Comme pour le sevrage d'autres substances exposant à une dépendance, la participation des patients est déterminante et la phase de préparation du sevrage est primordiale. Une option est une diminution progressive des doses de tramadol, par paliers d'environ 5 à 10 % toutes les 1 à 4 semaines.
Ne stoppez pas le tramadol d'un seul coup, mais diminuez progressivement les doses par paliers décidés avec votre médecin en fonction de votre tolérance. Plus on arrive vers la fin du sevrage, plus les paliers doivent être longs.
Le délai d'action est de 30 à 60 minutes et le médicament est efficace entre 4 et 6 heures. A partir de 12 ans, le tramadol s'administre sous la forme de comprimés à libération prolongée. La durée d'action étant de 12 heures, une prise le matin et une le soir sont recommandées.
Comment peut-on atténuer les effets secondaires? Ne dépassez pas la dose quotidienne maximale de tramadol. Une augmentation graduelle de la dose utilisée peut aider à réduire certains des effets secondaires. Pour réduire les maux d'estomac, pensez à prendre le médicament en mangeant.
Pour y remédier, les antidouleurs et les sédatifs peuvent être efficaces, mais à une dose prescrite par un médecin. Si les symptômes persistent, il faut en parler à son médecin pour qu'il réajuste, le cas échéant, le traitement pour le syndrome de sevrage.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Après un délai d'un à dix jours après la dernière prise, le sevrage est acquis, la durée et l'intensité varient en fonction de la molécule concernée. Les symptômes du sevrage sont une anxiété, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles sensoriels et digestifs.
Votre médecin devra régulièrement réévaluer la nécessité de continuer le traitement antalgique. Si les doses dépassent la posologie maximale quotidienne recommandée (400 mg), vous vous exposez à des difficultés respiratoires et à un risque plus important de crises d'épilepsie.
Si vous ressentez le besoin d'augmenter les doses ou la fréquence des prises, consultez à nouveau votre médecin. L'usage du tramadol ne doit pas être banalisé. Cet opioïde puissant peut avoir des effets indésirables graves. Il est contre-indiqué dans plusieurs cas (insuffisance respiratoire ou rénale, épilepsie, etc.).
Sa durée d'action est de 4 à 6 heures, et sa demi-vie d'élimination est de 5 à 7 heures. Comme les autres opiacés, le tramadol a un métabolisme hépatique qui utilise les voies des cytochromes (CYP4502D6), conduisant à la production de nombreux métabolites dont un seul est actif.
N'utilisez pas ARROW-TRAMADOL après la date de péremption imprimée sur l'emballage . Si vous prenez ce médicament après la date de péremption, il se peut qu'il ne soit pas aussi efficace.
La dose d'attaque est de 50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) suivie de 50 ou 100 mg (1 ou 2 comprimés) toutes les 4-6 heures sans dépasser 400 mg/24 h (8 comprimés). Ce médicament ne convient pas aux enfants de moins de 15 ans (voir rubrique « Ne prenez jamais TRAMADOL EG 50 mg, comprimé»).
Le tramadol peut perturber le sommeil normal et entraîner des troubles du sommeil tels que l'insomnie chez certains individus. Cette perturbation peut être due à plusieurs facteurs. Ces facteurs incluent les effets thérapeutiques du médicament sur le système nerveux central et le changement de la neurotransmission.
Souvent, ces effets secondaires disparaissent après deux à six semaines. On peut en dire autant de certains symptômes plus spécifiques. De façon générale, de nombreux symptômes s'atténuent ou deviennent plus gérables au fur et à mesure que le corps s'adapte au nouveau médicament.
Adulte : douleur aiguë : 2 gélules lors de la première prise, puis 1 ou 2 gélules lors des prises suivantes, à renouveler si nécessaire toutes les 4 à 6 heures. douleur chronique : 1 ou 2 gélules toutes les 4 à 6 heures.
Posologie quotidienne typique : La posologie quotidienne totale peut être augmentée de 50 mg selon la tolérance tous les 3 jours pour atteindre 200 mg/jour (50 mg 4 fois par jour). Posologie d'entretien : 50 à 100 mg toutes les 4 à 6 heures selon les besoins. Posologie maximale : 400 mg par jour.
Autre signe d'addiction : l'apparition de douleurs.
Les autres signes sont des tremblements, des sueurs, une sensation de chaud-froid, le nez qui coule, ou encore des diarrhées."
L'abus d'opioïdes, y compris le tramadol, endommage également d'autres systèmes organiques du corps. Problèmes gastro-intestinaux : les modifications de l'appétit, les nausées et les vomissements peuvent tous entraîner une perte de poids et une malnutrition. La constipation chronique, conséquence d’un abus à long terme de médicaments opioïdes comme le tramadol, peut éventuellement nuire aux intestins.
Il est addictif, sédatif et potentiellement mortel en cas de surdose.
Cependant, cette interaction est complexe et pas tout à fait simple. L'impact du tramadol sur les taux de sérotonine peut varier considérablement selon les individus et, dans certains cas, le tramadol peut paradoxalement contribuer aux symptômes d'anxiété, soit directement, soit en raison de ses effets secondaires ou du syndrome de sevrage .
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Dès les premiers signes d'une addiction potentielle, il convient de prendre à nouveau rendez-vous avec son médecin généraliste ou le spécialiste prescripteur, ou de se rapprocher d'un pharmacien. Ces professionnels pourront alors conseiller le patient et trouver une alternative pour limiter le risque d'addiction.
Déroulement du sevrage
Le patient est accueilli par un professionnel de santé puis installé dans sa chambre. Un examen clinique puis biologique est pratiqué. Les modalités d'hospitalisation lui sont expliquées. Le traitement de sevrage est ensuite administré, sous surveillance médicale.