Trempez 2 à 3 cm des boutures dans l'eau puis dans la poudre d'hormones. Secouer pour éliminer l'excèdent d'hormones. Placez la tige dans un pot en terre garni de substrat composé de terre de jardin, de terreau spécial bouturage qui gardera l'humidité et nourrira la bouture, et de sable qui aérera et drainera la terre.
Faites un trou dans le terreau avec un crayon et insérez-y la bouture. Normalement, au moins deux nœuds (renflements sur la tige) doivent être couverts de terreau. Tassez légèrement le terreau autour de la tige pour qu'elle tienne solidement. En générale, les boutures reprennent mieux quand on les cultive à l'étouffée.
Commencez par creuser le trou de plantation avec une bêche : il doit être plus grand que le volume des racines de l'arbre. Installez-y le tuteur en le bloquant afin qu'il ne bouge pas et ne vous gêne pas lors de la plantation. Mélangez à la terre extraite du trou, du compost ou du fumier bien décomposés.
Les grains d'avoine
Les graines d'avoine peuvent être une bonne alternative à l'hormone de bouturage. Néanmoins, pour rendre le produit efficace, choisissez des graines à leur première phase de germination. À cette étape, les grains vont sécréter de l'auxine au niveau l'apex du coléoptile.
L'aspirine va donc favoriser le développement des racines au niveau des boutures. Placez quelques cachets (non effervescents) dans un verre et ajoutez un peu d'eau. Remuez jusqu'à obtenir une pâte blanchâtre. Trempez-y la base des boutures pendant quelques heures pour qu'elles puissent absorber la substance.
Prenez quelques brindilles de saule (ou d'osier) que vous faites tremper 24 heures et voilà une hormone de bouturage qui ne coûte rien, et ça marche !
Selon l'espèce, c'est possible ... après plusieurs années. En attendant vous avez le temps de le voir venir et de ne pas le laisser faire. Il n'est pas conseillé non-plus de le laisser repousser car la souche de base étant affaibli, s'il repousse il sera plus faible.
De manière générale, l'eucalyptus est sans doute un des arbres qui possède la croissance la plus rapide – jusqu'à 2 mètres en une année !
Mélangez 50% du sol de l'endroit et 50% de bon terreau et remplissez le trou. En tant que jardinier, vous devez vous assurer d'arroser l'arbre tous les jours au cours de la première semaine de plantation. Ensuite, la semaine suivante, arrosez-le tous les deux jours ou selon les besoins de votre arbre.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Les figuier, grenadier, actinidia (kiwi) et vigne sont également faciles à multiplier par bouturage. Pour les autres arbres fruitiers, pommiers, pruniers, cerisiers, poiriers, le résultat n'est pas garanti mais ça ne coûte rien d'essayer.
Les mois de mars, avril et mai, quand les plantes d'intérieur commencent à sortir de leur léthargie hivernale sous l'influence des jours de plus en plus longs, sont particulièrement propices au bouturage, mais on peut continuer de faire des boutures jusqu'au début de l'automne.
Si la branche est complètement arrachée avec un morceau d'écorce, on égalise la surface de l'écorce restante avec un couteau bien aiguisé de façon à ne laisser que l'écorce saine. Elle reprendra le dessus et un cal cicatriciel recouvrira la blessure.
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Sur votre branche sectionnée, une fois la coupe faite, appliquez un mastic cicatrisant ou un goudron végétal. Vous pouvez également recouvrir cette plaie de glaise ou d'argile. Avec ces pansements, votre arbre sera protégé des champignons et profitera en plus d'un apport d'engrais complet.
Les principaux arbres à ne pas planter près des maisons
La raison est simple : ils peuvent gêner les voisins en se développant de façon excessive et en obstruant les fenêtres par exemple. Ainsi, les variétés d'arbres à éviter près des maison sont : l'eucalyptus, le chêne, l'orme, le prunus ou encore l'acacia !
Il suffit de le couper et de l'enlever. Les racines vont se défaire, mourir, puis se décomposer avec le temps. En ce qui concerne les arbres à croissance rapide, il vous faudra en dévitaliser la souche.
À l'aide d'un sécateur ou d'un coupe-branche, rabattez l'ensemble des parties aériennes de l'arbuste à 10- 15 cm du sol, pas plus. Apportez ensuite de l'engrais ou du compost pour aider l'arbuste à repartir de plus belle après cette taille drastique.
On préférera le chlorate de soude, nettement moins cher, qui agit à plus faible dose, et se dégrade en chlorure de sodium (sel). Procédez comme pour le salpêtre, en automne ou en hiver (en période de sève descendante) et ajoutez du produit à une ou deux reprises, sans oublier de bien couvrir la souche.
En effet, un excès d'apport de ces hormones peut brûler les tissus à la base des boutures et les empêcher de produire des racines. Au mieux votre plante présentera des malformations et au pire elle mourra précocement. Il faut donc utiliser avec parcimonie ces produits (on compte 0,10 g par tige à bouturer).
Le bouturage dans l'eau est aussi possible pour de nombreuses plantes d'extérieur : aucuba, bégonia, bignone, datura, fuchsia, géranium, hortensia, impatiens, laurier-rose, lierre, lilas, menthe, potentille, sauge...
La principale hormone de bouturage naturelle est l'auxine. Selon son emplacement dans la plante, sa concentration et le type de végétal, cette hormone naturelle agit à différents niveaux : elle peut favoriser la croissance des fruits, des légumes, des racines ou encourager l'élongation des feuilles…