Le temps partiel sur autorisation affecte cependant le calcul de votre durée de service, c'est-à-dire le nombre de trimestres pris en compte dans le calcul de votre pension de retraite. En effet, la durée de service, dans le cas d'un temps partiel sur autorisation, sera calculée au prorata de la quotité de travail.
L'impact du temps partiel dans les régimes complémentaires
L'exercice d'une activité à temps partiel a également un impact sur le nombre de points acquis dans les régimes complé- mentaires. Un salaire plus faible, et donc une moindre cotisation, se traduit en effet mécaniquement par un nombre de points moins élevé.
Les salarié(e)s à temps partiel (et employeurs) cotisent à hauteur des salarié(e)s à temps plein. Ils payent donc le même niveau de cotisations que les assuré(e)s à temps plein. En cotisant autant qu'un(e) assuré(e) sur un taux plein, les salarié(e)s à temps partiel connaissent une perte sur leurs revenus nets.
Ce même calcul est appliqué à chacune des 25 meilleures années de sa carrière, en fonction des coefficients de revalorisation qui évoluent chaque année. Le salaire annuel moyen correspond alors à la somme des salaires de ses 25 meilleures années revalorisées, divisée par 25.
Ainsi, ce montant évolue chaque année en fonction de la revalorisation du Smic. Au 1er janvier 2023, celui-ci est à 11,27 € (contre 11,06 € en 2022). En 2023, il faudra donc avoir gagné dans l'année un revenu d'au moins 1 690,50 € € (contre 1 659 € en 2022) pour valider 1 trimestre.
Cela s'explique par le fait que, pour calculer la moyenne des salaires de vos 25 meilleures années, le salaire perçu durant l'année de votre départ en retraite n'est pas pris en compte si cette année civile n'a pas été entièrement achevée !
Certains trimestres assimilés à des trimestres cotisés (chômage, maladie…) ne sont parfois pas pris en compte pour déterminer si vous avez droit de prendre votre retraite. Par exemple, c'est le cas si vous souhaitez partir dès 60 ans au lieu de 62 pour carrière longue.
Vos périodes de chômage indemnisé sont assimilées à des périodes d'assurance et comptent pour votre retraite. Un trimestre est validé tous les 50 jours de chômage indemnisé, dans la limite de 4 trimestres par an. Comme vous ne cotisez pas pour votre retraite, aucune somme n'est reportée sur votre relevé de carrière.
– Le montant de retraite d'une femme au foyer qui n'a jamais travaillé est variable : L'ASPA peut, par exemple, osciller entre 868,20 € et 1 347 € pour une mère au foyer, selon sa situation matrimoniale (célibataire ou en couple). Quant à l'AVPF, son montant est fixé à 642,93 € depuis janvier 2020.
Le salarié qui a signé son contrat de travail à temps partiel ( CDI : CDI : Contrat de travail à durée indéterminée ou CDD : CDD : Contrat à durée déterminée ) doit respecter une durée minimale de travail d'au moins 24 heures par semaine.
En l'absence de dispositions conventionnelles, la durée minimale de travail est fixée à : Soit 24 heures par semaine (ou la durée mensuelle équivalente, soit 104 heures) Soit, en cas de répartition de la durée du travail sur une période supérieure à la semaine, 104 heures par mois.
Pour valider 1 trimestre de retraite, il faut avoir gagné au cours de l'année l'équivalent de 150 fois le Smic horaire minimum. En 2023, ce montant correspond à 1 690,50 € €. Il faut avoir gagné un revenu annuel de 6 762 € € pour valider 4 trimestres dans l'année. Et ce, quel que soit le nombre de mois travaillés.
Pour le salarié, le CDI à temps partiel présente beaucoup d'avantages puisqu'il va disposer des mêmes droits que les salariés à temps plein : tickets-restaurants, mutuelle, etc. Par ailleurs, l'ancienneté d'un travailleur à temps partiel est comptabilisée de la même manière qu'un salarié à temps plein.
"Je vous conseille de partir plutôt en janvier qu'en décembre en tout cas", tranche Jean-François Chauffeté, fondateur du cabinet d'experts EOR Consultants. Pourquoi ? Au régime général, l'année du point de départ à la retraite est exclue du calcul de votre pension de retraite.
Le travail à temps partiel permet ainsi de maintenir une activité, de rester connecté/e avec son réseau professionnel et l'industrie dans laquelle on travaille, de garantir la mémoire de l'entreprise et de recevoir un salaire fixe, d'avoir du temps libre et de garder de l'énergie pour d'autres activités que le travail.
Les retraités actuels ne sont pas concernés par la réforme des retraites. La génération née du 1er septembre au 31 décembre 1961 sera la première impactée. En effet, à compter du 1er septembre 2023, l'âge légal de départ à la retraite reculera de 3 mois par an.
La réforme des retraites concerne les régimes de retraite de base. Les mesures portant sur l'âge de départ à la retraite et la durée d'assurance vous concernent si vous êtes né à compter du 1er septembre 1961.
Il permet à des personnes ayant cinq trimestres l'année des vingt ans (et une carrière complète cotisée, soit 168 trimestres) de partir à 60 ans. Ce dispositif concerne des personnes nées jusqu'en août 1963, qui atteignent donc 60 ans avant le 31 août 2023 (inclus). Or, la réforme s'applique à partir du 1er septembre.
Toutes les périodes de chômage, indemnisées ou non, sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. 1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre.
Pendant une période de chômage indemnisé, des points peuvent être attribués à condition d'être indemnisé pour un emploi relevant de l'Agirc-Arrco. Si c'est le cas, vous pourrez obtenir des points pour chaque jour indemnisé par Pôle Emploi.
Les arrêts maladie et la retraite
Les arrêts maladie de longue durée sont pris en compte dans les conditions suivantes : le trimestre au cours duquel est perçu le 60e jour d'indemnisation en congé maladie est compté ; ensuite, on compte 1 trimestre par période de 60 jours d'indemnisation.
Votre nombre de trimestres validés se calcule très simplement en additionnant vos trimestres cotisés et vos trimestres assimilés. Pour percevoir une retraite à taux plein en prenant votre retraite à l'âge légal de 62 ans, vous devrez avoir validé entre 160 et 172 trimestres suivant votre année de naissance.
Les trimestres validés comprennent les trimestres cotisés et les périodes éventuelles n'ayant pas donné lieu à une cotisation (périodes de chômage, période d'aide familial…).
En effet, pour valider un trimestre, il faut avoir travaillé l'équivalent de 150 heures du smic horaire brut. Un montant qui change donc chaque année, puisqu'il indexé sur le smic de l'année en question. Ainsi, en 2023, il faut avoir gagné 1690,50€ brut pour valider un trimestre.