Un traitement de données pour une efficacité optimale
Le business model de Zara est basé sur deux éléments essentiels : l'écoute du client à travers les employés sur le terrain, et la réactivité pour traiter rapidement les informations reçues et agir en conséquence.
Si elles ratent la tendance du moment, elles sont contraintes d'appliquer des démarques, ce qui diminue les profits. Le business model original de Zara écarte ce risque. La stratégie de l'entreprise repose sur des stocks limités et l'actualisation des collections au maximum.
Sa réactivité tient donc à une chaîne logistique parfaitement optimisée: le cas Zara est l'exemple parfait d'une entreprise qui a su se différencier durablement de ses concurrents grâce à la puissance de sa «supply chain» (Schéma 1).
Comment ? Avec des usines concentrées dans un rayon proche (Espagne, Portugal, Maroc, Turquie), des fournisseurs poussés à être très réactifs (ce qui lui a valu certaines critiques sur le respect du droit du travail) et un système logistique bien huilé, qui utilise des étiquettes intelligentes RFID à grande échelle.
ZARA et H&M, les deux géants mondiaux du prêt-à-porter, incarnent incontestablement cette situation. Leur stratégie consiste à proposer des collections de vêtements à la pointe de la mode, parfois directement inspirés des marques de luxe, le tout à des prix accessibles.
La force de Zara réside dans sa capacité à proposer des lignes de vêtements offrant un très bon rapport qualité-prix, mettant en avant des lignes racées et modernes, s'inspirant ouvertement des collections de grandes maisons de luxe et derniers défilés des plus grands créateurs.
Il ressort que Zara se trouve au sommet dans l'esprit du consommateur en tant que marque de mode. L'enseigne espagnole ressort à maintes reprises dans cette étude. Elle se positionne, en effet, comme étant la marque de mode la plus connue au niveau national.
Le géant espagnol du vêtement Inditex, propriétaire de Zara, a vu son bénéfice net s'effondrer de 70% en 2020, à 1,1 milliard d'euros, alors que les ventes plongeaient de 28% en raison des fermetures de magasins provoquées par la pandémie de Covid-19.
Au lieu de multiplier les achats de pièces uniformisées et bon marché, on retourne aux articles plus basiques, de qualité, au style intemporel ou à la consommation de bien de luxe, à forte charge émotionnelle. L'achat se fait pour plusieurs années.
Cette stratégie est possible grâce à une organisation et une logistique millimétrée. Tout cela permet à ZARA de pratiquer un management de la rareté, c'est-à-dire que le renouvellement des collections est quasi mensuel. Parallèlement, H&M surfe sur une nouvelle tendance appelée « masstige ».
Les ventes d'Inditex, propriétaire de l'enseigne Zara, ont baissé de 28 % sous l'effet de la crise sanitaire. Mais l'e-commerce, qui représente 32 % des ventes et la souplesse logistique du groupe ont permis de limiter la casse et de dégager un bénéfice d'un milliard, en baisse de 70 %.
Grâce à un réseau de sous-traitants – installés notamment autour de la Méditerranée – et à la réactivité d'un système de distribution hyper-centralisé, les magasins Zara renouvellent leur achalandage deux fois par semaine, partout dans le monde.
Le géant de la fast fashion souhaite également que tout le coton qu'il utilise soit « plus durable » d'ici 2023, avec deux ans d'avance, et que toute l'énergie de ses opérations directes provienne de sources renouvelables en 2022, contre un objectif de 80 pour cent en 2025.
Cette stratégie est possible grâce à une organisation et une logistique millimétrée. Tout cela permet à ZARA de pratiquer un management de la rareté, c'est-à-dire que le renouvellement des collections est quasi mensuel. Parallèlement, H&M surfe sur une nouvelle tendance appelée « masstige ».
Le concept marketing de Zara est de mettre en vente à des prix typiques du milieu de gamme, des articles de cette même gamme dans un environnement ressemblant aux boutiques haut de gamme.
Zara, la démocratisation de la mode
En proposant des collections désirables, inscrites dans l'ère du temps et passablement inspirées des podiums, à des prix accessibles, la griffe espagnole est devenue une référence incontournable de la mode bon marché.
Zara fait une incursion dans le luxe en présentant une capsule avec Kassl Editions. Inditex veut aussi faire partie du design haut de gamme.
La forte rotation des collections permet à la marque d'adapter son offre en un temps record : chaque année, environ 11000 articles différents sont produits contre 2 à 4000 pour H&M. Cela permet de n'avoir aucune accumulation d'articles qui ne se vendent pas.
Les avantages des salariés Zara : télétravail, jusqu'à 1900 à 3400€ de primes, intéressement ou participation, indemnités transport, tickets restaurant, complémentaire retraite, mutuelle, prévoyance, ce, chèques vacances, tickets cinéma, subventions vacances, chèques cadeaux, culture et sport, accords d'égalité h/f, ...
Zara propose du contenu visuel, mettant en scène son univers et ses produits, comme les vitrines de ses boutiques, pour vous attirer. Zara a choisi, audacieusement, de ne pas faire appel aux influenceurs ni de suivre les tendances de communication sur les réseaux sociaux. Elle laisse ses clients faire sa publicité.
Le salaire moyen mensuels chez ZARA pour le poste Vendeur (H/F) - France est d'environ 2 156 €, ce qui est 25 % au dessus de la moyenne nationale.
Non respect des exigences du développement durable: Il est intéressant de noter que la tendance qui a contribué à propulser Zara au sommet est la cause de sa plus grande faiblesse.
Les cibles sont multiples : Femmes ; Hommes ; Enfants.
Chez ZARA, on y rencontre des jeunes filles mais aussi des femmes qui y viennent s'approvisionner en vêtements accessibles qui ont l'avantage de refléter les tendances du moment.