Pour rappel, cet article pose que le locataire qui entend, soit contester le congé, soit demander le paiement d'une indemnité d'éviction, doit saisir le tribunal avant l'expiration d'un délai de deux ans à compter de la date pour laquelle le congé a été donné.
L'indemnité d'éviction correspondant à la différence entre les deux loyers multipliée par le coefficient (compte tenu du coefficient appliqué par le juge) soit le calcul suivant : (35 000 - 10 000) × 6 = 150 000 €.
Le montant de l'indemnité d'éviction est évalué bien souvent par un expert judiciaire lorsque les parties ne parviennent pas à un accord. Cette indemnité comprend une indemnité principale, correspondant à une indemnité de remplacement ou une indemnité de transfert du fonds du locataire, et des indemnités accessoires.
L'indemnité d'éviction d'un bail commercial est une compensation financière versée au locataire par le bailleur lorsque ce dernier résilie le bail commercial ou refuse le renouvellement du bail.
Le bailleur qui refuse de renouveler le bail commercial à son locataire doit en principe verser une indemnité d'éviction à son locataire qui doit être égale au préjudice causé par le défaut de renouvellement, soit, s'il veut y échapper, il doit justifier d'un motif légitime ou d'un droit de reprise.
si le locataire n'a pas payé les sommes dues, le propriétaire doit saisir le juge des contentieux de la protection pour qu'il constate que le bail est résilié et qu'il prononce l'expulsion du locataire. Le propriétaire peut saisir le juge en référé.
Le coût du commandement de payer (coût de l'acte d'huissier de justice) est à la charge du locataire, car, dans le cadre de la clause résolutoire, il s'agit d'un acte de recouvrement exigé par la loi (article L. 111-8 du Code des procédures civiles d'exécution et article 24 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989).
Focus sur les frais d'huissier dans une procédure d'expulsion : Vous pouvez être engagé dans une procédure d'expulsion de vos locataires en cas de loyers impayés. Hormis une action en justice et en cas de tentative d'accord amiable, c'est au propriétaire, donc au bailleur, de régler les frais d'huissier.
Si le bail ne contient pas de clause résolutoire, on parle alors de résiliation judiciaire. La procédure est sensiblement la même : mise en demeure, puis assignation en justice par huissier.
Pour s'opposer au commandement et au jeu de la clause résolutoire, le preneur a le choix de se défendre dans la procédure de référé pour justifier de sa position et éventuellement solliciter des délais de paiements si la délivrance du commandement est la conséquence de retard de paiement du loyer.
Ainsi, s'il est établi que l'immeuble doit être totalement ou partiellement démoli comme étant en état d'insalubrité reconnue par l'autorité administrative ou s'il est établi qu'il ne peut plus être occupé sans danger en raison de son état, le bailleur ne sera pas tenu au versement d'une indemnité d'éviction.
Le locataire ne peut ni céder le contrat de location, ni sous-louer le logement sauf avec l'accord écrit du bailleur, y compris sur le prix du loyer. Le prix du loyer au mètre carré de surface habitable des locaux sous-loués ne peut excéder celui payé par le locataire principal.
On appelle “locataire protégé” une personne âgée de 65 ans ou plus qui dispose de ressources inférieures aux plafonds en vigueur, selon l'emplacement de la location et de la composition du loyer.
En cas de non-présentation de l'assurance habitation, le propriétaire bailleur peut résilier le bail, ou souscrire une assurance à la place du locataire qu'il répercutera sur le montant du loyer.
Locataire. Aucune expulsion locative ne peut avoir lieu durant la période dite de trêve hivernale. Cette période va généralement du 1er novembre au 31 mars (inclus) de l'année suivante.
Un jugement ordonnant l'expulsion d'un locataire peut faire l'objet d'un appel. Cela permet de suspendre la procédure d'expulsion jusqu'à la décision de la Cour d'appel. Si celle-ci trouve l'appel fondé, le locataire peut obtenir l'annulation de son expulsion.
Pour récupérer des affaires dans le logement, pour tout problème lié à vos meubles, ou pour tenter de demander un délai supplémentaire pour les retirer, vous devez contacter l'huissier. De même concernant les frais qui vous sont réclamés.
Le propriétaire du logement doit faire appel à un huissier pour qu'il assigne le locataire devant le tribunal d'instance et obtenir la résiliation du bail et son expulsion. Avant d'assigner le locataire en justice, le propriétaire peut éventuellement lui adresser une mise en demeure de respecter ses engagements.
La relation entre locataire et bailleur est strictement encadrée par la loi française. Ainsi, le propriétaire ne peut vous forcer à quitter votre logement immédiatement si le contrat de bail se déroule normalement : peu importe la raison, il doit respecter un délai de préavis.
Le propriétaire peut donner congé (son préavis) au locataire pour vendre le logement, ou pour le reprendre (pour y habiter ou pour loger un proche), ou pour un motif légitime et sérieux (notamment en cas de faute du locataire).
Le propriétaire peut mettre fin au bail à la date d'échéance du bail et pour certains motifs seulement, sauf manquements graves du locataire (par exemple, impayés de loyer et charges).
Le défaut de paiement du loyer. Des retards fréquents dans le paiement du loyer. Un « usage non paisible du bien », c'est-à-dire des tapages et nuisances imposés régulièrement au voisinage. Le refus de souscrire ou renouveler une assurance locataire.