Maîtrisez vos émotions
Souvent, une conversation nous paraît difficile parce qu'on est engagé émotivement avec ce qu'on a à dire ou avec la personne en face de nous. Alors, la première chose à faire est de vous distancier de vos émotions. C'est la condition sine qua non pour vous donner le courage de parler.
C'est le droit de s'affirmer !
En fait, dire les choses ne consiste en rien d'autre qu'à s'affirmer, c'est-à-dire à se comporter en nous respectant tel que nous sommes, si possible en toute situation. C'est vrai, exprimer son avis, son désaccord ou encore son accord n'est pas toujours chose facile, et pour cause !
Un peu d'entraînement
Pour apprendre à vous affirmer, commencez par avoir des discussions seule, face à votre miroir. Imaginez une scène qui vous stresse, et osez dire ce que vous pensez en imaginant que la personne est en face de vous. Au départ, cela semble un peu étrange mais ensuite, on s'y fait !
La peur de dire non est liée à une image négative de soi. La peur de dire non repose dans un premier temps sur un « socle affectif » instable. Par ailleurs, il est fréquent que la personne qui ne sait pas dire non, ne sache même pas ce qu'elle veut ou qu'elles sont ses envies ou désirs.
Voici les 3 raisons qui sont à l'origine de ce comportement : La peur de soi : de se laisser submerger par l'émotion, de perdre le contrôle qui serait alors considéré comme un manque de professionnalisme ou de compétence. La peur du conflit : la crainte de blesser son interlocuteur indispose beaucoup de personnes.
La peur du conflit, la peur de donner une mauvaise image de soi, ou tout simplement le manque de confiance en soi sont autant de raisons pour ne pas oser s'affirmer. On peut éprouver la sensation qu'on n'a pas la légitimité nécessaire pour s'opposer, ou tout simplement craindre le regard des autres.
Exercez-vous à parler devant un miroir.
Prenez le temps de rassembler vos pensées. Écrivez ce que vous voulez dire. Exercez-vous avec un ami en qui vous avez confiance. Simulez une situation réelle avec un professionnel, comme un psychologue, capable de vous donner une opinion honnête et objective.
Une des raisons qui vous empêchent d'aller lui parler est la peur que votre assurance en prenne un coup. Ne vous en faites pas. Vous ne devez pas penser que votre assurance ne repose que sur l'opinion d'une seule personne. Une grande partie de celle-ci devrait venir de ce que vous ressentez à propos de vous-même.
L'assertivité et l'art de dire les choses. Assertivité : oser s'exprimer, savoir dire non, savoir demander. Être assertif, c'est savoir se défendre en respectant son interlocuteur.
Forcez-vous à parler moins fort. Cela calmera comme par magie votre agressivité, ainsi que celle de votre interlocuteur, qui s'ajustera à votre volume sonore, sans même y penser. Mettez-vous au sport ! Mais choisissez une activité qui vous permette vraiment de vous défouler : boxe, art martial, tennis, course à pied...
Tenez compte des sentiments de votre interlocuteur et choisissez une approche aimable et non menaçante. Utilisez des mots constructifs, en particulier si vous donnez des conseils ou demandez à quelqu'un de faire un changement. Validez ce que la personne ressent, évitez de l'accabler et évitez de porter des jugements.
La prétérition (substantif féminin), du latin praeteritio (« action de passer sous silence »), du supin praeteritum, aussi appelée paralipse, est une figure de style qui consiste à parler de quelque chose après avoir annoncé que l'on ne va pas en parler.
En conclusion : quelqu'un qui ose dire 'oui' systématiquement est vite considéré comme plus positif, plus sympa et plus communicatif. Alors, commencez par dire 'oui'. Cela vous offre des perspectives évidentes pour la suite.
Certains individus ont une personnalité pathologique, qui provoque une souffrance, voire une altération du fonctionnement : ils sont paranoïaques, antisociaux, narcissiques, obsessionnels, etc.
- Et si on n'aime pas quelque chose, du moins négatif ou plus négatif, on va dire… ? - Oui, on va dire : « je n'aime pas ». Après, on va dire : « je n'aime pas du tout ». Et après, on va dire : « je déteste ». - Et évidemment, on peut aussi utiliser des adjectifs : « c'est minable » ; « c'est horrible »…