Parler au patient d'une voix affirmée, calme et rassurante aide à apaiser sa colère. Parler d'un ton irrité peut intensifier la colère du patient. Il est nécessaire d'intervenir de façon calme et rassurante avant que la colère du patient ne s'accroisse plutôt que d'attendre qu'il se soit calmé.
L'attitude face à un patient agité doit rester calme, tolérante, rassurante, tout en étant à l'écoute. Le plus souvent, le score de tri imposera une présence médicale immédiate ou quasi immédiate. L'examen clinique du patient agité n'est réalisable qu'après contention et sédation si celui-ci n'est pas coopérant.
Pour mettre à l'aise le patient dès son arrivée, le contact doit être chaleureux, sécurisant et respectueux. L'écoute, la disponibilité, la patience et le sourire doivent être de rigueur. Cette relation initiale participe à la création d'un climat de confiance.
Saluer le patient (si possible sans masque) et établir un contact visuel est important, ainsi que poser trois ques- tions auxquelles le patient peut répondre affirmativement. Cela permet d'établir une relation de confiance.
Essayez d'amener le patient à parler de sa consommation problématique de la substance en question. Il suffit de lui demander ce qu'il en pense ou s'il a déjà envisagé de réduire sa consommation. Vous l'encouragerez ainsi à parler, même s'il n'est pas prêt à envisager de changer de comportement.
Tout d'abord, l'objectif est de garder son calme, de ne pas se laisser conta- miner par la colère de la patiente. Ensuite, il s'agit de comprendre les motifs de la colère, de désamorcer l'agressivité et s'il y a lieu, de répondre à sa demande.
Les services de santé modernes ne se posent pas la question de savoir si leurs patients sont satisfaits, ils le savent. Ils s'appuient sur des données collectées via des questionnaires de satisfaction patient qui leur fournissent des informations exploitables.
On appelle patient difficile, ces patients qui exagèrent : demandes abusives, maladies imaginaires, dépendance, insultes. Ils dépassent les bornes ! Violents ou agressifs ils ne respectent plus la distance patient-soignant qu'il est d'usage de conserver, se permettant certaines réflexions ou certaines demandes.
Les crises d'angoisse peuvent parfois renforcer l'agressivité des patients. Il est possible aussi de faire face à une personne ayant consommé certaines substances ou souffrant de pathologies psychiatriques. Tous ces facteurs peuvent engendrer de la violence physique ou verbale…
La préparation psychologique consiste à informer le patient sur l'ensemble des étapes de son parcours : les soins préopératoires, le transfert en salle d'intervention, la surveillance en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI), le transfert en suite de soins, les soins post-opératoires et le retour à ...
Lorsqu'il aborde la personne, le soignant doit veiller à la toucher par le regard, le geste ou la parole de manière à respecter ses conceptions personnelles et culturelles d'une façon qui ne soit pas vécue comme une intrusion forcée dans une intimité jugée sacrée.
Expression du patient: laisser s'exprimer le patient, notamment sur le plan émotionnel. Respecter les réactions de défense. Le silence: accepter les temps de silence, ne pas vouloir les remplir à tout prix. Rassurer, dire la vérité en ménageant de l'espoir, laisser une porte ouverte.
Cette relation nécessite trois attitudes : - un engagement personnel de l'infirmier (…), - une objectivité (…), - un minimum de disponibilité. La relation soignant/soigné n'est pas une relation de salon, elle a pour but l'aide et le soutien de la personne soignée jusqu'à son retour à l'autonomie. »
- Accueillir le patient par une formule de politesse et un sourire. - Se présenter en donnant son nom et sa fonction. - S'enquérir et vérifier l'identité du patient en lui faisant épeler son nom et prénom et décliner sa date de naissance. le nom de la personne de confiance et de la personne à prévenir).
Lors de l'observation, la première règle importante à respecter est l'objectivité, c'est-à-dire une volonté de conserver, le plus possible, notre neutralité affective, notre impartialité. Observer n'est pas juger, cautionner ou chercher à modifier la manière d'être de la personne ou son comportement.
Des nouvelles par téléphone sont possibles 24h/24. Lors de votre première visite, il vous sera remis un N° d'appel correspondant au secteur d'hospitalisation de votre proche. Une infirmière vous répondra et pourra vous donner des nouvelles qui seront nécessairement succinctes.