La première astuce était d'appuyer sur le canal de l'urètre afin de faire évacuer la miction entièrement. De plus, des exercices de rééducation de la vessie ainsi que du plancher pelvien peuvent être un bon moyen de travailler activement sur le problème des gouttes retardataires.
Les gouttes retardataires sont causées par l'urine restante dans l'urètre. Ce tube court depuis la vessie vers le pénis et peut contenir de l'urine restante après la miction. La présence de cette urine peut avoir différentes causes. Souvent, le muscle qui l'entoure n'arrive pas à vider complètement la vessie.
Pour cela, placez votre index de la main qui ne vous sert pas lorsque vous uriner, en arrière des bourses, entre le scrotum et l'anus et chercher la vibration du jet qui s'écoule sous votre doigt. Pressez et vous pourrez presque stopper le jet d'urine.
Exercice 1 : Contraction maximale
Couché ou couchée sur le dos, genoux fléchis, à l'expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l'urine et les gaz. Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.
Épidémiologie. Il s'agit d'un symptôme parmi d'autres, associé chez l'homme aux affections bénignes de la prostate, à la prostatite aiguë, à une maladie du col vésical ou à une sténose de l'urèthre. Chez la femme, un prolapsus, une sténose du méat, une tumeur pelvienne sont des causes possibles.
Ils ont des propriétés diurétiques et sont riches en fibres. De ce fait, ils stimulent l'élimination des bactéries intestinales ayant contaminé la vessie. Ajoutez du jus de citron dans votre eau pour plus d'efficacité.
Tout le monde émet autant d'urine que ce que l'on boit. C'est la stabilité de la composition du corps. On a une quantité d'urine qui est exactement dépendante du fait d'avoir une quantité d'eau fixe dans l'organisme. Il est impossible d'uriner plus que ce que l'on boit."
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
On parlera plutôt de boissons à privilégier comme une eau riche en bicarbonates voire additionnée de pur jus de citron pour alcaliniser le pH des urines. Le citron aura une vertu antibactérienne non négligeable même si la quantité utilisée est faible.
Un léger rétrécissement de l'urètre entraîne généralement un jet urinaire moins puissant ou un double jet. Les sténoses sévères peuvent obstruer complètement le flux d'urine.
Uriner assis serait meilleur pour la santé des hommes, car cela leur permet de mieux vider leur vessie. Certaines conditions peuvent empêcher une personne de vider complètement sa vessie, comme des nerfs endommagés et une hypertrophie de la prostate.
Traitements médicaux
Les médicaments anticholinergiques permettent de diminuer les contractions de la vessie. Ils peuvent donc avoir un intérêt dans le cas d'incontinence urinaire par impériosité. Les principales molécules utilisées sont l'oxybutynine (Ditropan®), le solifénacine (Vesicare®), le flavoxate (Urispass®)….
La consommation de certains aliments et boissons peut aider à la diminution du volume de la prostate. La consommation de thé vert est efficace grâce aux catéchines qu'il contient et qui freinent les facteurs de risques.
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
Essayez de vous hydrater suffisamment le matin et l'après-midi pour ne pas avoir soif le soir, limitez le nombre de boissons, ainsi que l'alcool, le thé et la caféine avant de vous coucher, et ne mangez pas trop tard pour ne pas aller au lit en pleine digestion.
La consommation de bière, et d'alcool en règle générale, diminue la libération d'ADH, l'hormone qui permet de conserver plus longtemps les liquides dans le corps afin que certaines de leurs substances bénéfiques pour l'organisme se libèrent, explique Gentside.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Bien qu'aucun nombre fixe ne soit considéré comme "normal", une personne en bonne santé urine en moyenne six ou sept fois toutes les 24 heures. Faire pipi entre quatre et dix fois par jour peut également être considéré comme "normal", si cette fréquence n'interfère pas avec la qualité de vie de la personne.
Pour les éliminer, optez pour une eau type Contrex, Vittel, Volvic ou Perrier, dont la composition minérale favorise le drainage et la diurèse.
Une urine transparente ou « claire comme de l'eau », contrairement à ce que l'on pourrait croire, sont aussi à surveiller. Elle peut être le signe d'une sur-sollicitation des reins. Par exemple, la consommation de diurétiques (café, thé, tisanes) en quantité trop importante.
En règle générale, tous les fruits et légumes riches en eau ou en antioxydant, les légumes à feuilles vertes, les noix et les grains entiers sont considérés comme des diurétiques. Betterave, carotte, tomate, myrtille, poivron, oignon, céleri : vous avez donc l'embarras du choix !
La desmopressine, prise par voie orale, est le médicament utilisé en première intention. Il s'agit d'une substance proche de l'hormone antidiurétique. Elle diminue fortement la production d'urine pendant la nuit.
Les fruits sont riches en fibres. Privilégiez les fruits doux, ou moins acides, comme la banane et la poire. Cependant, des fruits assez doux aggravent les symptômes chez certaines personnes incontinentes. C'est le cas de la pomme (et du jus de pomme), des fraises, du raisin et des pêches.
Diminuez votre consommation de thé, café et alcool qui sont diurétiques et en même temps des irritants de la vessie favorisant la pollakiurie. Si vous prenez énormément de boissons, buvez moins et moins souvent. Observez ensuite si vos symptômes s'estompent.