Un bilan sanguin pour évaluer la sévérité de la dénutrition
Le médecin traitant ou le spécialiste peut prescrire un bilan sanguin ; le dosage de l'albuminémie (l'albumine étant une des principales protéines du sang) est un critère de sévérité de la dénutrition si inférieure à 35 g/L.
D'autres signes sont la fatigue, l'impossibilité de retenir la chaleur, la diarrhée, une perte d'appétit, de l'irritabilité et de l'apathie. Dans des cas très sévères, les personnes peuvent ne plus réagir (ce que l'on appelle stupeur.
Normalement proche de l'unité, le PINI représente un indice pronostique permettant de différencier des groupes de patients dénutris en fonction du risque de complications encouru : de 1 à 10 = faible; 11 à 20 = modéré; 21 à 30 = élevé, et au-delà de 30 = risque vital.
La dénutrition est l'état du corps observé lorsqu'il y a un déséquilibre nutritionnel. Le corps reçoit, par l'alimentation, insuffisamment d'énergie, de protéines et de nutriments pour bien fonctionner et couvrir ses besoins.
C'est le mécanisme sous-jacent à bien des maux du grand âge, comme la sarcopénie, la fragilité et les infections. La dénutrition, elle, apparaît quand l'apport énergétique alimentaire est inférieur à la dépense énergétique. Elle correspond à un état pathologique induit par la malnutrition.
Les principaux facteurs favorisants la dénutrition sont l'âge, la mauvaise alimentation, la malnutrition, les problèmes digestifs, le manque d'activité physique et le manque d'accès à des aliments sains et nutritifs.
On estime qu'une personne souffre de dénutrition quand une perte de poids supérieure ou égale à 5% de son poids total est constatée en 1 mois, ou de 10% en 6 mois. Par exemple pour une femme de 60kg, une perte de 3 kg en 1 mois et pour un homme de 80kg, 4kg en 1 mois.
L'évaluation nutritionnelle fournit des informations opportunes, de qualité et prouvées pour fixer les objectifs, planifier, surveiller et évaluer les programmes visant à éradiquer la faim et réduire le fléau de la malnutrition.
La valeur énergétique correspond à l'apport calorique de l'aliment, exprimé en kilocalories (kcal) ou en kilojoules (kJ). Pour exemple : 1g de protéine = 17 kJ = 4 kcal. 1g de lipide = 38 kJ = 9 kcal.
Le Mini nutritional assessment (MNA®) est un questionnaire spécifiquement élaboré pour le dépistage de la dénutrition chez les personnes âgées. Le diagnostic de dénutrition repose sur la perte de poids, l'IMC, l'albuminémie ou le MNA®.
Dans la plupart des cas, une alimentation riche en énergie et en protéines et une reprise d'une activité physique modérée et adaptée suffisent pour traiter la maladie et éloigner le risque de dénutrition. Le rôle des diététiciens est déterminant pour accompagner les patients dénutris dans leur alimentation.
L'albumine et la transthyrétine (préalbumine) sont des protéines exclusivement synthétisées par le foie. Leur synthèse est dépendante de l'état nutritionnel et leurs concentrations circulantes diminuent lors d'une dénutrition et augmentent lors de la renutrition.
Sa principale indication est l'évaluation d'un état de dénutrition. Du fait de la rapidité de variation de son taux (demi-vie courte), la pré-albumine est un marqueur très sensible de dénutrition aiguë. Elle est utilisée pour le diagnostic des états de dénutrition et pour le suivi d'une thérapeutique nutritionnelle.
La dénutrition altère en continu l'état du patient. Elle entraine un amaigrissement et une fragilité qui, à leur tour, entraînent des épisodes pathologiques de plus en plus longs et fréquents.
Son calcul consiste à faire la différence, pour 100 gr ou 100 mL de produit, entre les composantes négatives (sucres, sel, acides gras saturés) et positives (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coques, huile de colza, de noix et d'olive) d'un aliment afin de lui attribuer une note.
La malnutrition sous toutes ses formes comprend la dénutrition (émaciation, retard de croissance, insuffisance pondérale), les carences en vitamines ou en minéraux, le surpoids, l'obésité et les maladies non transmissibles liées à l'alimentation.
Le calcul du Nutri-score prend en compte, pour 100 gr ou 100 ml de produit, la teneur en nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coques, huile de colza, de noix et d'olive), ainsi que la teneur des nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel).
Petite définition de la dénutrition : La dénutrition est un état pathologique se caractérisant par un déséquilibre de la balance énergétique, c'est-à-dire une insuffisance des apports au regard des besoins nutritionnels de l'organisme.
Les malades : 20 à 40 % des personnes hospitalisées sont dénutries. 40 % des malades souffrant d'un cancer sont dénutris. 40 % des malades d'Alzheimer sont touchés par la dénutrition.
La carence en magnésium
Dans les cas les plus graves, une carence peut entrainer des troubles au niveau cardiaque, rénal, neurologique ou encore intestinal. Une alimentation déséquilibrée et peu variée est la cause principale d'une carence en magnésium.
L'examen le plus commun pour diagnostiquer une carence nutritionnelle est la prise de sang. Cependant, elle n'est pas toujours suffisante et en pratique ne concerne que quelques nutriments (fer, vitaminé B12, vitamine D). Votre médecin pourra vous prescrire d'autres types d'analyses si nécessaire.