La détection du dopage repose principalement sur 2 stratégies : 1) une mesure directe : les contrôles antidopage ; 2) une mesure indirecte : l'utilisation des données du Passeport biologique de l'athlète. Le dépistage peut concerner tous les sportifs, licenciés ou non, en compétition ou hors compétition.
La décision de se doper est déterminée par trois facteurs principaux : l'« effet de probabilité » mesure l'apport du dopage à l'amélioration des chances de victoire ; l'« effet de coûts » évalue l'impact du dopage sur les coûts d'entraînement ; l'« effet revenus » cerne le risque de perte financière en cas de contrôle ...
La traque aux molécules dopantes LA SPECTROMÉTRIE DE MASSE (SM) La spectrométrie de masse est une technique d'analyse conçue par le physicien britan- nique Joseph John Thomson (Figure 15) qui permet de détecter et d'identifier des molécules ou fragments de molécules par mesure de leur masse, et de caractériser leur ...
Ils exposent à l'agressivité et à la dépression. Chez les hommes, il peut y avoir une impuissance et une infertilité. Chez la femme, de l'acné, des troubles menstruels, une pilosité exacerbée et des cancers du sein entre autres. Autre exemple avec les stimulants comme la cocaïne.
On considère que le dopage s'est professionnalisé et généralisé dans certains sports à la fin des années 1950 et au début des années 1960 avec l'arrivée des sympathicomimétiques, de produits à activité hormonale comme l'hormone de croissance, ou des corticoïdes.
Antidopage qualifie une pratique destinée à lutter contre le dopage, c'est-à-dire contre l'usage des drogues ou des substances médicamenteuses quand celles-ci sont utilisées en vue d'améliorer les performances. Exemple : Contrôle antidopage.
Les principales substances utilisées à des fins de dopage sont les cannabinoïdes, les glucocorticoïdes, les agents anabolisants, les stimulants, les diurétiques, les agonistes adrénergiques bêta2 , l'érythropoïétine, les opiacés, les antagonistes et modulateurs hormonaux.
La prise de produits dopants peut avoir des conséquences d'une extrême gravité sur la santé : accidents cardiaques et circulatoires, insuffisances rénales et hépatiques, cancers, impuissance, stérilité, troubles pendant la grossesse, des troubles psychologiques et du comportement, etc.
De manière générale, les sports reposant sur une masse musculaire conséquente tel le culturisme, l'haltérophilie ou encore la force athlétique restent les disciplines les plus fortement impactées par le dopage, avec un taux d'échantillons positifs supérieur à 1%.
Le recueil d'urine se fait toujours sous l'œil du préleveur, et le sportif est obligé de se laver les mains. Le contrôle urinaire est systématique. Les ongles et les cheveux peuvent aussi être examinés : ce sont de véritables marqueurs toxicologiques.
Ils accélèrent le rythme cardiaque et augmentent la fréquence respiratoire et la pression artérielle. Les stimulants peuvent aussi provoquer des hallucinations s'ils sont pris en grandes quantités. Les stéroïdes anabolisants sont une classe d'hormones stéroïdes liée à une hormone naturelle humaine : la testostérone.
Ils ont un effet stimulant et euphorisant sur le système nerveux central et augmentent l'activité motrice. La prise de telles substances permet de mobiliser les dernières forces et d'augmenter la capacité de concentration et l'attention.
Pourquoi les sportifs se dopent-ils ? Les sportifs cherchent à toujours améliorer leurs performances, à produire un meilleur rendement, à dépasser les limites de leur corps. Certains veulent augmenter leur capacité de résistance, d'endurance à l'effort.
La créatine est-elle dopante ? La législation actuelle est très claire : la créatine ne figure pas sur la liste des produits interdits pour sportifs, liste définie par l'Agence Mondiale Anti-dopage. Si la créatine n'est pas reconnue comme un produit dopant, c'est bien parce qu'elle est sans effet sur les performances.
Les personnes qui ont recours au dopage sont plutôt jeunes (entre 14 et 35 ans) et de sexe masculin. Elles sont souvent issues de familles où l'usage de substances agissant sur le psychisme (alcool, tabac, anxiolytiques, somnifères, etc.)
Les débuts du dopage nous viennent de l'Antiquité où les grecs furent les premiers à utiliser des méthodes de type pharmacologique. Les lanceurs et boxeurs ne se nourrissaient plus que de taureau quelques jours avant les épreuves olympiques.
Jusqu'à quel point la triche a-t-elle envahi le sport professionnel? Le dopage est inhérent à la compétition de haut niveau. Aujourd'hui, à quelques exceptions près, le sport professionnel est totalement gangrené, quelle que soit la discipline. La très faible proportion de sportifs contrôlés positif est un leurre.
Le problème, c'est que l'on ne peut contrôler que les produits que l'on connaît. Et ceux qui fabriquent ces produits inventent toujours de nouvelles ruses, de nouvelles façons de tricher. Ils ont même mis au point des techniques pour masquer les produits dopants.
Mais pour ce qui est de la motivation, je pense que cela dépend de l'occasion ou même du sport. Cela peut être l'argent, la gloire, l'envie de vaincre, le manque de recul ou tout simplement l'absence de morale chez l'athlète.
Glucocorticoïdes (détectés dans 21% des cas de dopage)
Ces anti-inflammatoires, qui permettent de lever les inflammations et facilitent la récupération, sont parmi les substances les plus répandues dans les cas de dopage. Disponibles sur ordonnance, ils sont aussi les plus facilement accessibles pour tout un chacun.
Les stéroïdes anabolisants : (exemple : la THG (tétrahydrogestrinone)) permettent une augmentation de la masse musculaire et de la force. Les cyclistes l'utilisent pour accroître leur puissance développée et dans une moindre mesure leur résistance à l'effort.
En huile essentielle : diluer 2 à 5 gouttes d'HE de gaulthérie dans un "noix" d'huile végétale d'arnica dans le creux de la main puis masser les zones douloureuses et les muscles après l'effort : jambes, dos, épaules, cou, poignets : le top pour récupérer.
Le dopage dans le milieu du bodybuilding n'est pas une nouveauté, c'est d'ailleurs ce qui confère à ce sport une très mauvaise image. Attention, cela ne veut pas dire que tous les pratiquants y ont recours ! Les principaux produits dopants utilisés sont les stéroïdes et les anabolisants.
Il a constaté qu'en prenant du ginseng une heure et demie avant une course de 3km, les soldats gagnaient 1 minute. Sur une course de 16km, le chrono s'améliore de 5 minutes. Ces soldats courraient non seulement plus vite avec le ginseng, mais ils récupéraient plus vite encore !