Dans la Troisième Méditation, en effet, Descartes déclare que si j'avais en moi la puissance de me donner l'existence, je devrais en être conscient: on voit ainsi que la conscience peut s'appliquer à une potentialité et pas unique¬ ment à son actualisation.
C'est au cours de ce doute généralisé que Descartes découvre la première certitude : même lorsqu'il va jusqu'à douter de sa propre existence, il sait qu'il est en train de douter. C'est donc le signe de sa pensée qui l'assure de son existence. C'est ainsi qu'il écrit « je suis une chose qui pense ».
L'essentiel de cette théorie peut se résumer comme suit : l'intellect seul n'est pas en mesure de former des jugements. Il ne dispose que d'idées auxquelles la volonté doit ensuite donner ou refuser son assentiment.
8., d'une part, Descartes ne définit pas la raison à partir du raisonnement, mais à partir du jugement. « Puissance de bien juger, et distinguer le vrai d'avec le faux » [3] Descartes, Discours de la méthode, Edition Adam et Tannery…, la raison n'est en effet pas uniquement l'acte d'inférer.
règles de la méthode de Descartes. Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce quatre règles : la règle d'évidence, la règle de l'analyse (division du complexe en éléments simples), la règle de l'ordre (ou de la synthèse), la règle du dénombrement (ou de l'énumération).
Il affirme un dualisme substantiel entre l'âme et le corps, en rupture avec la tradition aristotélicienne. Il radicalise sa position en refusant d'accorder la pensée à l'animal, le concevant comme une « machine », c'est-à-dire un corps entièrement dépourvu d'âme.
Première loi de Snell-Descartes : le rayon réfracté, le rayon incident et la normale appartiennent au même plan. Ce plan est appelé plan d'incidence. Deuxième loi de Snell-Descartes sur la réflexion : les angles d'incidence et de réflexion sont égaux : .
Descartes estime que c'est Dieu qui rend possible la vérité.
La connaissance de Dieu et de l'âme (les objets traditionnels de la métaphysique) valide ainsi les critères de la clarté et de la distinction. Du coup, peu importe qu'on rêve, tant que les idées qu'on conçoit sont claires et distinctes.
C'est là la vérité certaine que nous cherchons, découverte au terme de l'expérience du cogito. Dans les Méditations métaphysiques , Descartes la formule ainsi : Je suis, j'existe est nécessairement vraie toutes les fois que la prononce ou que je la conçois en mon esprit .
1L'unité de la philosophie chez Descartes est pensée au moyen de la figure bien connue de l'arbre de la philosophie : « Toute la philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la métaphysique, le tronc est la physique, et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences qui se réduisent à ...
La méthode cartésienne, le doute.
L'intuition : il s'agit de l'intuition intellectuelle c'est-à-dire ce qui est clair et évident à l'esprit, si clair et si distinct que je ne peux en douter. C'est le point de départ à partir de quoi on va déduire tout le reste.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
Jean-Jacques Rousseau
Notre conscience (morale) est la voix de l'esprit qui nous pousse à aimer le bien, et pas seulement à le connaître. Une véritable attitude morale ne peut être motivée par la seule raison, elle a besoin de la conscience.
Descartes le précise dans la lettre à Mersenne du 6 mai 1630 : « L'existence de Dieu est la première et la plus éternelle de toutes les vérités qui peuvent être, et la seule d'où procèdent toutes les autres. » L'idée de Dieu me représente donc une essence ou une vraie et immuable nature, dont la connaissance me permet ...
Suivant cette logique, Descartes affirme qu'il est raisonnable de douter de la vérité de toutes les sciences qui portent sur des choses composées (physique, astronomie, médecine, etc.) car elles peuvent être imaginaires comme les rêves.
Ainsi, pour Descartes, si la certitude est le fruit d'une évidence par laquelle l'espritperçoit des idées claires qui s'imposent à lui, idées innées ou premiers principes desquels ilpeut ensuite concevoir toutes les propositions qui s'en déduisent, il ne suffit pas de penser parintuition pour penser en vérité.
Les lois de la réflexion s'énoncent ainsi : le rayon réfléchi, le rayon incident et la normale (au dioptre) sont contenus dans le plan d'incidence ; les angles incidents et réfléchis sont égaux en valeurs absolues ; θ1 et θ2 vérifient : θ2 = - θ1.
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
La deuxième loi de Snell-Descartes : loi de la réflexion
Lorsque la lumière atteint la surface d'un dioptre, une partie de la lumière est réfractée (donc déviée dans le nouveau milieu) alors que l'autre partie est renvoyée dans le milieu d'origine : ces rayons subissent une réflexion.
Durant l'antiquité
Les notions de rayons lumineux ainsi que les lois de la réflexion sont déjà connues d'Euclide et de Ptolémée.
Descartes, dans les Regulae et Le Monde, conçoit le mouvement local comme plus simple que les lignes et surfaces, puisque l'on peut engendrer ces lieux par déplacement d'un point ou d'une ligne. Par là, le mouvement apparaît bien comme une nature simple, connue par elle-même.
Sans Descartes, il n'y aurait donc pas eu en philosophie d'invention de la « conscience » (et avant elle de la « consciousness »), mais celle-ci n'est pas tant le fait de Descartes lui-même que le résultat des problèmes posés par l'interprétation de sa doctrine.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
1La pratique cartésienne du doute dans les Méditations est tellement connue et a eu un tel impact sur les esprits que le terme de « scepticisme » en est venu à évoquer la démarche cartésienne. Pourtant, la pratique cartésienne du doute n'est en rien sceptique.