Pour éviter l'accident de décompression, il faut que le plongeur ait expulsé tout l'azote avant d'avoir remonté en surface. Cet accident survient à des personnes qui, après une plongée profonde ou prolongée, remontent trop vite ou sans respecter les paliers de décompression.
Pour réduire ce risque, les plongeurs doivent : Égaliser la pression dans les divers espaces remplis d'air, notamment le masque (en soufflant de l'air par le nez à l'intérieur du masque) et l'oreille moyenne (par exemple en bâillant ou en déglutissant)
Là aussi, nous allons utiliser la même technique que pour la stabilisation : – Tout d'abord, avant d'entamer la remontée, on commence par prendre une inspiration, puis on la tient. – Ensuite, toujours en tenant son inspiration, on gonfle le gilet jusqu'à se sentir remonter lentement.
Si vous plongez pendant 30 minutes à une profondeur de 20m il n'est pas nécessaire de faire de palier de décompression. Il est conseillé cependant d'effectuer en fin de plongée un palier de 3 minutes à 3m de profondeur. C'est le "palier de principe".
Les deux causes principales sont l'accident cardiovasculaire d'immersion et la noyade secondaire à un problème technique et/ou médical. L'embolie gazeuse systémique d'origine barotraumatique et la traumatologie viennent successivement en troisième et quatrième position.
Les accidents de décompression en plongée sous-marine
Lorsqu'un plongeur remonte trop vite, les gaz dissous n'ont pas le temps d'être éliminés par les poumons et des bulles se forment dans le sang et les organes. Selon leur taille et leur localisation, elles peuvent provoquer des dégâts plus ou moins importants.
Le taux d'accident en plongée avoisine les 2 pour 1000 plongeurs (0.002% – FFESSM) et le taux d'accident mortel est encore plus faible. On relèvera néanmoins que si le risque est faible, les conséquences des accidents peuvent être sérieuses.
La méthode de Valsalva
Pincez vos deux narines entre le pouce et l'index et soufflez délicatement un peu d'air par votre nez comme si vous vouliez vous moucher. L'air ne pourra pas sortir de votre nez et ira dans vos trompes d'eustache pousser les tympans pour les remettre en bonne position.
Pliez légèrement les genoux pour rentrer les palmes vers l'arrière de vos jambes. Cela empêchera les palmes de vous ralentir et vous empêchera également de battre instinctivement. Dans la mesure du possible, utilisez la ligne d'amarrage pour vous aider à descendre les 2-3 premiers mètres.
La décompression de rattrapage se calculera finalement à partir de la profondeur maximale atteinte et sur le temps total qui s'est écoulé depuis l'immersion jusqu'à cet instant (c'est à dire: temps de plongée + temps de remontée + temps passé à la surface + temps de redescente + 5 min. à demi-profondeur).
Respiration profonde
Lorsque nous plongeons, nous respirons lentement et profondément. Respirer de cette façon est idéal pour la consommation d'air car l'échange de gaz est plus efficace lorsque l'air est envoyé vers le bas des poumons et libéré lentement.
Sur le fond, l'assistant vient se placer face au plongeur en difficulté. Il le saisit fermement à deux mains par le gilet ou le harnais, tout en posant ses deux pieds sur le sol. Il donne alors une poussée à l'assisté vers le haut, comme s'il voulait le lancer vers la surface, mais sans le lâcher.
Depuis le workshop Biomechanics of Safe Ascents de 1990, la question ne fait plus débat : la vitesse théorique de 10 m/min (9 à 12 m/min en pratique) est reconnue comme la bonne vitesse de remontée en plongée de loisir.
Être détendu et serein avant la pratique, et ne pas plonger en étant fatigué. Ne jamais hyperventiler avant une apnée. Préférer une respiration visage hors de l'eau et non au tuba. Adapter le lest en fonction du type de plongée et de ses capacités.
C'est le blocage de l'expiration qui la cause majeure de surpression pulmonaire, qui peut être mortelle. Alors entrainez-vous en piscine. Forcez l'expiration. Videz vos poumons.
Il est fortement déconseillé de plonger dans les situations suivantes : Vous êtes stressé ou dans un mauvais état psychologique. Vous avez la gueule de bois ou bien vous avez bu de l'alcool. Vous êtes malade (rhume, bronchite, otite…autre ?)
L'accident et la maladie de décompression
Si le plongeur remonte trop vite et si, par conséquent, la pression chute rapidement, des bulles de diazote peuvent se former et entraver la circulation sanguine jusqu'à l'arrêter, provoquant un accident de décompression.
Un palier sert à éliminer l'azote en excès dans notre corps, lorsque nous en avons emmagasiné une telle quantité au cours de la plongée qu'une remontée à la vitesse préconisée ne suffit plus à éliminer le risque de dégazage anarchique et d'accident de désaturation.
Toujours à cause de la saturation en azote des tissus, il est recommandé de ne pas faire d'apnée ni de sport après une plongée. Un effort violent favorise en effet les accidents de décompression. Ce serait quand même dommage de se blesser après avoir plongé.
La manœuvre de Valsalva, nommée après le docteur Antonio Valsalva, consiste à se pincer le nez et à expirer lentement tout en maintenant la bouche fermée. Un peu comme si vous vous mouchiez, mais en maintenant vos narines fermées. Ce faisant, vous expirez de l'air vers les trompes d'Eustache.
Elles doivent donc être utilisées avec une grande prudence. L'eau dans l'oreille ne provoque pas seulement des douleurs désagréables, elle peut aussi être dangereuse. Si une inflammation de l'oreille s'est déjà produite, il est fortement conseillé de prendre rendez-vous avec votre médecin ORL.
En général, le meilleur moment pour faire de la plongée sous-marine est lorsque le temps est calme et que la visibilité de l'eau est bonne. C'est généralement le cas pendant les mois d'été, lorsque l'eau est chaude et que le temps est stable.
Arnaud Jerald bat le record du monde avec une plongée à 119 mètres. L'apnéiste français Arnaud Jerald a décroché, vendredi 5 août, le record du monde absolu des deux fédérations AIDA et CMAS en plongeant à 119 mètres lors de la Vertical Blue aux Bahamas.
L'angle en contre-plongée apporte l'effet inverse puisqu'il élargit les perspectives et donne une impression de grandeur au sujet. L'appareil photo se situe cette fois-ci, en-dessous du sujet, l'angle de prise de vue est orienté du bas vers le haut.