Son exécution faisait du traitre de 1814 un martyre de la cause bonapartiste, capturé en tentant d'imiter Napoléon. « Si Murat était mort en 1814 dans son lit, et avec la couronne des Deux-Siciles sur la tête, sa mort n'aurait été pleurée que par quelques courtisans.
Dans la nuit du 19 au 20 mai, après en avoir délibéré avec son entourage, c'est finalement le parti français qui l'emporte : Murat ira en France mettre son épée au service de Napoléon. Jamais, au dire des témoins, il n'aura été aussi digne et calme que durant cette période.
Louis Nicolas d'Avout puis Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, né le 10 mai 1770 à Annoux en Bourgogne et mort le 1er juin 1823 à Paris, est un général français de la Révolution et de l'Empire, élevé à la dignité de maréchal d'Empire par Napoléon en 1804.
Bernadotte était assez insensible au génie napoléonien, même s'il reconnaissait sa valeur militaire. Fier, ombrageux, un peu vaniteux, il se méfiait de l'ambition du Corse et s'est toujours opposé à lui.
Pourtant, dès juillet 1803, Lannes se retrouve au camp de Boulogne en avant-garde. Il est maréchal d'Empire l'année suivante (regimbant d'ailleurs contre la nouvelle étiquette : il est le seul maréchal qui continue de tutoyer l'Empereur).
Découvre à travers son portrait et son histoire le beau-frère de Napoléon et l'un des cavaliers les plus doués du Premier Empire.
Un maréchal d'Empire sur le trône de Suède. Né en 1763, d'origine modeste, engagé volontaire dans l'armée royale à 17 ans, sous-officier sous l'Ancien Régime, Jean-Baptiste Bernadotte sortit de sa condition sociale à la faveur des guerres de la Révolution et de l'Empire.
NAPOLÉON, Empereur des Français, décrète ce qui suit : Sont nommés maréchaux de l'Empire, les généraux Berthier, — Murat, — Moncey, — Jourdan, — Masséna, — Augereau, — Bernadotte, — Soult, — Brune, — Lannes, — Mortier, — Ney, — Davout, — Bessières.
Elle éleva alors huit généraux à la dignité de Maréchal de France : Joseph Joffre, Ferdinand Foch, Philippe Pétain, Joseph Gallieni (à titre posthume), Hubert Lyautey, Louis Franchet d'Esperey, Marie-Émile Fayolle et Michel-Joseph Maunoury (à titre posthume).
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, est l'une des plus célèbres batailles de l'histoire européenne. Vaincu par les forces de la coalition menée par Wellington et von Blücher, l'empereur Napoléon Bonaparte a définitivement perdu le pouvoir après sa défaite.
Germaine de Bernadotte, fille de Jean de Layus, avait pris pour patronyme le nom de la maison familiale qu'elle possédait à Pau. Il était de tradition à l'époque d'adopter le nom du lieu dont on était propriétaire. D'un point de vue étymologique, Bernadotte viendrait lui-même d'une déformation de « Bernard ».
Né à Pau le 26 janvier 1763, il est sous-officier à la veille de la Révolution, lieutenant en 1791, général en 1794. Il combat à Fleurus puis sur le Rhin. Il doit passer en Italie pour renforcer Bonaparte en 1797.
Depuis le traité de Tilsit, la France et la Russie étaient des alliés à couteaux tirés. La Russie avait violé le traité en faisant des affaires avec l'Angleterre, et Napoléon, lassé de cet état de choses, l'utilisa comme prétexte pour l'envahir.
L'exil forcé de Napoléon l'année précédente était la conclusion d'incessantes années de batailles mémorables et coûteuses sur terre comme sur mer. Beaucoup craignirent alors que son évasion ne relançât l'expansion impériale française, plongeant à nouveau l'Europe dans les tourments de la guerre.
La bataille de Waterloo met fin à sept siècles d'hostilité entre la France et l'Angleterre et achève une fois pour toutes l'épopée napoléonienne. L'empereur retourne à Paris le 22 juin 1815 et abdique une seconde fois, en faveur de son fils.
Napoléon prend le commandement de l'armée et dirige la contre-attaque en Autriche. Une série de petites victoires précédent l'énorme bataille d'Essling, première défaite tactique de Napoléon.
Une expression dont l'origine remonte aux campagnes napoléoniennes. En 1812, lors de la retraite opérée après l'invasion ratée de la Russie, l'empereur et son armée s'étaient retrouvés bloqués entre leurs ennemis et la rivière Bérézina (dans l'actuelle Biélorussie).
« Napoléon, Bonaparte et Napoléon Ier désignent la même personne. Napoléon est le prénom du futur empereur, et Bonaparte est son nom de famille (lire n° 6 896). Il est né le 15 août 1769 à Ajaccio (Corse) et est mort le 5 mai 1821, à Sainte-Hélène, une île britannique dans l'océan Atlantique. »
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
Le général d'armée et l'amiral sont les plus hauts grades de l'armée française.
Le général de brigade porte deux étoiles sur les manches de son uniforme et le képi. Il ne s'agit pas d'un grade mais d'une dignité ; le maréchal porte sept étoiles d'argent. La dignité de maréchal ne peut être attribuée qu'à un officier général ayant commandé victorieusement en temps de guerre.