Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Apprenez à calmer une crise d'anxiété en comptant lentement jusqu'à 10, à plusieurs reprises si nécessaire, et en pratiquant des exercices de respiration. La pratique du yoga et/ou de la méditation peut aider à s'entrainer.
Le clonazépam (Rivotril)*, l'alprazolam (Xanax) et le lorazépam (Ativan) sont les benzodiazépines les plus prescrites pour le traitement de l'anxiété, mais les médecins prescrivent également le bromazépam (Lectopam), l'oxazépam (Serax), le chlordiazépoxide (connu autrefois sous le nom de Librium), le clorazépate ( ...
la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) et les antidépresseurs (ISRS) ont prouvé leur efficacité pour guérir le Trouble Anxiété Généralisée (TAG) la TCC doit s'inscrire dans une prise en charge globale organisée par un psychiatre qui a posé le diagnostic.
L'anxiété est alors liée à des événements particuliers et disparaît généralement dès que la vie reprend son cours normal.
La vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Le stress s'apparente alors à une relation de cause à effet : quelque chose se produit dans l'environnement et cela génère du stress. L'anxiété est une vague et parfois intense sensation de danger et de malaise. La personne anticipe de façon négative un évènement qui pourrait survenir dans le futur.
Tout comme l'anxiété, l'angoisse peut être associée à l'anticipation d'un danger ou à sa conséquence. Cependant, contrairement à l'anxiété, l'angoisse est toujours accompagnée d'une réponse physique qui se manifeste par un sentiment de constriction ou d'oppression.
Le fait d'être une femme et d'avoir vécu des événements stressants ou traumatisants, en particulier dans l'enfance, est également reconnu comme un facteur de risque. Les troubles anxieux sont aussi souvent associés ou majorés par les événements de vie (professionnels, affectifs et familiaux) et l'environnement.
Les sujets souffrant de troubles anxieux sont envahis par ce sentiment d'inconfort ou de peur secondaire à une anticipation excessive d'éventuelles difficultés avant même que les problèmes ne soient survenus, ou avant même que le sujet ait repéré précisément ce qu'il redoute.
Le stress ou l'anxiété chronique peuvent exacerber cette tension, ce qui entraîne des maux de tête, des épaules raidies, des douleurs au cou et parfois même des migraines. Les gens constamment stressés sont d'ailleurs plus à risque de souffrir de troubles musculosquelettiques chroniques.
L'anxiété se manifeste par un sentiment diffus d'inquiétude qui a des répercussions négatives sur le quotidien. La personne anxieuse est fatiguée, irritable, a du mal à se concentrer et se sent incapable de contrôler les situations qui se présentent.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
Quand consulter? Consultez un(e) professionnel(le) de la santé si votre anxiété interfère avec vos activités quotidiennes, votre travail, vos études ou encore vos relations interpersonnelles.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Lorsqu'elle est pathologique, l'anxiété prend des formes variées (attaque de panique, phobie, TOC, etc.). Elle peut se manifester aussi par une fatigue, des troubles du sommeil ou une tension musculaire. Le traitement repose sur la psychothérapie, voire sur la prise d'anxiolytiques.
Posez votre main sur votre cœur, sous le nombril, ou sur n'importe quelle autre partie du corps où vous ressentez l'inquiétude. C'est une façon d'apporter un signal de bienveillance au cerveau. Le toucher est également un sens qui aide à réduire la rumination mentale et les pensées négatives.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
Grâce à la méditation, on peut observer et interroger nos inquiétudes au lieu de les croire sur parole. Elles s'affaibliront et ressembleront à des simples problèmes, avec lesquels on peut cohabiter. Il est possible de coexister avec son cerveau anxieux, et de lui parler doucement à l'oreille.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.