Posez les choses clairement, soyez ferme, haussez un peu le ton, mais ne criez pas. Expliquez-lui aussi pourquoi vous refusez : « Tu risques de te faire mal », « C'est un endroit dangereux »… Si la colère monte, passez le relais à l'autre parent.
À partir de 18 mois, prenez le temps d'expliquer le « pourquoi » d'une règle à votre enfant. Expliquez dans un langage simple, clair et imagé, c'est-à-dire en lui montrant exactement ce que vous attendez de lui. Il aura ainsi plus de facilité à comprendre, à accepter et à adopter cette règle.
Il s'agit de lui signifier en prenant une grosse voix et en faisant les gros yeux que ce qu'il a fait n'était pas bien et qu'il ne doit pas recommencer. Cette admonestation ferme et sévère du parent, mais sans excès et sans que cela dure trop longtemps, constitue à elle seule une punition pour le petit enfant !
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Encourager son autonomie. Un enfant qui n'obéit pas se sent souvent freiné dans ses envies. Laissez-le agir seul : se laver, s'habiller… Et continuez à lui faire confiance, malgré les échecs, les ratés.
Ils le font pour « repousser les limites », pour affirmer leur autonomie ou, tout simplement, par simple fatigue. C'est pour cette raison que vous pouvez, de temps à autre, « laisser passer » lorsque votre enfant désobéit à la règle, à condition que sa sécurité n'ait pas été compromise.
La base : Soyez ferme et cohérent sur ce qui interdit de faire : si vous avez décidé qu'une chose est interdite (ex: regarder la télé le matin) il ne faudra pas céder. si votre enfant réclame à cor et à cri la chose interdite, ne cédez pas.
Aidez votre enfant à exprimer ses émotions par des mots et à vous dire comment il se sent. En l'encourageant à parler de ce qu'il ressent, vous pouvez l'aider à mieux contrôler ses émotions et à ne pas se laisser dépasser par celles-ci. Faites preuve de patience et faites des efforts pour maîtriser votre frustration.
Utilisez un ton ferme et calme lorsque vous lui demandez de ne pas toucher quelque chose. Évitez de crier ou de vous énerver, car cela peut effrayer le bébé et rendre l'apprentissage difficile. Employez des mots simples et clairs, tels que "non" ou "pas toucher".
À partir de 18 mois, il entre dans la période du non. Il a compris qu'il peut s'opposer à une consigne, et donc à une punition. La force du parent est de répondre de manière posée, ferme et calme pour légitimer la sanction.
Le plus souvent, un enfant se frappe parce qu'il est dépassé par ses émotions. Il n'arrive pas encore à exprimer un besoin ou une frustration qu'il ressent. Cela peut être le cas d'un tout-petit qui ne sait pas encore parler ou d'un enfant qui exprime une frustration que ses parents ne comprennent pas.
Ne pas gronder bébé en bas-âge
On peut en revanche commencer avant ses 9 mois à lui opposer un "NON" catégorique lorsqu'il tente de renverser son verre, de jeter ses jouets par terre ou autre, il va ainsi commencer à intérioriser ce qu'il peut ou ne peut pas faire.
Expliquez votre décision.
Dites, par exemple : « Non, on ne peut pas aller au parc parce que c'est l'heure du souper et qu'ensuite il va être trop tard. » Votre enfant acceptera mieux votre refus s'il le comprend. Trouvez avec votre enfant une autre solution ou offrez-lui un choix pour l'aider à accepter un refus.
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Les symptômes/signes de l'hyperactivité
Il peut bouger constamment ses bras et ses jambes, se retourner souvent ou avoir du mal à rester immobile. un sommeil perturbé : Les enfants hyperactifs peuvent avoir un sommeil agité et se réveiller fréquemment la nuit.
L'idéal étant pour l'enfant d'avoir un endroit à lui avec des jouets ou des doudous réconfortants. Si la crise se passe en famille ou chez des amis, s'isoler avec l'enfant est une solution. Parfois, l'intervention d'une tierce personne va calmer la crise.
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
Avant 3 ans, un enfant a de la difficulté à respecter un interdit, car son cerveau est en formation. Il a aussi du mal à contrôler ses gestes, ses émotions et ses pensées. Même si un tout-petit sait qu'il ne doit pas faire quelque chose, se retenir est difficile pour lui.
Pour mieux gérer un enfant têtu, vous devez lui poser un ultimatum. Il prendra en compte le fait qu'il doit vous écouter, c'est aussi une façon pour qu'il prenne ses responsabilités. D'ailleurs, tant que ses demandes sont raisonnables et sans dangers, vous pouvez le laisser faire.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Situation de retrait
Le juge civil peut vous retirer totalement votre autorité parentale si vous mettez en danger la sécurité, la santé ou les valeurs de votre enfant : Mauvais traitements (maltraitance psychologique, pressions morales) Consommation habituelle et excessive d'alcools ou de drogues.
Lorsque des parents mariés élèvent ensemble leurs enfants, un extrait d'acte de naissance avec filiation suffit à justifier l'autorité parentale. Pour l'obtenir, une demande en ligne auprès de la mairie où l'enfant est né suffit.
Etre ferme c'est le respect du cadre, des règles de vie, du monde de l'adulte et de ce qu'impose la situation. Etre bienveillant c'est le respect du monde de l'enfant et des étapes de son développement. Etre les 2 à la fois c'est le gage d'une autorité qui sera posée de façon juste et qui sera acceptée par l'enfant.