L'idéal reste donc de s'accorder une courte sieste (30 minutes) pour compenser (un peu) la dette de sommeil. Mais la meilleure récupération sera surtout liée à un coucher précoce le soir suivant. Surtout, l'erreur à ne pas commettre est de prolonger la sieste.
Ainsi, notre système immunitaire est impacté et nous sommes plus sujets à tomber malade. Après une nuit blanche, notre tension artérielle augmente elle aussi. Lorsque cela se répète, cela peut même poser des problèmes cardiaques importants dus à une hypertension artérielle, et amplifier le risque d'AVC.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Selon une étude publiée dans le European Heart Journal, l'heure du coucher peut jouer un rôle sur la santé cardiovasculaire. Ainsi, aller au lit entre 22h et 23h serait associé à un risque plus faible de développer une maladie cardiaque, et ce par rapport à ceux qui se couchent plus tôt, ou plus tard.
Outre l'humeur, la qualité et la quantité de sommeil diminuent : les siestes plus courtes, des réveils en majorité en pleurs, un sommeil plus agité, une transition entre les cycles plus difficile… C'est aussi ça une dette de sommeil!
Dormir 3h ou Nuit Blanche ? Dormir 3 heures est préférable à faire une nuit blanche. C'est la limite à laquelle tu te sentiras fatigué autant qu'une nuit blanche avec l'avantage que tu n'auras pas de dette de sommeil durant les prochains jours.
Diminuez l'intensité lumineuse dans les heures précédant votre coucher. Supprimez tous les écrans de votre chambre. Dormez dans l'obscurité totale. Si votre horloge interne est déréglée, utilisez une lampe de luminothérapie dans les 2 heures après le lever, pendant 30 minutes.
Si vous vous sentez très somnolent le jour, limitez votre sieste à une période de moins d'une heure, avant 15 h. Si vous souffrez d'insomnie, évitez la sieste, ou limitez-la à 15-20 minutes avant 15 h, pour favoriser le besoin de sommeil.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Accorder du temps aux pauses
Après une mauvaise nuit de sommeil, il sera difficile d'être productif au travail… et c'est normal! N'hésitez donc pas à vous accorder des pauses. Si possible, allez faire un tour dehors pour prendre l'air et marcher un peu. La lumière et l'exercice léger vous aideront à tenir le coup.
On reste couché et on se repose : même si le sommeil n'est pas de qualité, le fait de se reposer en restant couché peut être bénéfique pour le rythme cardiaque et pour l'organisme en général.
L'idée principale consiste à répartir son temps de sommeil, habituellement une huitaine d'heures consécutives, en siestes de 15 à 30 minutes toutes les tranches de 4h. Il y a donc 6 phases de sommeil par jour. Autrement dit dormir 2h en 6 fois et cela quotidiennement.
Si vous le pouvez, faites 5 à 20 minutes de sieste chaque jour. La sieste rééquilibre le système nerveux et calme le stress. Pratiquez la relaxation. Quelques séances de sophrologie peuvent vous aider à alléger votre fatigue mentale.
Café. C'est probablement la boisson la plus connue pour lutter contre la fatigue. En effet, la grande quantité de caféine qu'on retrouve dans le café (en moindre quantité dans le thé noir ou vert), agit chez beaucoup de personnes comme stimulant du système nerveux.
La phase du sommeil lent profond qui compose 10 à 20% du temps de sommeil. Pendant cette phase, l'activité cérébrale est très ralentie et le dormeur plonge dans un état où son cerveau est de plus en plus insensible aux stimulations extérieures. C'est ce sommeil qui est le plus réparateur pour l'organisme.
Une nuit blanche est une nuit complète sans sommeil, sans avoir dormi la journée précédente.
Vol vers l'est: se forcer à s'endormir plus tôt et se réveiller plus tôt. Dès le matin, s'activer et s'exposer à la lumière extérieure (marche, bain de soleil). En fin d'après-midi, rester tranquille et chausser ses lunettes de soleil pour inciter l'organisme à ralentir.
Une privation de sommeil ou une simple nuit blanche peut ainsi avoir de nombreuses conséquences : Baisse de l'immunité Difficulté de concentration et de mémorisation. Augmentation de l'appétit.
Dormir une heure de moins par nuit, ce n'est pas grave
Mais, à la longue, cela peut engendrer une « dette de sommeil ». Quand cette dette est trop importante, il faut plusieurs bonnes nuits de sommeil avant d'y remédier. La dette de sommeil peut entraîner une somnolence qui va perdurer jour après jour.
Il est possible de réduire les effets du manque de sommeil en allongeant la durée de repos, pour constituer une « réserve de sommeil », avant une période de déprivation. Mais la meilleure façon d'éviter les effets néfastes du manque de sommeil est de s'assurer un repos adéquat tout au long de la semaine.
Pour récupérer votre manque de sommeil, vous allez devoir commencer par vous recréer un rythme régulier. Couchez-vous et levez-vous à heures régulières. L'objectif, c'est que votre organisme s'habitue à ce rythme, ce qui vous aidera à vous endormir plus facilement chaque soir.
Les causes sont diverses. Sur le plan somatique, l'insomnie peut s'expliquer en cas de douleurs, du fait de divers symptômes associés à des maladies chroniques comme l'asthme ou l'insuffisance cardiaque par exemple, ou encore de perturbations du cycle circadien pour les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson.