Les grues volent à haute altitude dans un ciel souvent tout bleu. Le temps perturbé sur une grande grande partie du pays complique la migration. La migration se poursuit, les deux voies de migration sont utilisées. La migration est marquée sur la diagonale entre le sud-ouest et le nord-est.
Les scientifiques l'ont prouvé en plaçant des oiseaux dans un planétarium et en déplaçant artificiellement les astres. Pour se guider, les oiseaux qui migrent de jour peuvent également s'aider de repères au sol : montagnes, rivières, littoraux… Ainsi que du magnétisme terrestre.
Les oiseaux héritent d'un programme génétique, transmis par leurs parents, qui leur indique en quelque sorte de migrer pendant 10 nuits vers le Sud-Ouest, puis 5 vers le Sud. Mais ce n'est pas tout, comme tous navigateurs, les oiseaux se repèrent également grâce aux étoiles.
Du nord au sud on trouve la Lorraine, les grands lacs de Champagne et les Landes de Gascogne. Si les lacs de Champagne, et notamment le lac du Der, sont la premier site dans le pays pour la migration de la grue, seules quelques-unes y passeront l'hiver.
On sait désormais avec certitude que les migrateurs s'orientent grâce à la trajectoire du soleil et à la position des étoiles dans le ciel mais pas seulement. Ils sont également sensibles au champ magnétique terrestre, disposant d'une sorte de radar embarqué dont les hommes sont dépourvus.
Les oiseaux migrateurs sont sensibles au champ magnétique de la Terre, qui les aide à s'orienter lors de leurs longs voyages vers leurs lieux de reproduction et d'hivernage.
Chaque année, au cours du mois de mars, les bernaches nonnettes (Branta leucopsis), des sortes d'oies, quittent les régions tempérées et migrent vers le Nord pour se reproduire.
Le tout début de mois de janvier est concerné « par des vols dans les deux sens, ponctue la LPO. Des grues poursuivent leurs descentes vers le sud-ouest, alors que les premières remontent (migration prénuptiale). Cette période de chassé-croisé est assez fréquente en toute fin d'année.
Les Grues cendrées sont des oiseaux puissants qui migrent sur environ 2 500 km de distance. Elles passent l'été dans leur pays de reproduction au nord de l'Europe (Suède, Norvège, Finlande...).
Les oiseaux migrateurs se relaient en effet à la tête du vol en V, afin de ne pas voler trop longtemps à la place la plus fatigante, et chaque individu change fréquemment de place, passant en moyenne 32% du temps à bénéficier du courant ascendant produit par les battements d'ailes de ceux qui se trouvent devant lui.
La nuit, les radars les perçoivent, les oiseaux se regroupent et « dorment » en volant en cercle, jouant avec les inversions de température pour se laisser planer.
1. La sterne arctique — 71 000 kilomètres aller-retour. « Allons aux extrémités de la Terre! » pourrait être la devise familiale de la sterne arctique. Cet oiseau de taille modeste, avec sa calotte noire et sa queue fourchue, est l'animal effectuant la plus longue migration au monde.
Les oiseaux qui vivent la nuit
Il existe aussi la catégorie des oiseaux qui migrent et ne s'arrêtent pas de voler la nuit, menant leur périple sans pause. C'est le cas de la plupart des passereaux, qui profitent de la nuit pour voler durant leur migration.
Les grues cendrées migrent vers la mi-octobre vers le sud ouest et quittent leurs zones d'hivernage pour traverser la France dès la mi-février et jusqu'au début du mois de mars. Cette année, exceptionnel !
L'oiseau suiveur bénéficie non seulement d'une réduction de la traînée, mais également des courants ascendants provoqués par les tourbillons que génèrent l'extrémité des ailes de l'oiseau qui le précède. Un oiseau qui a du coffre Les grues crient constamment lors de leurs vols pour garder le contact.
Le petit de la grue est le gruau ou gruon.
Située au sud-est du Lac du Der, la digue de Giffaumont-Champaubert est en plein sur le trajet d'envol lors du lever des Grues cendrées au petit matin. Lieu d'observation très apprécié des visiteurs et des passionnés, c'est un des meilleurs points stratégiques pour s'en mettre plein les yeux !
La grue en Limousin, c'est un oiseau emblématique. Quand elle passe comme ça en grand nombre, elle annonce le froid qui va venir. Et c'est l'oiseau symbole de liberté et de voyage. Symbole de liaison entre tous les peuples des pays qu'elles traversent.
Dû au réchauffement climatique, les grues remontent de plus en plus tôt vers le nord. En 2023, plus de 15% d'entre elles avaient déjà quitté la Brenne le 15 février. Toutefois, elles restent vigilantes.
Depuis celles du Bassin Nord, de Sainte Livière et de la Brèche, vous observerez des oiseaux plus discrets qui viennent se reposer, se nourrir et se regrouper. De mi-février à mi-mars, la Ferme aux Grues permet d'observer les grues à une distance respectable pendant qu'elles se nourrissent.
Les grues cendrées survolent la France deux fois par an. Elles arrivent au printemps pour se reproduire dans le nord de l'Europe, puis repartent à l'automne pour passer l'hiver en Espagne ou en Afrique.
Les oiseaux migrateurs se relaient en effet à la tête du vol en V, afin de ne pas voler trop longtemps à la place la plus fatigante, et chaque individu change fréquemment de place, passant en moyenne 32% du temps à bénéficier du courant ascendant produit par les battements d'ailes de ceux qui se trouvent devant lui.
La formation en V ou formation en chevron est une formation symétrique de vol souvent utilisée par les oiseaux migrateurs dont les oies ou les canards, et même les cétacés. Elle est aussi utilisée lors des missions de vols militaires.
«Les oies sont grégaires pour éviter la prédation, explique M. Legagneux. Donc elles vont souvent se rassembler en grands groupes après la fin de leur période de reproduction (…) quand les jeunes deviennent capables de voler, ce qui peut arriver dès la fin de juillet.