Les inégalités de réussite scolaire s'expliquent par des facteurs liés à l'institution scolaire. 2. Les professionnels de l'éducation participent à la reproduction des stéréotypes de genre et favorisent, par exemple, involontairement la réussite des garçons au détriment de celle des filles.
Les conditions de vie des parents, leurs ressources économiques et culturelles, sont plus ou moins favorables à la réussite scolaire. Dès l'école primaire, les inégalités de performances scolaires selon la catégorie socioprofessionnelle des parents sont fortes.
disponibles montrent que les facteurs liés à l'origine sociale (situation socioprofessionnelle et formation scolaire des parents) sont les variables explicatives principales des inégalités scolaires.
Par "inégalités scolaires" nous entendons une inégale répartition de biens distribués par l'école - parcours d'ap- prentissage, diplômes, compétences - en fonction de groupes socialement définis notamment par le milieu socio-économique, le capital culturel des parents ou le parcours migratoire.
Les inégalités sont des différences entre individus ou groupes sociaux qui se traduisent en terme d'avantages ou de désavantages et qui fondent une hiérarchie entre ces individus ou groupes.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
I.
La socialisation selon le milieu social renforce également les inégalités scolaires. Selon Pierre Bourdieu, le capital culturel hérité de la famille permet aux élèves favorisés de détenir des références culturelles et des manières de parler proches de celles des enseignants, ce qui favorise leur réussite scolaire.
Pour inverser la tendance, le Gouvernement s'est fixé un objectif : ramener à moins de 10% les écarts de réussite scolaire entre élèves. Deux réformes ont été menées de front : la refonte de la carte de l'éducation prioritaire et celle de l'allocation des moyens pour toutes les écoles et tous les collèges de France.
Les inégalités scolaires, quelles que soient leurs origines, marquent l'avenir des individus. Cependant, à diplôme égal, les inégalités d'origines sociales, ethniques et sexuelles peuvent continuer d'influer sur les destinées des individus.
L'école amplifie et produit des inégalités sociales, selon une vaste étude. Le Conseil national d'évaluation du système scolaire estime que l'école "hérite" et "produit des inégalités sociales". Une étude publiée ce mardi dénonce l'échec du dispositif d'éducation prioritaire, véritable frein à la mixité.
Si les élèves défavorisés ont un niveau inférieur aux autres, ils ont mécaniquement plus de mal à suivre les mêmes études que les autres. D'après l'enquête PISA 2018, un élève issu d'un milieu défavorisé avait une chance sur 6 de fréquenter le même lycée qu'un élève venant d'un milieu favorisé.
Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Comment expliquer ces inégalités persistantes ? Dans l'Hexagone, on concentre davantage qu'ailleurs les enfants désavantagés dans les écoles défavorisées : la faible mixité sociale est étroitement liée au séparatisme géographique. Or, une faible mixité sociale nuit aux résultats scolaires.
Les inégalités de réussite scolaire s'expliquent par des facteurs liés à l'institution scolaire. 2. Les professionnels de l'éducation participent à la reproduction des stéréotypes de genre et favorisent, par exemple, involontairement la réussite des garçons au détriment de celle des filles.
Cependant, comment expliquer que l'inégalité des chances subsiste à l'école ? Pour commencer nous verrons que le K culturel différencié selon le milieu social n'est pas pris en compte dans le système scolaire, puis nous verrons que le choix d'orientation laissé aux familles est vecteur d'inégalités.
Les inégalités sociales seraient bien plus fortes, évidemment. De plus, l'école n'est pas imperméable aux évolutions économiques et sociales, la montée du chômage n'arrange rien. Cela dit, à partir du secondaire, les inégalités s'accroissent entre élèves en fonction des milieux sociaux.
Il faut que chaque membre de la société ait la possibilité d'avoir une culture commune, pour qu'il bénéficie d'un même bien. Donc, il est important de redéfinir ce que l'école se doit de garantir à chacun. La question est alors de savoir ce que doit savoir le citoyen d'aujourd'hui.
On a cru que l'école donnait les mêmes chances de réussite à tous les élèves. Puis on s'est aperçu que l'origine socioculturelle donnait un net avantage à certains. Aujourd'hui, les sociologues constatent que le système scolaire a le pouvoir d'aggraver ou de réduire ces inégalités.
-L'échec scolaire est une des préoccupations essentielles du ministère de l'éducation nationale car il a des conséquences économiques et sociales. La lutte contre l'échec scolaire ne saurait être qu'une action de longue haleine, et en profondeur dont les résultats ne peuvent être immédiatement appréciés.
Mircea Ştefan (2006) définit l'échec scolaire comme l'incapacité des élèves « de faire face aux exigences de l'école, d'acquérir les compétences prévues par les programmes scolaires, de s'adapter à la vie scolaire, de répondre aux tests d'évaluation ».
Les inégalités réduisent l'efficacité de l'aide au développement. L'idée que les inégalités ont un impact négatif sur le développement des pays, parce que sources de tensions, de ralentissement de la croissance et de mal-être des populations, est aujourd'hui largement partagée.
Les inégalités sociales ne menacent pas seulement la stabilité politique, mais aussi la croissance économique. Reto Föllmi estime que, lorsqu'elles sont trop fortes, elles ont une influence négative sur la motivation des individus et leur propension à prendre des risques.
Ce sont notamment les revenus du patrimoine (immobilier, financier…) qui sont à l'origine des inégalités de revenus : le 1 % de la population française la plus riche possède 17 % du patrimoine de l'ensemble des ménages et à lui seul, le premier décile en a presque la moitié (2015).