Enumérées dans l'article R 511-13 du Code de l'éducation, les sanctions - un avertissement, un blâme, une mesure de responsabilisation, une exclusion temporaire ou définitive - se rapportent à des manquements graves ou répétés et à des atteintes aux personnes ou aux biens.
D'une façon générale, la punition ne s'appuie pas sur des règles ou des limites que vous avez fixées à l'avance avec votre enfant. De son côté, la sanction correspond plus à une conséquence directe du non-respect d'une règle ou d'une limite que vous auriez établie au préalable.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Les mesures éducatives encourues par un enfant ou un adolescent à titre de sanction sont : 1° L'avertissement judiciaire ; 2° La mesure éducative judiciaire.
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
La punition positive est l'ajout de quelque chose qui provoque la diminution de la fréquence d'un certain comportement. La punition négative, également connue sous le nom de punition par suppression, survient lorsqu'un événement ou un résultat agréable est retiré après la démonstration d'un comportement.
Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc. Cela permettra notamment de l'aider à soulager sa culpabilité s'il paye ainsi sa faute.
Bien sûr, il y a pléthore de punitions à notre disposition pour répondre à l'insolence d'un élève : on peut le coller, faire un rapport, l'exclure de cours, le faire exclure une journée ou deux du collège.
Les sanctions privatives fonctionnent toujours très bien, y compris durant l'adolescence, le tout étant toujours d'adopter la sanction à la taille de la faute et aux centres d'intérêts de votre enfant : la privation d'argent de poche, de sortie et de téléphone portable est notamment très efficace chez un adolescent…
Pour résumer, voici quelques alternatives à la punition :
l'inciter à chercher des solutions pour régler un conflit ; verbaliser les émotions qu'il traverse ; utiliser les conséquences logiques pour réagir à un comportement ou une bêtise.
Dans cette philosophie, la punition sert à punir le mal commis et sera d'autant plus forte que l'auteur sera jugé responsable, c'est-à-dire aura agi sans contraintes (volontairement) et que le mal qu'il a causé est important (Hegel, 1821 ; Kant, 1796).
La punition est une mesure prise à l'encontre de votre enfant en cas de manquement mineur à ses obligations ou en cas de comportement perturbateur. Exemple : Lorsque votre enfant oublie son matériel scolaire, il est coupable d'un manquement mineur à ses obligations.
Tout d'abord, il faut que l'enfant sache que ce qu'il fait est interdit. Aussi, si l'enfant fait une bêtise pour la première fois, il faut commencer par lui expliquer que ce qu'il fait est mal. Si l'enfant récidive, il faut le punir. La punition doit être adaptée à l'âge de l'enfant et à la gravité de la bêtise.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal. Je réfute l'argument de la fessée comme outil pédagogique.
Écriture d'une lettre d'excuses
C'est une autre forme de punition pédagogique qui peut aider les ados à comprendre les conséquences de leurs actions. Elle nécessite que la personne réfléchisse sur son comportement, reconnaît ses erreurs et prenne des mesures pour réparer les torts qu'il a causés.
La façon de répondre à la provocation pour réinstaurer un dialogue constructif est importante. Il s'agit de trouver le moyen de faire comprendre à l'enfant que vous avez compris qu'il a besoin de votre aide et de votre écoute, de lui dire que vous êtes là pour l'écouter tout en faisant tomber la tension.
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Les limites
Il est souhaitable de faire une liste des comportements dérangeants qui ne seront plus tolérés et, bien sûr, d'en expliquer la raison. Il faut mettre l'enfant au courant des interventions qui seront mises en place dans le cas d'une impolitesse et l'informer des conséquences qui s'y rattachent.
A partir de quel âge peut-on vraiment punir ? Dès lors que l'on peut responsabiliser l'enfant, donc plutôt après 2 ans. A partir de là, il s'agira de choisir une sanction qui privilégie la réparation de la bêtise commise.
Il est important de punir l'adolescent de façon constante (pour un même comportement jugé inacceptable), mais sans lui reprocher toutes les erreurs qu'il peut commettre au quotidien. Tout d'abord, il faut garder en tête l'impact de l'action jugée répréhensible et l'intention du jeune.
La décision portant sanction doit être écrite et motivée. Elle est notifiée à l'élève et à ses représentants légaux s'il est mineur. La motivation est constituée par l'énoncé de l'ensemble des éléments de droit et de fait sur lesquels l'autorité disciplinaire s'est fondée pour prendre la mesure disciplinaire.
En psychologie comportementale, l'objectif de la punition est de réduire un comportement indésirable. Dans le cas de la punition négative, il s'agit de retirer quelque chose de bon ou de désirable pour réduire l'occurrence d'un comportement particulier.
Assigner des tâches supplémentaires à son adolescent : donner des tâches supplémentaires à accomplir, comme le nettoyage de sa chambre ou l'aide aux tâches ménagères, peut l'aider à prendre conscience de ses actions et à assumer ses responsabilités.
Punir le fautif vise donc à préserver le groupe. Il s'agit à la fois de prévenir la récidive et de réaffirmer les valeurs du groupe ou encore de neutraliser des éléments néfastes. L'intérêt de la collectivité prévaut sur le sort du criminel.