prolepse Procédé syntaxique consistant à placer dans la principale un terme qui devrait se trouver dans la subordonnée (par exemple la phrase Tu as vu ce type comme il est grand). 2. Figure qui consiste à réfuter à l'avance une objection possible.
Leur place de prédilection diffère selon qu'il s'agit de structures dans lesquelles le segment proleptique est placé à l'initiale ou à la finale de l'énoncé : les unes apparaîtront en début de scène, voire au début de la pièce, et particulièrement dans les parties narratives ; les autres se trouveront en fin de scène.
Du grec prolambanô qui signifie « porter en avant, prendre les devants », la prolepse est un procédé littéraire qui consiste dans un récit à raconter par avance un événement ultérieur. La prolepse est une catégorie de la poétique du récit et permet de rendre compte de l'ordre narratif.
proleptique ex. de Suhamy. 2. Figure de rhétorique par laquelle on anticipe les objections de ses adversaires en les réfutant à l'avance.
Étymologiquement, la périphrase vient d'une expression grecque signifiant « parler de façon détournée ». La périphrase remplace un mot A par une expression B : L'expression B est composée de plusieurs mots qui soulignent l'une des caractéristiques de A (notamment en exprimant un jugement favorable ou défavorable)
Procédé de style par lequel on revient en arrière dans un récit. Exemple : Afin de faire le jour sur le passé du protagoniste et d'expliquer ainsi son profil psychologique particulier, l'auteur a eu recours à différentes analepses.
L'analepse répond à une double visée pour chaque auteur qui l'emploie : 1) éclairer le passé des personnages à la manière d'un coup de théâtre ; 2) comprendre le caractère des personnages.
Le narrateur personnage principal est parfois appelé narrateur participant. Le narrateur personnage principal est, comme son nom l'indique, le personnage principal de l'histoire. De ce fait, il raconte ses propres aventures en utilisant principalement la 1re personne. Il a uniquement accès à sa propre intériorité.
Définition de analepse nom féminin
didactique Retour en arrière sur des évènements antérieurs au récit en cours, dans une narration. ➙ flash-back. Analepse et prolepse.
En narratologie, une « ellipse temporelle », également appelée « ellipse narrative » consiste à passer sous silence une période, c'est-à-dire à ne pas en raconter les événements. Il s'agit donc d'une accélération du récit.
On emploie alors la narration pour décrire, expliquer ou commenter certains éléments de l'histoire. Elle ne sert plus à faire avancer l'histoire. Elle me lança un regard noir.
Le narrateur est à la 3e personne et peut adopter différents points de vue : – le point de vue interne : l'histoire est vue à travers un personnage ; – le point de vue externe : le lecteur découvre ce qu'aurait pu filmer une caméra ; – le point de vue omniscient : le lecteur découvre tout.
Les analepses
Les retours en arrière qui s'intègrent à la narration, et qui correspondent aux flashbacks du cinéma, sont appelés des analepses. Le retour en arrière sert généralement à expliquer une situation dans laquelle se trouve un personnage.
L'analepse se présente, à la limite, comme un simple désordre, dont la fonction est autant utilitaire qu'esthétique.
Définition de ellipse nom féminin
Omission de un ou plusieurs mots dans une phrase qui reste cependant compréhensible. Ellipse du verbe dans « chacun pour soi » (« chacun agit pour soi »). Art du raccourci, du sous-entendu. Omission dans une suite logique, une narration.
— Je cherche Curley, dit-elle. » NARRATEUR OMNISCIENT : Aussi appelé « narrateur Dieu », ce type de narrateur a une vue d'ensemble de la situation : il connaît le passé et l'avenir, ainsi que ce que les personnages pensent et ressentent. C'est un narrateur absent de l'histoire, externe, qui sait tout et qui voit tout.
L'épanadiplose est également une figure de narration utilisée dans de nombreux genres littéraires ; elle est alors nommée « épanadiplose narrative ». Il s'agit de la reprise d'une scène initiale ou d'un motif initial (dans l'incipit) à la fin (ou clausule) de l'intrigue.
Le flashback doit faire avancer l'histoire en apportant des informations nécessaires à la compréhension du présent. Il peut s'agir : de révélations concernant un personnage ; d'événements importants influant sur le récit.
Une façon courante de faire la transition vers un flashback est d'invoquer la mémoire du personnage. Vous pouvez y parvenir en faisant voir à votre personnage quelque chose qui résonne avec lui, en lui faisant regarder une photo ou en lui faisant entendre une chanson qui lui rappelle une autre époque.
Ces procédés relèvent de la narration (la façon de raconter l'histoire), c'est-à-dire la manière dont les informations sont communiquées au public : choix du point de vue et de la structure, utilisation ou non de l'insert, l'ironie dramatique, la surprise, le mystère, le time lock, les flash-backs…
En ce sens, le passé constitue l'antériorité du moment de l'énonciation, et le futur sa postériorité.
Une pause permet de faire le portrait d'un personnage, de décrire un lieu, de commenter l'action. Elle peut créer du suspense, en retardant la suite de l'action. Une ellipse permet de créer du suspense en passant sous silence des faits importants.