Faire une liaison, c'est prononcer la consonne finale, habituellement non prononcée d'un mot pour le relier avec le mot suivant qui commence par une voyelle. On prononce donc une nouvelle syllabe qui a la structure consonne-voyelle, structure de 50% des syllabes en français.
Lorsqu'un mot se termine par une consonne muette il arrive, quand on parle, que cette consonne soit liée à la voyelle ou à l'h muet qui débute le mot suivant. On dit que l'on fait une liaison.
La liaison se fait toujours : Entre le déterminant (un, des, les, mon, ton, son, mes, tes, ses, nos, leurs, aux, aucun, tout, quels, quelles, quelques) et le nom. Les (z) ours.
On fait la liaison entre deux mots quand le premier se termine par une consonne et le deuxième commence par une voyelle. Donc par exemple, on peut parler d'avoir un bon_appétit, un bon_appétit. Tu as le mot “bon – b, o, n” qui se termine par une consonne. Le mot “appétit” commence par une voyelle.
Exemple: «C'est eux qui-z-ont», «Donne moi-z-en» ou encore, «Moi-z-aussi». Nous avons une fâcheuse tendance à utiliser la liaison en «z» plutôt qu'en «t»: «Il a dépensé cent-z-euros», «J'ai compté vingt-z-animaux». Pour rappel, «vingt» et «cent» varient au pluriel s'ils ne sont suivis d'aucun adjectif numéral cardinal.
La liaison est interdite …
entre deux mots lorsqu'un signe de ponctuation les sépare : Hommes, femmes, | enfants.
Quand il est placé au début du mot, le H peut être muet ou aspiré. On dit que le H est muet s'il n'y a aucune conséquence sur la prononciation. On fera donc la liaison et l'élision avec le mot qui le précède. On dit que le H est aspiré quand il empêche la liaison ou l'élision avec le mot précédent.
La liaison est obligatoire après un déterminent pluriel tel que les, aux, mes, tes, ses, ces, quels, quelles, certains, certaines, différents, différentes, divers, diverses, quelques et plusieurs. Par exemple : Les oiseaux se prononce les. Z.
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
Les adverbes de liaison et de relation logique
Liste d'adverbes de liaison et de relation logique : par conséquent, donc, ensuite, en revanche, encore, même, par ailleurs, en revanche, cependant, néanmoins, certes, enfin, tout de même, pourtant, toutefois, par contre, seulement, ainsi, alors, puis…
Aujourd'hui, l'absence de liaison est devenue monnaie courante. "On ne fait plus de liaisons car on n'apprend plus la règle des adjectifs numéraux", précise Jean-Joseph Julaud, un ancien professeur de français qui organise la dictée du Salon du livre de Paris samedi 19 mars.
En plus, il faut savoir quel mot comporte un "h" muet ou un "h" aspiré. C'est justement la question d'Amina : dans le cas de "haricots", c'est ce qu'on appelle un "h" aspiré, qui ne permet pas la liaison. On dit j'ai mangé "trois haricots", sans faire la liaison.
Faire une liaison, c'est prononcer la consonne finale, habituellement non prononcée d'un mot pour le relier avec le mot suivant qui commence par une voyelle.
Le « h » français est une lettre morte qui ne se prononce pas. Cependant, en début de mot (handicap) et dans un mot comme « dehors », « Tahiti », « Sahara », il permet ou empêche l'association de la consonne et de la voyelle pour former une syllabe.
Addition ou gradation : et, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d'abord, ensuite, enfin, d'une part, d'autre part, non seulement … mais encore, voire, de surcroît, d'ailleurs, avec, en plus de, outre, quant à, ou, outre que, sans compter que…
Pour ajouter une idée à une autre
D'abord, et d'abord, tout d'abord... ensuite, par ailleurs. De plus, en outre.
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
Au pluriel, il faut donc faire particulièrement attention à l'absence de liaison entre le déterminant et le nom : dans des haricots , on ne prononce pas de [ z ]. On ne prononce donc pas [ dezaʁiko ] (« dé-za-ri-co »), mais bien [ deaʁiko ] (« dé-a-ri-ko ») !