Source de plaisir, la musique agit sur le système de récompense du cerveau et stimule la libération de dopamine qui, à son tour, active la sécrétion d'endorphines procurant une sensation de bien-être. Ce faisant, elle réduit aussi le stress et l'anxiété.
Elle a aussi un impact sur notre cerveau, qui associe l'émotion suscitée à nos souvenirs. Cette connexion active la sécrétion d'hormones du plaisir. Nous voilà détendus, joyeux. La musique peut rassembler et satisfaire ainsi nos besoins relationnels.
La musique stimule de nombreuses zones du cerveau, comme l'hippocampe, l'amygdale, le noyau accumbens et le système de dopamine mésolimbique. Des études montrent que chez les personnes souffrant de lésions cérébrales, elle peut contribuer à leur rééducation cérébrale.
La musique fait réagir les hémisphères du cerveau avec un effet direct sur le corps. Au contact d'une musique douce ou classique, le rythme cardiaque ralentit, la tension artérielle diminue, tout comme les niveaux d'hormone du stress. La respiration devient plus profonde et régulière.
Elle favorise la production d'ocytocine, hormone de l'attachement social, et diminue celle du cortisol, hormone associée au stress. «Des recherches ont démontré que chanter dans une chorale réduisait les hormones du stress d'environ 20 %. Chanter seul les abaissait de 15 %.
Le pouvoir apaisant de la musique
La musique joue un rôle évident dans la régulation de nos émotions. Emmanuel Bigand, chercheur à l'Institut Universitaire de France rattaché à l'Université de Bourgogne, explique qu'il existe des musiques propices à apaiser nos anxiétés.
Par exemple, l'écoute d'une musique stimulante peut engendrer une activité des muscles zygomatiques (pour le sourire) alors qu'une musique à valence négative et calme entraîne l'activation du muscle sourcilier (pour le plissement frontal). De manière générale, la musique nous permet de réguler notre état émotionnel.
Ce sentiment d'apaisement s'explique par le fait que la musique libère dans le cerveau de la dopamine, l'hormone du plaisir. Dans le même temps, elle diminue le taux de cortisol dans le sang, soit l'hormone du stress, tout en faisant baisser la tension artérielle et le rythme cardiaque.
Agréable à écouter, la musique procure de nombreux bienfaits sur l'humeur, la santé et la créativité. À vos playlists ! Source de plaisir, la musique agit sur le système de récompense du cerveau et stimule la libération de dopamine qui, à son tour, active la sécrétion d'endorphines procurant une sensation de bien-être.
Sans effort particulier, le cerveau humain est capable de transformer l'énergie acoustique en un percept musical (mélodie, harmonie et rythme) grâce à l'implication du cortex auditif (aires primaires et associatives), localisé dans la partie supérieure du lobe temporal.
La dopamine produite par le cerveau diffuse un bien-être chez une personne écoutant la musique au moment opportun, source de bienfaits physique et mental. La musique adoucit les mœurs en influençant le comportement et les émotions. La musique soigne aussi.
La musicothérapie est d'ailleurs prescrite par des médecins psychiatres. Une étude espagnole a même indiqué que cette médecine douce pouvait réduire la douleur en cas de fibromyalgie. On peut donc dire sans risque que la musique soulage à la fois les troubles physiques et mentaux tout autant qu'elle adoucit les mœurs.
Une habitude anti-stress et apaisante
La musique fait dériver votre esprit sur des pensées plus légères et vous permet la détente nécessaire pour trouver le sommeil. La musique douce aide à s'endormir, car elle contribue à lutter contre le stress, généralement à l'origine de l'insomnie ou d'un autre trouble du sommeil.
Lorsque vous écoutez vos chansons préférées, votre cerveau libère un niveau élevé de dopamine, un neurotransmetteur qui améliore votre sentiment de bien-être. Dans le même temps, votre taux de cortisol diminue (le cortisol étant l'hormone du stress) et votre taux d'ocytocine (l'hormone du bonheur) augmente.
En effet, des résultats antérieurs ont révélé que la musique provoque la libération de dopamine dans les structures cérébrales du circuit de la récompense, impliqué notamment dans l'analyse des émotions, le plaisir et la motivation, et que le récepteur D2 participe à la régulation des émotions.
La musique a des effets sur le cerveau, par exemple, elle réduit les hormones du stress, en particulier la musique jazz avec un tempo lent. Elle stimule également la sécrétion de dopamine, une hormone qui est bonne pour le bien-être en général.
L'écoute prolongée de musique par le biais d'un casque ou d'écouteurs pendant le sommeil occasionnerait une altération de l'audition ou encore des acouphènes. D'ailleurs, l'OMS recommande de limiter l'utilisation des écouteurs à 1 heure par jour.
La musique a cet effet déclencheur sur le cerveau, et tout le travail scientifique actuel consiste à isoler les paramètres dans la musique entraînant la génération de l'adrénaline, mais aussi la dopamine (lié à la satisfaction) et l'endorphine (lié au soulagement).
La musique adoucit les mœurs est un proverbe populaire qui semble trouver ses origines dans les écrits de Platon. Cette expression implique que la musique aurait un effet sur les mœurs par ses vertus éducatives et apaisantes.
des bétés est riche et variée. Elle est dominée par la danse. Le chant et régie les évènements heureux ou malheureux. Les thèmes abordés dans la musique sont : l'amour, la dignité, le pardon , l'honneur, etc…
Selon lui, « l'origine de la musique » relève « du genre gestique, proche parente de l'origine des pleurs ». Ce geste, explique-t-il, est « le geste de la détente. La tension de la musculature du visage se relâche ». Voilà pourquoi « musique et pleurs ouvrent les lèvres de l'homme crispé et le délivrent [18]
La musique n'a pas fini de nous faire vibrer, mais elle agit sur nous tous d'une manière différente, jouant sur notre perception des vibrations, notre amplification des fréquences, et notre sens du rythme.
L'ensemble de ces études suggère que la musique influence les fonctions émotionnelles, physiologiques et végétatives de l'organisme. En choisissant d'écouter certains morceaux, l'auditeur pourrait ainsi contribuer à réguler de façon non invasive son état physiologique et psychologique.