Le cœur de la solution face à une critique ou un jeu psychologique de la part d'un PERSÉCUTEUR, c'est donc de refuser la relation de pouvoir ou de dépendance, en traitant l'autre d'égal à égal, et acceptant éventuellement le feedback sans me retrouver dévalorisé.
Exprimez-vous clairement, fermement sans faire preuve d'agressivité. Le persécuteur n'a que l'espace que la victime accepte de lui laisser. Souvenez-vous que c'est un jeu à deux ou à trois, mais jamais solitaire. Sans victime, pas de bourreau.
Au départ, un triangle dramatique apparaît lorsqu'une personne joue le rôle d'une victime ou d'un persécuteur. Cette personne ressent alors le besoin d'enrôler d'autres acteurs dans le conflit. Comme c'est souvent le cas, un sauveur est encouragé à entrer dans la situation.
Les seuls moyens de sortir de ce triangle dramatique est une prise de conscience de son existence (afin de le dénoncer et de s'en défaire) ou de le quitter brutalement (après une prise de conscience de la situation). La psychothérapie permet d'y parvenir. - Samuel Mergui, psychologue.
Face à un Sauveur, interpellez-le gentiment. "En quoi penses-tu que je m'y prends mal?", "OK, je te remercie de ton avis, je vais l'examiner pour prendre mes décisions". Et si c'était vous? Evaluez si vous avez les compétences, l'envie d'aider, et si l'autre est demandeur.
Les personnes impliquées dans la triangulation entrent dans la relation à autrui selon un rôle privilégié : Sauveteur, Persécuteur ou Victime. Son interlocuteur lui répond de même. Chacune des personnes change de rôle au cours des échanges. Toutes se retrouvent mécontentes l'une de l'autre et de soi-même.
Il devient bourreau à son tour et ne fait que contribuer à endurcir la dureté de l'autre. Le sauveur se considère supérieur à lui et croit qu'il pourrait faire mieux. Il est souvent condescendant et méprisant, souvent subtilement et derrière une apparence de bonté.
Le triangle de Karpman est utilisé lors des coachings individuels ou collectifs.
Calimero quand il le doit, le pervers narcissique souhaite être celui que l'on plaint, et par-dessus tout celui que l'on craint. Il fonctionne dans la toute puissance narcissique : victimisation et séduction. Sa meilleure défense est l'attaque.
Comment se protéger et aider sans blesser ? Vous pouvez accompagner la personne qui se victimise en lui faisant comprendre qu'elle a la capacité d'agir. Vous pouvez notamment évoquer des souvenirs de succès où elle a fait la démonstration de ses capacités.
Le manipulateur se positionne idéalement en « sauveur » d'une proie qui se trouve en position de demande affective et donc de « victime » dans le Triangle de Karpman. La proie pourra attirer son bourreau en exprimant le besoin d'être aidée dans cette période de vie personnelle ou professionnelle délicate.
Le cerveau reptilien n'étant pas capable de discernement, un retournement de situation va s'opérer. La victime va alors percevoir la situation de la même façon que l'agresseur la perçoit. Le fait que la victime soit totalement dépendante de son agresseur va accentuer l'emprise psychologique.
Il peut aller du simple service au malin besoin inconscient de voir l'autre réclamer absolument son aide. Le sauveur est en fait un pervers narcissique. Ce qu'il recherche n'est pas d'aider l'autre, c'est de faire savoir qu'il a aidé autrui. Son égo est ainsi gonflé aux yeux des autres.
Victime bourreau sauveur : les éléments du triangle dramatique. La matrice du triangle de Karpman est constituée de trois rôles que deux personnes vont adopter chacun leur tour : la victime, le persécuteur (ou bourreau) et le sauveur. D'où l'appellation de triangle. Lorsque l'un est le sauveur, l'autre est la victime.
Ce qu'on appelle, dans le cadre du jeu psychologique, le « coup de théâtre » ou le « switch », c'est-à-dire qu'à un moment ou à un autre, les rôles basculent et le persécuteur devient victime, ou le sauveur devient persécuteur ou la victime devient persécuteur.
Syndrome du sauveur : les causes
Il s'agit souvent d'enfants ayant été « parentifiés », c'est-à-dire qu'ils ont joué le rôle de parent pour leurs propres parents ou pour un membre de leur famille (frère, sœur, cousin). Il s'agit d'une blessure narcissique que le sauveur comble grâce à l'aide qu'il donne.
Alors, quelles sont les solutions pour éviter le piège du «syndrome du sauveur» avec ses relations ? Traitez les émotions avec vos amis, votre famille et / ou vos collègues ; Fixez des limites avec les personnes pour vous permettre d'équilibrer ce besoin de prendre soin d'eux et d'essayer de les «sauver».
Syndrome du sauveur en amour : quelle est sa définition en psychologie ? La psychologue clinicienne Johanna Rozenblum définit le syndrome du sauveur comme "une tendance qu'une personne peut avoir à se mettre en relation avec des personnes qu'elle peut (ou qu'elle pense pouvoir) aider et soutenir.