Pour freiner un voilier, la meilleure technique consiste à mettre les voiles face au vent. Cela va stopper la portance du vent, faire faseyer les voiles et donc arrêter le voilier. Il est également possible d'ouvrir les voiles en grand, de sorte qu'elles faseyent.
Pour freiner, à l'inverse, il ne faut pas que les voiles soient gonflées. Deux solutions : Vous êtes sur une allure de près vous pouvez ouvrir (choquer) les voiles en grand. Elles vont faseyer et ne porteront plus ce qui arrêtera le bateau.
Un bateau ne tourne pas à l'arrêt et ne freine pas comme une voiture. Selon le type d'embarcation, la manœuvre moteur est plus ou moins complexe.
Lofer c'est diriger le bateau vers une allure de près, pour remonter au vent. S'écarter du vent, c'est Abattre. Le barreur actionne la roue du bateau pour faire tourner le bateau et l'éloigner du vent. Il faut aussi choquer la voile (action de l'équipier) c'est-à-dire relâcher l'écoute pour relacher la voile.
Vous devez être capable d'arrêter votre navire ! La marche arrière effectuée pour stopper le bateau doit être franche s'il le faut. Attention encore quand vous passez la marche arrière : la direction "s'inverse". Tourner le volant sur la droite fera partir le nez du bateau sur la gauche et inversement.
Sur un bateau, on ne dit jamais, les mots "corde" et "lapin". Pour "corde", dites plutôt “bout” (en prononçant le "t"). Vous pouvez aussi dire “écoute”, "filin", manœuvres… C'est plus précis que “cordes” car, de fait, des cordes, on en trouve vite beaucoup sur un voilier.
Choquer une voile consiste à relâcher une écoute pour ouvrir l'angle formé entre la voile et l'axe du bateau. « Choquer » signifie, pour tout autre bout à bord « relâcher », « donner du mou ». On peut choquer une amarre, une drisse... Etarquer signifie tendre une drisse ou la bosse de point d'écoute (GV).
Comment remonter le vent avec un voilier ? Lorsque le voilier fait face au vent, il ne peut pas avancer ; on dit alors que c'est le vent arrière. Il doit s'écarter d'env. 45° de l'axe du vent pour pouvoir avancer à l'aide de ses voiles.
Pour débuter, mieux vaut privilégier des temps calmes avec un vent léger (de 6 à 12 noeuds) et une mer sans trop de houle qu'on retrouve généralement au Printemps. Si vous avez la chance de vivre à proximité de l'océan, la mer ou un plan d'eau interne, vous aurez la chance de pouvoir pratiquer tout au long de l'année!
Quelle est la vitesse moyenne d'un bateau ? Les bateaux à voiles (voiliers monocoques ou catamarans de croisière habitables) avancent généralement à une vitesse de 5 à 8 nœuds en fonction de la force du vent (cela correspond à une vitesse de 9 à 15 km/h).
Pourquoi ne pas freiner au point mort ? Le système de freinage et les mécanismes du moteur sont étroitement liés, tout comme certaines aides telles que l'ABS ou l'aide au freinage d'urgence. Freiner au point mort est particulièrement dangereux, tout spécifiquement en cas d'urgence.
Capitaine, Captain, master, skipper – Dans la marine marchande, officier apte à diriger un navire et à commander l'équipage, titulaire d'un brevet. A la pêche on dit plutôt patron. A bord d'un yacht, le patron, ou skipper, est la personne responsable du bateau, et de sa conduite.
Placez le pied droit sur la pédale de frein. Appuyez de manière dégressive, c'est à dire assez fortement au départ, puis relâchez doucement la pression en fonction de la distance que vous devez parcourir. Relâchez la pédale de frein quand vous avez atteint la vitesse ou le point désiré
Pendant la descente, il faudra de temps en temps freiner pour diminuer votre vitesse. Dans ce cas, freinez quelques fois fortement et brièvement plutôt que d'enfoncer la pédale de frein continuellement à moitié. Si vous freinez fortement et par coups rapides, vos freins peuvent ensuite refroidir.
Il faut freiner très fort, sans “claquer la pédale de frein”, à la limite du blocage des roues, puis, diminuer progressivement la pression sur le frein. Il faut être bien installé et avoir le pied gauche bien calé sur le cale-pied. Les yeux doivent être rivés sur le point de corde.
Pour partir vivre en voilier : un budget minimum
Si par exemple vous pensez partir sur un voilier entre 10 et 12 m : vous trouverez difficilement à moins de 10 000 €. Et 500 Euros /mois pour la vie à bord (pour un couple en mode économe) = 6 000 € pour 12 mois.
Le travers est l'allure la plus confortable, car rapide, avec le voilier qui ne gîte pas trop, mais qui reste tout de même calé par le vent (il ne roule pas).
Apprendre à naviguer sur un voilier est accessible à tous, même aux plus débutants. Alors si vous n'avez jamais mis les pieds sur un bateau, pas de panique ! Apprendre à naviguer est très facile quand on est guidé par un skipper pro bon pédagogue.
La manœuvre pour louvoyer ou tirer un bord s'effectue en quelques étapes. Rapprocher le voilier le plus près du vent soit à 45°, le voilier navigue « au plus près » Les voiles sont pratiquement bordées dans l'axe du bateau afin que le vent ait un écoulement laminaire.
Petit largue ; c'est l'allure la plus rapide car elle conjugue trainée et portance.
Quelle vitesse de vent pour voilier ? 5 à 20 nœuds Idéal pour la pratique de la voile à la maison ou en dériveur. Les conditions sont praticables à toutes les allures – même dans le vent – et nous pouvons naviguer toutes voiles dehors.
On commence généralement par hisser la grand-voile car elle permet de naviguer face au vent avec l'aide du moteur sans freiner le bateau (ce qui n'est pas le cas du génois). De nos jours, l'énorme majorité des voiliers de croisières sont équipés d'enrouleurs de génois.
La solution consiste à choquer l'écoute et le hale-bas de grand-voile en grand et à « pomper » sur la barre pour abattre. Lorsque le bateau repart, veillez à vite compenser à la barre et à l'écoute sous peine de finir à l'abattée dans le mouvement inverse.
A l'inverse, ils doivent les border quand le bateau se rapproche du vent (le barreur lofe). Ainsi l'angle voiles-vent reste le même du près jusqu'au travers.