journée scolaire et d'exercices quotidiens. Le sommeil : Un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité peut nuire à l'attention et favoriser l'irritabilité et les sautes d'humeur.
Or, par définition, le diagnostic de TDAH exclut la déficience intellectuelle. Si l'on ne considère, dans l'étude de Williams et al., que les enfants souffrant du TDAH seul, l'écart de prévalence (12 % versus 7,5 %) est tout de même très modeste même s'il est significatif (p = 0,008).
Le TDAH doit être reconnu comme handicap cognitif (sur demande auprès de la Maison départementale des personnes handicapées ou "MDPH"), ce qui est possible depuis 2005.