S'entrainer à recevoir et à apprécier l'affection et le soutien des autres. Pratiquer la bienveillance envers soi-même : ne pas juger ses pensées ou ses émotions. Se concentrer sur ses réussites et remettre les situations difficiles en perspective. Apprendre à reconnaître ses limites avant de les atteindre.
Le soutien au soignant doit être tant privé que professionnel. Ainsi, les encouragements des collègues constituent un réel moyen de lutte contre la fatigue compassionnelle ! Il faut aussi noter que dans les équipes où règne une relation de confiance, les membres vont demander plus facilement de l'aide.
Traiter l'épuisement compassionnel
La pratique de la relaxation ou de la méditation ainsi que le maintien des relations sociales sont des facteurs protecteurs à mettre en place ou à renforcer le processus d'épuisement compassionnel (Chapelle, 2016 ; Miller, 2016).
Il fait référence à « un état d'épuisement et à une saturation de la relation thérapeutique » (Dehoux, 2014, cité dans Lebel, 20151). Cette fatigue se produit lorsque le soignant perd sa capacité à prendre soin, à être empathique ou à éprouver de la compassion.
Voici les raisons principales qui expliquent ce manque : Des troubles de la personnalité : le trouble de la personnalité antisociale – la psychopathie – la sociopathie – le trouble de la personnalité narcissique – le trouble de la personnalité limite – l'autisme – l'alexithymie (déficit de la lecture émotionnelle)
Le trouble de la personnalité antisociale se définit par une incapacité à ressentir de l'empathie et plus précisément à percevoir et à comprendre les émotions des autres.
Du coup, la fatigue de compassion peut aussi être lue comme le produit de stratégies de survie face à la souffrance. Elles conduisent à développer un vécu de fardeau, d'épuisement et d'inquiétude, mais aussi de ressentiment, de négligence ou de rejet, plutôt que d'être liées à l'empathie.
Faire une cure de spiruline régulièrement permet de lutter contre la fatigue et donne du tonus. Il est recommandé d'augmenter graduellement les doses, en commençant par une dose de 1 g par jour durant la première semaine.
Pour lutter contre la fatigue, il est important d'identifier ses causes initiales. S'il s'agit de surmenage, adoptez de bonnes habitudes comme une activité sportive régulière, du temps supplémentaire consacré à votre sommeil (et à vous), et des techniques de relaxation comme le yoga et la méditation.
Consommer des fruits riches en vitamine C : kiwis, agrumes, acérola. Riche en vitamine C, l'agrume est essentiel pour combattre la fatigue chronique grâce à ses effets régénérants. Il est l'un des aliments contenant le plus d'acide ascorbique.
Courrez, marchez, pédalez, dansez, sautillez ! Profitez-en pour étirer vos muscles qui doivent être bien engourdis et respirez à pleins poumons pour chasser vos toxines. Ainsi vous allez déclencher la production d'endorphines, véritables hormones du bien-être. Et plus vous bougerez, mieux vous vous sentirez.
Se concentrer sur le moment présent
Pour se situer dans le présent, le plus simple est de porter une attention particulière à ses sensations corporelles, et de se concentrer par exemple sur sa respiration (en favorisant la respiration ventrale qui a un effet apaisant) ou sur l'ancrage de ses pieds au sol.
Vous stressez sans raison, tout le temps : mais pourquoi ? Même si ses causes sont encore nébuleuses, au delà de la prédisposition, le modèle éducatif, la présence de parents toxiques, stressants, les épreuves de séparation ou d'abandon contribuent au développement d'un stress persistant.
La compassion serait en fait la transformation de l'empathie sous forme d'action. On ne reste pas sans rien faire en faisant la simple constatation du malheur d'autrui, on le vit et on cherche des solutions. La compassion exige une implication émotionnelle soutenue.
L'auto-compassion ne consiste pas à se dire que nous sommes meilleurs que les autres d'une certaine manière. Il s'agit d'accepter la réalité : peu importe à quel point nous aimerions penser que nous sommes, nous sommes des êtres humains, comme tout le monde.
Se préoccuper de ce que ressentent les autres est important. La vraie compassion consiste à partager ce que l'autre ressent, pas forcément à agir. Il s'agit juste de s'ouvrir aux sentiments que l'on éprouve le plus souvent de façon spontanée face à la détresse d'autrui.
Cette impossibilité de penser la condition d'un autre être humain constitue une grave limitation du processus intersubjectif que l'on nomme empathie, ce qui peut donner lieu à la dégradation d'une partie de l'humanité comme n'appartenant pas à l'humain.
Pour établir une connexion empathique avec quelqu'un, il faut un échange dans les deux sens – simplement les écouter d'aide pas à bâtir cette connexion. À la place, quand quelqu'un s'ouvre à vous et partage ses sentiments, voyez-le comme une opportunité de vous identifier à eux et de vous montrer vulnérable.
Dans certains cas, le médecin recommande plutôt l'usage de la venlafaxine, un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (actif aussi sur la noradrénaline, un autre neurotransmetteur).